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Felix Tshisekedi

Alerte Générale : Non à la Déviation de l’Eau du Fleuve Congo Pour Sauver les Conflits Égypte-Éthiopie-Soudan

Mieux vaut prévenir que guérir dit-on. Nous avons suffisamment de problèmes pour penser à résoudre les problèmes qui datent de millénaires. Nous pensions avoir jeté le problème de la déviation du fleuve Congo dans les oubliettes, mais voici qu’un commentaire de Felix Tshikedi risque de remettre en jeu l’eau du fleuve Congo et provoquer une catastrophe écologique incalculable. De ce fait, les Congolais doivent dire NON d’avance à Felix Tshisekedi.

En effet, en date du 2 février 2021, la revue chinoise Xinhua, avait reporté que le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi avait souligné le mardi la nécessité de parvenir à un accord contraignant entre toutes les parties sur le controversé Grand Éthiopien Renaissance Dam (GERD), a rapporté le Nil TV.

 

Le président égyptien Abdel-Fattah avait dit que « le Nil est une source de coopération et de développement »,  pour sa part, Tshisekedi avait déclaré qu’il travaillerait dur pendant son mandat en tant que président de l’Union africaine pour résoudre le problème par le biais d’un dialogue entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie afin d’éviter l’escalade et de renforcer la coexistence pacifique.

 

Nous espérons que dans l’arrière-plan, Felix Tshisekedi n’entrevoit pas de devier ou soutirer l'eau du fleuve Congolais pour résoudre la crise d’eau parmi les trois pays. La vidéo ci-contre sonne l’alerte qui cadre avec un article que nous avions publié le 26 mars 2018 sur un projet similaire. Les mêmes arguments sont valables. Les Congolais doivent s'assurer que Felix Tshisekedi n’a pas promu et ne va jamais entretenir l'ideee de la déviation du fleuve Congo, source d’équilibre écologique en Afrique.

 

Irresponsabilité, Pot de Vin ou Médiocrité ? Le Vol de l’eau du Congo Pour Revitaliser le Lac Chad

[CLIQUER ICI]

L’article que nous publions ici bas in extenso montre combien François Kalwele, le ministre de  l’Environnement  avec son chef Joseph Kabila  est  déterminé à revitaliser le lac Chad avec l’eau douce de la RDC. Pour lui, c’est de la solidarité africaine, mais pour tout observateur scientifique, c’est franchement une connerie.

C’est au moment où le peuple congolais est distrait  avec la politisation de la nationalité de  l’ancien Gouverneur du Katanga  que le régime illégal et illégitime de Joseph Kabila est en train de céder une ressource aussi vitale en catimini, sans débat et sans que le peuple souverain donne son avis.

A titre de rappel, le Congo a souffert au début du siècle à cause du Caoutchouc pour démarrer l’industrie automobile. Plus de la moitie de la population (10, 000,000) était tue pour garantir l’approvisionnement en caoutchouc a l’industrie automobile naissance en occident.

La RD Congo sera un terrain de bataille entre l’Union soviétique et les Etats-Unis. Les Congolais de l’Est savent combien des guerres de proxy ont été livrées sur le territoire congolais à cause de ses minerais stratégiques (Uranium, Cuivre et Cobalt).

A ce jour, l’Est de la République soufre à cause d’un autre minerai que le Congo contrôle à 80%, le Coltan. Plus de 130 milices se livrent un combat sans merci à l’est de la RD Congo et le gouvernement est incapable de pacifier le territoire national.

Nous savons que, partout ailleurs au monde, l’industrialisation sauvage a mis en péril l’environnement et réduit les réserves d’eau douce. La RD Congo est l’un de rares pays qui dispose encore de son environnent et de réserve importante de cet Or Blue. Il est connu que les guerres des prochaines décennies seront livrées pour contrôler l’eau douce --L’Or Blue. Alors, pourquoi créer d’autres foyers de conflits alors que nous ne pouvons pas encore pacifier le territoire national ?

Décidément, creuser sa propre tombe est une folie pure et simple. Nous voulons bien de la solidarité, mais tout donner alors que nous sommes faibles militairement et économiquement et que nous ne savons même pas évaluer les retombées écologiques et la valeur de cette eau bleue est une erreur fatale.

Nous demandons aux pays concernés par le projet « Transaqua » d’attendre un gouvernement légitime pour discuter la faisabilité court, moyen et long terme d’un tel projet. Autrement, les investisseurs vont regretter leurs investissements.

 

Nigeria: le projet de remplir le lac Tchad est de retour

La conférence pour le lac Tchad bat son plein à Abuja, la capitale du Nigeria. Depuis lundi 26 février, l'avenir de cet espace sahélien, menacé par la sécheresse et l'insécurité, est entre les mains des experts scientifiques, ingénieurs et décideurs politiques. Lors du deuxième jour de conférence, ce mardi, une dynamique s'est créée autour du projet de transfert des eaux du bassin du Congo vers le lac Tchad.

Trop ambitieux, trop risqué, trop coûteux ? Les raisons de s'y opposer ne manquent pas, mais le projet de remplir le lac Tchad est bel est bien de retour. Mardi 27 février à Abuja, au Nigeria, la titanesque ambition de transférer les eaux du bassin du Congo était sur toutes les lèvres, comme le rapporte l'analyste italien Claudio Celani :

« Les gens ici sont très convaincus que le transfert d'eau est la seule solution pour revitaliser le lac Tchad. Ils voient les choses en grand. Ils comprennent qu'ils ont besoin d'un grand projet, Transaqua, le grand projet qui est supposé non seulement amener de l'eau d'un point A à un point B, mais aussi construire une véritable infrastructure moderne au coeur de l'Afrique », explique-t-il.

La RDC principal donneur d'eau

Transaqua renaît de ses cendres. La compagnie italienne Bonifica à l'origine du projet s'associe aujourd'hui avec la société chinoise Powerchina. Une étude conjointe de faisabilité sera financée par les gouvernements chinois et italien.

L'ingénieur en chef de PowerChina se réjouit de cette collaboration : « Je crois que nous sommes au tout début d'une nouvelle coopération. Nous avons hâte de démarrer cette coopération. »

La République démocratique du Congo (RDC) serait le donneur le plus important en matière d'eau. François Kalwele du ministère de l'Environnement de la RDC se dit partant et prône la solidarité entre les Etats africains.

(Ré) écouter : Le lac Tchad est-il réellement menacé de disparition ? (Invité Afrique soir)

■ Où en est-on de l'exploration pétrolière du lac ?

L'or noir du lac est l'obsession des gouvernements successifs nigérians depuis des décennies. L'administration de Muhammadu Buhari n'y a pas échappé. En 2017, elle a relancé sa prospection dans le nord-est du pays aux abords du Lac Tchad, en dépit d'une sécurité volatile.

Pour Benjamin Augé, chercheur à l'Institut Français des relations internationales (IFRI), il s'agit surtout d'un effet d'annonce : « Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu d’effort sérieux pour faire de l’exploration. Il n’y a eu quasiment aucun forage depuis l’indépendance du Nigeria dans cette région-là. Et c’est davantage à des fins de communication pour plaire aux hommes politiques du Nord que les gouvernements envoient ce genre de prospection dans cette région du nord-est du Nigeria ».

Loin des logiques politiques, au Tchad, les abords du lac font l'objet de prospections poussées et prometteuses : « C’est une zone très intéressante depuis longtemps. Il y a des prospections au moins depuis les années 70 dans cette région-là, notamment sur un bloc qui s’appelle le bloc H, où il y a déjà un système pétrolier qui a été montré. C’est-à-dire qu’il y a de fortes chances de trouver du pétrole. L’année dernière, une société qui s’appelle Delonex Energy a pris ce fameux bloc H et prévoit de forer plusieurs puits en 2018 pour savoir s’il y a suffisamment de pétrole pour le développer ».

Si cette exploitation du pétrole se révélait rentable, elle pourrait avoir des répercussions économiques, sociales, mais aussi environnementales sur le bassin du lac Tchad.

 

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