ALERTE ROUGE : Joseph Kabila à Lubumbashi en discussion avec les gouverneurs pour forcer le « Referendum »

Tous ceux qui ont suivi les manœuvres et stratagèmes d’un chien devant un os savent une chose, le chien fera tout pour arracher l’os, même quand il est fouetté. C’est un exemple malheureux qu’on ne devrait pas, hélas, appliquer à la Majorité Présidentielle sous l’impulsion du chef de l’Etat, mais que vaut une entité ou une personne qui ne respecte pas sa porole d'honneur ou le texte de loi qu’elle a lui même promulguer ? En autre avis, cette personne ou cette entité ne vaut absolument rien. Certains chiens bien dressés ont beaucoup plus de personnalité que cette entité.

Nous venons d’apprendre que l’avion du président Joseph Kabila a atterri à l’aéroport international de la Luano à Lubumbashi depuis environ 10 h heures ce matin. Le but de sa visite est de se mettre ensemble pour conjuguer voies et moyens avec les gouverneurs au gouvernorat de Lubumbashi pour forcer le référendum au peuple Congolais.

L’objectif poursuivi par le chef de l’Etat est la proverbiale, « tuer deux oiseaux d’une seule pierre ». D’une part, le référendum sera une démonstration à la communauté internationale que le peuple supporte encore Joseph Kabila et éliminer ainsi tout risque de sanctions ciblées, qui compromettraient ses marges de manœuvre. Deuxièmement, ça lui permettrait de suivre l’exemple de ses aînés despotes dans la région qui se sont cramponnés au pouvoir en utilisant le référendum.

Nous prenons le peuple à témoin que le Président Joseph Kabila veut verser du sang et que le sang de congolais ne vaut rien devant ses yeux. Comme un chien qui veut l’os malgré les coups de fouet déjà subit, Joseph Kabila veut s'éterniser au pouvoir, quelque soit le prix qu’il va payer et même les prix que ses collaborateurs et leurs familles vont payer.

Nous savons qu’il y a déjà des dissensions dans le camp présidentiel. Un de nos fins limiers qui est branché dans le circuit des indiscrétions de la haute sphère à Kinshasa nous a affirmé que l’ancien collégien Aubin Minaku, actuellement Président de l’Assemblée n’est pas d’accord avec cette énième tentative de Joseph Kabila de prolonger son mandat en provoquant la colère du peuple Congolais. Mais pourquoi ne prend-t-il pas le courage pour ses convictions comme l’ex-gouverneur du Katanga Moise Katumbi, Vital Kamerhe et même les leaders du G7 pour démissionner et isoler le président Kabila ? That’s a good question. Les historiens et psychologues auront un cas classique de lâcheté à étudier.

Par ailleurs, nous avions appris que le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda a été chargé de faire une tournée en France, Belgique et les Etats-Unis pour expliquer cette décision de la majorité présidentielle et amadouée ces derniers en faveur de leur cause. En privé, une autre source nous a révélé que le sieur Tshibanda n’est pas d’accord avec cette énième approche dilatoire. Il aurait dit, oubliant que les murs ont des oreilles qu’« il [entendez Joseph Kabila] va nous faire tuer tous !!! Il est déjà difficile d’aller aux élections, comment pouvons-nous sauter au référendum ? ». Même question comme celle posée pour Aubin Minaku et même réponse. Un autre cas classique de lâcheté a jeté aux historiens et aux psychologues.

Nous savons d’une autre source sure que tous les ministres ne sont pas également d’accord avec le schéma du « forcing » par référendum, ce poison amer que Joseph Kabila veut ingurgiter au peuple Congolais.

Ainsi donc, le peuple Congolais épris de paix et de justice, doit reconnaître que l’inévitable est devant nous. Oui, il y aura de morts, plusieurs morts si Joseph Kabila s’entête de forcer le référendum pour tricher et étendre son mandat comme il le prépare. On n’aura pas le choix que défendre notre avenir, l’avenir de nos enfants et notre nation que le bon Dieu nous avez pourvu avec de richesses énormes qui ne nous profitent pas encore.

Vous avez beau vous réfugier devant vos problèmes familiaux pour éviter tout problème avec le pouvoir, mais Joseph Kabila ne nous donne pas beaucoup de choix. Il faut signifier en de termes clairs aux gouverneurs qu’ils seront chassés comme Lucifer du paradis rendu enfer, qu’est la République démocratique du Congo. Peut-être seulement que nous aurons la paix.