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Nikki Haley et She Okitundu

Départ de l’Ambassadeur Nikki Haley à Kinshasa DC : She Okitundu aux Etats-Unis pour adoucir les angles tranchants ?

She Okitundu dont nos fins limiers ont encore aperçu à l’hôtel Trump International la semaine passée avait été reçu, par l’Ambassadeur Nikki Haley a New York. Ce qu’ils avaient discuté n’avait pas filtré mais nous savons que la discussion n’avait pas manqué de parler du processus électorale, le manque d’un calendrier électoral en conformité avec l’accord de la sainte sylvestre et l’espace politique chaotique en RD Congo.

Nous savons que l’Ambassadeur Haley avait eu une position très tranchante vis-à-vis de Joseph Kabila, appelant son gouvernement de prédateur. Est-ce que  la présence de She Okitundu à Washington n’était pas pour essayer d’arrondir les angles avant la rencontre de l’Ambassadeur Nikki Haley avec le président Joseph Kabila vers la fin du mois d’Octobre 2017 à Kinshasa ? Que va-t-elle rapporter au président Trump à son retour ?

Nous savons que l’arme fatale de Joseph Kabila est la corruption car pour lui, « toute personne a un prix ». Mais les congolais doivent se tranquilliser car Madame Nikki Haley a un potentiel énorme aux Etats-Unis et ne peut jamais compromettre sa position. Aussi, Kabila ne peut pas passer par les partenaires indiens de Jaynet Kabila pour l’influencer car elle est très bien positionnée pour remplacer le Secrétaire d’Etat Rex Tillerson si celui-ci démissionnait de lui-même.

Qu’on le veuille ou non la RD Congo reste — malgré la pauvreté de sa population — l’un des pays le plus conséquent sur la planète terre de par ses ressources minières qui font tourner l’économie globale, ses terres arables pouvant nourrir le monde entier, ses forets qui luttent contre la pollution des pays industrialisés, sa grande réserve d’eau douce et sa position géostratégique.

De ces faits, les politiciens, la société civile et les religieux doivent rester unanime sur le départ de Joseph Kabila avant le 31 décembre 2017et réclamer une transition sans Joseph Kabila. Ils ne doivent pas présenter une longue liste de doléances car cela projette la faiblesse. Il faudra rester ferme sur le départ volontaire ou forcé de joseph Kabila avant le 12 décembre 2017. Il ne faudra pas mâcher les mots et ni utiliser un langage diplomatique. Toute projection de faiblesse, désunion et cacophonie sera fatale et fera involontairement couler le sang de pauvres innocents congolais.

La RD Congo représente également les intérêts stratégiques pour les Etats-Unis. Cela veut tout simplement dire que l’Ambassadeur va reporter les deux sons de cloches à son retour de la RD Congo. La position réclamée par l’opposition, la société civile et les religieux seront retransmises fidèlement au président Trump. Si l’opposition, la société civile et les religieux sont en communion, ce dernier ne pourra pas soutenir un hors la loi dans l’illégitimité qui représente le chaos dans toute la région des grands lacs.

Aussi, comme nous l’avions dit dans un autre article il y a quelque semaine, les congolais doivent compter sur leurs propres forces et initiatives et non à celles de la communauté internationale.

A bon entendeur, salut

 

 

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