C'est le moment, par Albert Nzemo

 

A, P.E. Lumumba, à J. Kasavubu, à nos frères et soeurs, enfants et grands-enfants, aux victimes des exactions, aux oubliés du Kivu, et aux 6 millions des nos concitoyens qui ont donner leur vies pour avoir oser aimer notre Congo-Zaire, nous disons ce qui suit, en votre honneur.

 

Un rendez-vous historique attend chacun de nous d’ici à la fin 2016. Il eut un temps, dans notre histoire politique; où, la timidité, la peur des soit-disant autorités, la corruption, et parfois même l’ignorance, nous rendait amorphe et indigne de notre citoyenneté.

 

N’avons nous pas toujours chanter de nous mettre débout? d’être unis? de dresser nos fronts, de nous battre pour notre indépendance? Notre liberté? En bien le moment est venue...On ne doit plus permettre qu’une personne; qui qu’elle soit, nous arrache, notre future.

 

Chers frères et soeurs, le moment est venu. Les pères de notre nation attendent de nous des actes concrets. Il n’et plus question de nous cacher et de prétendre que tout vas bien. Un confrère Ivoirien chantait il n’y a pas longtemps: “Mon pays vas mal”. En effet, notre Congo-Zaire vas très mal et nous devons le remettre à sa place.

 

Le gouvernement en titre, agrippé au pouvoir depuis presque 20 ans, n’a rien fait pour nous. Son contrat (avec nous) expire bientôt et il n’est pas question de le renouveler. Dans un pays où la moyenne d’age est de 19 ans, la scolarisation est catastrophique, et nos jeunes perdent l’espoir de batir notre pays plus beau qu’avant. Nous sommes plus de 30 million, donc, la majorité. Il nous appartient de decider et d’approuver qui vas nous diriger vers un futur que nous envisageons. Savez-vous par example que depuis 1996, il ya des milliers d’enfants au Congo qui n’ont jamais vu le banc scolaire? Ces jeunes qui d’office sont éliminés, ont été condamner à une vie de misère. Ils ne sauront jamais participer à la construction de notre nation et il est fort possible que leurs enfants suivront dans leurs pas.

 

Chers frères et soeurs, nos parents ne se sont jamais exprimer, et par consequent, ils n’ont jamais eu l’opportunité de dresser leurs fronts et de prendre l’élan de créer une nation. Nous avons montrer au mois de Janvier dernier, que nous ne sommes pas nos parents. Nos papas, surtout; victimes d’une culture paternaliste et de clientélisme, ont subordonner leurs ambitions, pour des promesses. Et nous? Que sommes nous en train de faire? Sommes nous seulement des témoins passifs, qui se plaignent à longueur des journées en attendant des sauveurs venue d’ailleurs?

 

C’est le moment, comme on aime chanter. C'est le moment de nous redefinir. C’est maintenant ou jamais.Déclarons aujourd’hui même que nous sommes débout car c’est le moment. Que nous prenons le leadership de nos personnes et que nous sommes unis parce que l’histoire nous appellent. Que la peur n’est plus avec nous, et que nous allons nous démarquer avec fierté et honorer ceux qui nous ont preceder.

 

Nos confrères en Afrique de l’Ouest viennent de nous montrer que la peur n’est qu’une perception. Nos (non)leaders ne sont pas des géants de 50 mètres qui sont invincibles. Ils ont des failles et ils sont en train de s’écrouler. A nous de les aider... dans leur écroulement.  Juste dans le cas ou vous avez oublier...Chantons ensemble:

 

Debout Congolais,

Unis par le sort,

Unis dans l'effort pour l'indépendance,

Dressons nos fronts, longtemps courbés

Et pour de bon prenons le plus bel élan, dans la paix,

O peuple ardent, par le labeur, nous bâtirons un pays plus beau qu'avant, dans la paix.

Citoyens, entonnez, l'hymne sacré de votre solidarité,

Fièrement, saluez, l'emblème d'or de votre souveraineté, Congo.

Don béni (Congo) des aïeux (Congo),

O pays (Congo) bien aimé (Congo),

Nous peuplerons ton sol et nous assurerons ta grandeur.

(Trente juin) O doux soleil (trente juin) du trente juin,

(Jour sacré) Sois le témoin (jour sacré) de l'immortel, serment de liberté

Que nous léguons, à notre postérité, pour toujours.

 

 

C’EST LE MOMENT…