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Cyril Sartor, Donald Trump et J. Peter Pham

Afrique: troisième tentative de Trump de remplir les hauts postes de la politique pour l’Afrique

Deux postes à pourvoir par l'administration de Trump? Cyril Sartor (gauche) de la CIA peut être choisi pour diriger l'Afrique au Conseil national de sécurité à la Maison Blanche. J. Peter Pham du Conseil de l'Atlantique peut être nommé secrétaire d'Etat adjoint pour l'Afrique.

Après deux tentatives abandonnées pour remplir la position la plus élevée en Afrique à la Maison Blanche, l'équipe Trump  a mis en considération un agent de renseignement de carrière.

Aucune annonce n'a été faite, mais des sources avec accès au processus de sélection dit Cyril Sartor, vice-directeur adjoint pour l'Afrique à l'Agence Centrale de Renseignement (CIA), est le mieux positionner pour être directeur principal pour l'Afrique au Conseil National de Sécurité (NSC) .

Le 1er Avril, AllAfrica avait été le premier à signaler le choix d’un ancien vétéran des Forces Aériennes et ancien Directeur de lutte Anti-Terroriste Afrique du Pentagone, M. Rudolf Atallah Afrique pour le poste de NSC. Le journal Buzz Feed, qui avait écrit au sujet de la sélection d’Atallah 12 jours plus tard, avait rapporté le 23 Juin que la nomination d’Atallah avait été « retirée » — après avoir été introduit dans une réunion « All Hands » (« Tout le monde ») du NSC et qu’il ait travaillé activement sur les questions africaines pour l'administration.

Aucune raison n'a été avancée sur le revirement sur Atallah,  qui était la deuxième personne nommée à diriger l'Afrique au NSC. Le premier fut, Robin Townley, qui avait été bloqué pour prendre le travail après que son « habilitation de sécurité » fut rejetée par la CIA.

Parmi les postes occupés par Sartor, selon une brève biographie publiée en ligne par le Aspen Security Forum en Juillet 2016, sont utilisés comme bref résumé pour deux conseillers de sécurité nationale et comme agent de renseignement pour au sein du Conseil National de Renseignement (NIC) pour l’Afrique, qui produit les prévisions stratégiques pour le Gouvernement des États-Unis. Sa bio, dit qu’il avait obtenu une maîtrise en histoire africaine de l'Université de Boston en 1984.

Sartor est parmi le petit groupe des Afro-Américains au niveau supérieur dans la communauté du renseignement. Aucune biographie officielle du gouvernement n’est disponible en ligne.

Les informations publiées par Aspen, complémentent la participation de Sartor dans un panel public sur le terrorisme en Afrique au forum d’Aspen de Juillet 2016, une relativement rare présence par un analyste du renseignement. « Cela sent un peu bizarre pour un agent de la CIA pour être en broadcaste direct sur le YouTube, » avait plaisanté Sartor, pour briser la glace au début de son discours préparées.

« La violente idéologie islamique est une importation étrangère dans l'Afrique sub-saharienne et en tant que telle, elle se nourrit uniquement là où il peut coopter des griefs locaux », avait déclaré Sartor, citant les plaintes parmi des nomades Touaregs du Mali et les « frustrations de clan » qui stimulent l'insurrection Somalie.

Les origines socio-économiques des griefs populaires doivent être adressées, avait-t’il dit au Forum, ajoutant: « Je ne crois sincèrement pas que la communauté internationale peut vaincre le terrorisme en Afrique sub-saharienne sans un mélange solide du développement à long terme et l’assistance à la sécurité. » Il avait dit que vaincre le terrorisme en Afrique « prendra beaucoup de temps » - en partie parce que les insurrections durent généralement « plus d'une douzaine d'années » et aussi parce que la population des jeunes à travers l'Afrique croît plus rapidement que partout ailleurs dans le monde.

Le grand poste d’Afrique au département d’Etat aura bientôt un candidat

Le Directeur d’Afrique au NSC est l'un des deux postes de haut niveau pour l'Afrique qui restent vacants à plus de cinq mois dans l'administration Trump. Aucune nomination formelle n’a été proposée avant au sommet du département d'Etat pour le Bureau Afrique, une position de première ligne chargée de la gestion américaine des relations diplomatiques avec le continent.

Les experts qui traquent le développement des politiques pour l’Afrique croient que la candidature pour le haut poste de l'Afrique au Département d'Etat pourrait être approchée. Le choix des Sous-Secrétaire [d’Etat] de l’Europe et de l’Asie avaient été annoncée le 19 Juillet – soit le tiers de nomination à ce jour pour l'un des 22 postes [vacants] de secrétaire adjoint du département [d’Etat].

Après que plusieurs noms aient été discutés au sein de l'administration, il semble d’après plusieurs sources bien branchées,  disent que J. Peter Pham, directeur du Centre Africain au Conseil de l'Atlantique, est en train d’être examinée et que son nom pourrait être l’un qui sera soumis prochainement par la Maison blanche au Sénat pour confirmation.

Le faite que ces postes clés restent vacants sont largement considérée comme faisant partie de la raison aux États-Unis sur la réponse au « Pacte pour l'Afrique » présentée par la chancelière allemande Angela Merkel au début du mois lors du sommet du G20. Riva Levinson, un républicain et consultant des relations gouvernementales, basé à Washington DC avec une vaste expérience africaine, avait épinglé dans le journal The Hill, comme « tout à fait sourd » la décision du président Trump de quitter le Sommet au cours de la session sur le thème « Partenariat avec l'Afrique, la migration et santé », qui était focalisé  sur le « bien-être de 1,6 milliard d'habitants de l'Afrique. » Sa fille et conseillère, Ivanka Trump, avait pris sa place sur la table avec les directeurs du Sommet, principalement les chefs d'Etat et les chefs des organisations internationales.

Grant T. Harris, qui était directeur principal des affaires africaines à la Maison Blanche sous Obama, voit « le manque de priorités » pour l'Afrique par l'administration de  Trump comme la création d’une ouverture en Afrique pour les autres puissances. « Les dirigeants chinois doivent être en train de saliver » - le pays prend maintenant 50 milliards $ par an ou plus sur les investissements africains, avait-t-il écrit dans The Hill. « La Corée du Nord a vendu des armes aux pays africains, en violation des sanctions de l'ONU, pour financer ses programmes d'armes de destruction massive, et la Russie recherche en Afrique le moyen pour se couvrir contre les sanctions américaines »  avait-il écrit.

Peter Pham, le candidat présumé à la tête du Département Afrique au département d'Etat, est un auteur prolifique d'essais analytiques et des livres dont l'accent est focalisé sur les questions de sécurité en Afrique. Il avait préparé un document de stratégie publié par le Conseil et soumis à l'équipe de transition Trump en Décembre, qui avait préconisé - entre autres recommandations – la réaffectation de quatre nations d'Afrique du Nord (Libye, Tunisie, Algérie et Maroc) au Département Afrique du Département d'Etat, où actuellement, ils relèvent du Département des Affaires du Proche-Orient. Cette restructuration a déjà eu lieu au bureau du NSC, aussitôt la prise en Charge de Trump.

Dans un blog, qu’il avait écrit en Janvier, Pham avait donné cette évaluation de la façon dont les États-Unis doivent répondre à la proposition Allemande sur le « Plan Marshall » pour l'Afrique. « Si les Etats-Unis doit mener une politique étrangère de America First ( l'Amérique d'Abord), et puis il y a beaucoup de rattrapage à faire pour amener les secteurs public et privé pour forger une approche américaine robuste pour la nouvelle Afrique, dont la croissante importante géopolitique et le dynamisme économique en plein essor doit en faire une priorité stratégique pour la nouvelle administration ».

AllAfrica -- traduction par Congovox.com

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