Au Comble de l’Ingratitude et d’Arrogance: Joseph Kabila Toise du Regard Eduardo dos Santos et Frappe son Gendre d’une Année de Prison
Allez-y comprendre quelque chose. « Du n’importe quoi » comme l’a déclaré Sindika Dokolo. Par enchantement ou à cause de ses dernières prises de position remarquable sur les réseaux sociaux, ce dernier s’est attiré la foudre du régime de Kinshasa.
En effet Sindika Dokolo vient d’écoper une peine d’une année de prison, sans avoir été convoqué et tenez-vous bien, pour un cas juridique qu’il avait déjà gagné un mois avant.
Sommes-nous encore un pays ? Y’a-t-il même un semblant d’Etat de droit ? Comment sommes-nous arrivé au point de nous faire diriger par des cancres qui ne peuvent même pas consulter les différents dossiers et qui perdent leur discours à la rencontre de présidents à l’UA ? Aussi rappelez-vous de la guerre du 2 Aout 1998, le Kinyarwanda serait aujourd’hui la langue nationale de la RDC n’eut été l’intervention d’Eduardo dos Santos. Est-il finalement Congolais ou Rwandais ?
Il ne faut pas cracher sur la main qui t’a nourri car la main qui donne peut également reprendre. Voici un gamin qui vient d’envoyer un message à Luanda, toisant du regard un ainé en fin de mandat qui pourtant l’avait maintenu au pouvoir en lui manquant du respect. Nous vous livrons ici-bas l’intégralité de l’article de Reuters sur l’affaire Sindika Dokolo.
KINSHASA (Reuters) - Le beau fils du président angolais, José Eduardo dos Santos, a déclaré le jeudi que le tribunal congolais l'avait condamné par contumace à un an de prison pour fraude immobilière, une mesure qui pourrait davantage envenimer les relations entre les voisins pays.
Sindika Dokolo, un homme d'affaires congolais et collectionneur d'art, est marié à la fille du milliardaire Isabel dos Santos et est un accusateur virulent de la République démocratique du Congo Joseph Kabila Président.
Il a dénoncé le verdict de mercredi, délivré par un tribunal dans la capitale Kinshasa, comme verdict avec soubassement politiques.
«C’est du n’importe quoi. Il semble que Kabila et l'ANR (service de renseignement) ne sont même plus, préoccupé par les apparences, » Dokolo a déclaré à Reuters. Il a dit qu'il avait déjà été acquitté pour le même cas.
Le principal rival politique de Kabila, l’ancien gouverneur Moise Katumbi, a également été reconnu coupable de fraude immobilière au mois de Juin passé, peu de temps après avoir annoncé sa candidature à une élection pour remplacer Kabila.
Élection initialement prévue pour Novembre, mais a été reportée sine die, ce qui avait déclenché de violentes manifestations l'année dernière qui ont tué des dizaines de personnes.
Le gouvernement affirme que les retards sont dus à l'enregistrement de millions d'électeurs. Les leaders de l'opposition accusent Kabila de vouloir se maintenir au pouvoir.
Le porte-parole gouvernement du Congo a dit qu'il ne connaissait pas la condamnation de Dokolo. Les autorités ont rejeté à plusieurs reprises les allégations selon lesquelles le système de justice du Congo vise les adversaires de Kabila.
Ces derniers mois, Dokolo a émergé comme l'un des détracteurs les plus virulents de Kabila, en particulier sur Twitter, après le refus du président de démissionner lorsque son mandat constitutionnel avait expiré en Décembre.
Après Verdict mercredi, Dokolo a écrit sur Twitter: « Je viens d'inaugurer une usine de 400 millions $ Kabila m'a condamné à un an de prison sur une parcelle de terrain ».
Il a également posté une photo de lui-même aux côtés de ministre angolais de la Défense Joao Lourenco, le candidat du parti au pouvoir pour remplacer Dos Santos à une élection le mois prochain, soulignant que Lourenco a « une profonde maîtrise du dossier de la RDC. »
Les relations entre le Congo et l'Angola, alliés de longue date, se sont envenimées au cours de la dernière année en raison de la frustration croissante angolaise sur l'instabilité politique du Congo et une insurrection dans le centre du Congo qui a envoyée 30.000 réfugiés, déversés de l’autre côté de la frontière depuis le mois d’Aout dernière.
En Décembre, l'Angola avait-il retiré les formateurs militaires envoyés au Congo, où les guerres au tournant du siècle, avaient tué des millions et engouffrant plus d'une demi-douzaine de pays voisins.
