Casse-tête Congolais : Les problèmes fusent de partout forçant le poltron Joseph Kabila de quitter son bunker pour à Lubumbashi

Joseph Kabila traverse un temps difficile, un temps de chien comme le témoigne son nouveau « look » et son accoutrement de chef de « guérilla ».

Ses relations avec la Russie ont été mises à nue concernant le troc entre les minerais stratégiques de Shinkolobwe contre la protection de la Russie. Aucune réaction visible de Washington, mais nous savons qu’il y a eu grincement de dents et son conseiller diplomatique Kikaya Bin Karubi a été traité comme un voyou fauteur de trouble au Congrès des Etats-Unis.

Apres-tout, la RD Congo reste une chasse gardée des Etats-Unis car ce sont les Etats-Unis qui avaient forcé les Roi Léopold II à céder l’Etat libre du Congo à la Belgique et faciliter les mouvements d’Independence qu’avait bénéficié la RD Congo.

Dans un autre dossier, son opposant le plus farouche, Moise Katumbi, accompagné avec Felix Tshiesekedi, lui ont damé tous les pions à Washington apres une visite dont les sources proches de l'ancien gouverneur de Katanga affirment,  tres fructueuse. Notre fin limiers en poste à Washington, aurait vu ses empreintes un peu partout et non seulement au Conseil Atlantique et au Centre McCain comme les réseaux sociaux nous ont montré.

Par ailleurs, Glencore avec sept autres compagnies minières internationales qui travaillent en République démocratique du Congo ont ouvert le feu en  menaçant d'intenter une action en justice contre le gouvernement à moins qu'il ne se penche sur les préoccupations qu'ils ont à propos du nouveau code minier.

En effet, dans une lettre vue par le Financial Times et signée par huit sociétés dont Glencore, AngloGold Ashanti, China Molybdenum et Randgold Resources, le groupe a déclaré ses inquiétudes concernant le nouveau code, qui augmenterait considérablement les redevances, qui ont été ignorées par le gouvernement congolais.

"Si les questions que nous avons soulevées à maintes reprises ne sont pas traitées conformément à nos accords, nous serons contraints de recourir à des moyens judiciaires pour protéger nos droits", a déclaré le groupe dans la lettre envoyée au président Joseph Kabila et à son ministre.

Sur le plan régional, les extraits ci-après du blog de Madame Colette Braeckman sont très édifiants : « Kinshasa serait-il coincé entre deux de ses voisins les plus influents, le Rwanda, dont le président Paul Kagame préside en ce moment l’Union africaine et le président angolais Joao Lourenço, qui se trouve à la tête du comité de sécurité de la SADC, l’union des pays d’Afrique australe qui rassemble les plus fidèles alliés de Kinshasa ? Les deux chefs d’ Etat, qui partagent la même analyse de la situation en RDC ont été reçus par le président français Emmanuel Macron, qui a assuré que la France partageait les préoccupations des pays de la région et soutiendrait leurs initiatives. A ce stade, pour autant que l’on sache, il n’y a guère d’autre initiative que l’exigence de la mise en œuvre des accords de la Saint Sylvestre qui doivent mener aux élections prévues pour le 23 décembre, ni d’autre désir que voir enfin s’appliquer les mesures de décrispation (dont la libération des prisonniers politiques) »

Paria et sans amis,  le régime de Kabila, d’après madame Colette Braeckman, «  émet quelques signaux à l’intention… de la Belgique ! », après la trahison de la France.

Pour Joseph Kabila qui s’est Morphée en chef d'une guérrila, le casse-tête chinois continu, mais la question reste posée. Qu’est-ce qui l’a amené d’urgence à Lubumbashi ?