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Moise Katumbi, Père de la Nation ?

Affaire Faux Mercenaires : La Rd Congo Abandonne Les Poursuites Judiciaires Contre Le Chef De L’opposition Moise Katumbi

« Vous vous soumettez à la tyrannie lorsque vous renoncez à la VÉRITÉ » avait dit Timothy Snyder, professeur à la célèbre l’Université de Yale aux Etats-Unis.

En effet, quand l’ancien Gouverneur du grand Katanga, Moise Katumbi Tchapwe, avait parlé du troisième faux penalty, il venait de signer soit son arrêt de mort, soit une longue lutte pour l'éradication de la tyrannie de Joseph Kabila pour libérer le peuple congolais.

Depuis lors et contre vent et marée, Moise Katumbi est resté constant dans sa ligne politique, malgré les dividendes qu’il pouvait récolter juste en restant silencieux.

Après trois ans d'exil, sillonnant les couloirs de pouvoir en Afrique, Europe et États-Unis, les résultats parlent d'eux-mêmes, quand bien même il n'en est pas le premier bénéficiaire.

Quand la vérité sera connue et que l’histoire de la RD Congo sera réécrite, Moise Katumbi sera élevé sur le même piédestal que les pères de l’Independence.

Comme l’article ici-bas de Reuters le souligne, il était en avance dans le sondage et devrait être assis au Palais de la Nation, n’eût été l’instrumentalisation de la justice, par Joseph Kabila, Tambwe Mwamba et Kalev Mutond.

Maintenant que la pendule est en train de basculer, la vérité est remontée à la surface, balayant les deux faux procès que Joseph Kabila avait intentés contre lui juste pour l'empêcher d’accèder à la magistrature suprême de la RD Congo.

Malgré son acquittement de deux faux procès, notre rédaction estime qu’il n’est pas encore temps pour Moise Katumbi de retourner au pays.

Il devra d’abord, déminer le terrain dans le vrai sens intégral du mot.

KINSHASA (Reuters) — Les procureurs congolais ont abandonné l’enquête sur les allégations selon lesquelles le chef de l’opposition, Moise Katumbi, aurait embauché des mercenaires, a révélé un document mardi, lui ouvrant la porte du retour au pays après trois ans d’exil.

Katumbi, ancien gouverneur de la région du Katanga, qui exploite des mines de cuivre en République démocratique du Congo, a [quitté] le Congo en mai 2016, accusé d’avoir embauché des mercenaires, dont un ancien soldat américain, dans le cadre d’un complot contre le gouvernement de l’ancien président Joseph Kabila.

Katumbi avait nié ces accusations, qui, selon lui, visaient à l’empêcher de se présenter aux élections pour remplacer Kabila. Les élections devaient avoir lieu en 2016, mais avaient été retardées de deux ans en raison des accusations que Kabila tentait de conserver au pouvoir.

Le leader de l’opposition, Felix Tshisekedi, avait alors été [nommé] vainqueur des élections du 30 décembre 2018. Au cours des trois premiers mois de sa présidence, il a décidé d’annuler les poursuites engagées contre plusieurs hommes politiques dont les opposants à Kabila, qui étaient motivés par des considérations politiques.

« Étant donné que le président de la République a fait de la décrispation politique sa priorité... nous considérons qu’il est inopportun de poursuivre l’enquête », a écrit Timothée Mukuntu, procureur militaire du Congo, dans une décision formelle abandonnant l’enquête sur Katumbi. Le document était daté du 1er mars, mais n’a été rendu public que mardi.

Plus tôt ce mois-ci, une cour d’appel a annulé la condamnation de Katumbi en 2016 pour fraude immobilière, pour laquelle il avait été condamné par contumace à trois ans de prison.

Son avocat a déclaré à l’époque que son client pourrait bientôt retourner au Congo, bien que Katumbi n’ait pas encore commenté sur les décisions.

Katumbi a été empêché de revenir au Congo l’année dernière pour déposer sa candidature à l’élection présidentielle — le sondage le portait [de loin] en première position. Il a fini par soutenir le chef de l’opposition Martin Fayulu à la place.

Fayulu était [officiellement] sorti deuxième derrière Tshisekedi, bien que de nombreuses sources aient indiqué à Reuters que les résultats avaient été truqués en faveur de Tshisekedi, considéré par Kabila comme moins menaçant pour les intérêts de son gouvernement sortant.

Les camps de Joseph Kabila et de Félix Tshisekedi nient que les élections avaient été truquées.

 

SOURCE : https://www.reuters.com/

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