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Lucien Ekofo, Joseph Kabila, Carole Agito

Détournement de la TVA à la SONAS : démantèlement du réseau maffieux qui alimentait le FCC

Nous ne cesserons jamais de le dire que la R.D.C  a d’énormes potentialités d’être le moteur d’une véritable croissance économique  non seulement  pour  la sous-région mais également pour toute l’Afrique, et cela  si et seulement si les filles et fils de ce pays prennent  conscience des enjeux de l’heure. Mais hélas! L’ampleur qu’a pris la culture de l’impunité voulue et soutenue  par Kabila afin d’anéantir ou carrément  détruire l’identité congolaise laisse à désirer  par l’atteinte du pic de la médiocrité.

Il nous revient qu’au cours de la dernière rencontre entre Felix Tshisekedi Tshilombo et Joseph Kabila, que la répartition des entreprises publiques, y compris la SONAS avait été décidée. Etant donné que la SONAS va revenir au FCC, quel en sera l’impact sur le tourbillon qui tourne au sein de cette boite pour déraciner et balayer le réseau maffieux qui avait longtemps gangrenée cette boite ?

En effet, il y a quand même un bon moment que notre rédaction se penche sur le  secteur d’assurance dans notre pays avec tous les méandres accompagnant l’ouverture de ce marché et surtout de la gestion calamiteuse de la Société Nationale d’Assurances SONAS s.a. en sigle. Nous osons croire que nombreux de nos lecteurs comprendront le bien fondé de cet éveil de conscience que nous voulons bien mener afin de permettre à ce secteur d’apporter de réelles  opportunités à notre pays pour son développement.

Pour un petit rappel historique, la SONAS (fille ainée des entreprises publiques) a fait la fierté du régime Mobutu  à une certaine époque du grand ZAIRE avec par exemple la construction de la cite MAMA MOBUTU (liste de  réalisations non exhaustive). Et aussi, il est à noter que malheureusement l’Etat n’avait jamais libérer son capital social depuis sa création pour permettre son fonctionnement normal d’où le seul acquis que la SONAS a pu bénéficier:c’est le bâtiment lui servant de direction générale. 

A son tour, ayant compris que la SONAS pouvait être une source sure d’enrichissement pour sa fratrie, KABILA décida de nommer AGITO, sénatrice actuellement, à la tête de cette entreprise et lui confiant sa gestion pendant une décennie, caractérisée surtout par une destruction méchante au travers un managérial antique de ce patrimoine  jamais connue dans l’histoire des entreprises publiques de notre pays.

>>>> LIRE AUSSI:  La maffia continue en RD Congo : Après les mines, les maffieux attaquent les assurances avec l’aval de Felix Tshilombo Tshisekedi

Nos fins limiers  nous rapporte que nos articles précédents sur la SONAS commencent à porter leur fruit. Il nous a été révélé qu’un audit interne est encours exécution  pour mieux comprendre Le versement  de la TVA par cette entreprise dans le compte du trésor public, diligenté par le nouveau comité de gestion, émanant d’ailleurs de la volonté de AGITO vous relater autre fois. Sans vergogne, Ses collaborateurs ont confondu pendant longtemps la gestion du TVA avec les rétributions versées à la fratrie Kabila. C’est ainsi qu’un system de détournement de la TVA a été sagement monté pour detourner le du revenant à l’Etat actionnaire. Ainsi donc, plusieurs millions de dollars venant également de toutes les grandes sociétés minières du pays et autres entreprises ont été détourné sans attirer les différents services à titré comme la DGI, le ministère de tutelle avec ces commissaires aux comptes. Malheureusement, pour ces agents véreux, même après le départ de Carol Agito, ils ont continué leur sale besogne jusqu’à être mis à nu. A l’heure où nous accouchons ses quelques lignes, nous apprenons qu’ils ont pris tous la poudre escampe pour le vieux continent, ainsi que leurs complices retrouvés entre les banquiers. Parmi les banques citées, nous avons en première ligne la FNB BANK dont les gestionnaires  ne sont autres que les membres de la fratrie KABILA, et viennent ensuite les autres banques de la place.

Au regard de ce qui précède, le peuple a droit d’exiger toute la lumière sur cette affaire rocambolesque relevant de films western de l’époque de BILLY LE KID.

 Que le président TSHISEKEDI prouve qu’il est réellement le garant de cette nation et non le pantin de monsieur KABILA comme d’aucuns le pense en sévissant au nom de la lutte contre la corruption prônée  dernièrement par lui afin sauver les meubles restant de cette entreprise.

 Ainsi donc, nous croyons que l’ETAT propriétaire pourra maintenir son leadership dans ce secteur pour mieux assurer notre souveraineté devant ces différents investisseurs étrangers.

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