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Joseph Kabila

DES ORIGINES CACHEES DU SPHINX A SON ACCESSION SANGLANTE AU SOMMET DU POUVOIR (1ere Partie)

Nous vous proposons dans les chapitres qui suivent les secrets sur l’ascension de la taupe Rwandaise, au sein de la hiérarchie militaire congolaise et jusqu’au sommet de l’Etat. Nous allons publier tous les extraits dans les jours qui suivent. Mais, vous pouvez télécharger le petit livret (CLIQUEZ)   et partager avec vos frères et amis. La vérité sur Joseph Kabila doit être  connu, pour que l’on ne puisse plus jamais retomber dans le même trou. Bonnne lecture.

1. Ses origines :

Joseph Kabila, de son vrai nom Joseph KANAMBE est né le 4 juin 1971 d’un père Rwandais du nom de Christopher KANAMBE et d’une mère rwandaise nommée Marcelline MUKAMBUKUJE. Son père fut un opposant à l’ancien président rwandais Juvénal HABYARIMANA. Il fit connaissance avec Laurent Désiré KABILA, opposant à l’ancien président zaïrois MOBUTU, dans les maquis des montagnes à la frontière rwando-zairoise, où ils luttaient contre leurs ennemis communs :MOBUTU et HABYARIMANA.

Après la mort de son ami Christopher Kanambe en 1977, LD Kabila épousa sa veuve Marcelline et adopta ses deux enfants jumeaux en bas âge, une fille et un garçon : Jenny KANAMBE et Joseph KANAMBE.

2. Le plan machiavélique de Paul Kagamé : déstabiliser la RDC en vue de son occupation et de son annexion

L’accession de joseph Kabila à la magistrature suprême en République Démocratique du Congo constitue le couronnement d’un plan machiavélique savamment conçu par le « cerveau », Paul Kagamé, et méticuleusement exécuté par son complice Joseph Kabila, sous les directives et avec l’aide de son oncle et mentor James Kabarebe.

L’objectif final est d’avoir à long terme une mainmise sur le fonctionnement des structures de l’Etat congolais au sommet, dans le but de réaliser progressivement le plan d’occupation et d’annexion des territoires visés et programmés dans les provinces du Kivu à l’est de la République Démocratique du Congo.

Car en contrôlant le pouvoir politique et militaire à Kinshasa par le biais d’un complice très haut placé, Paul Kagamé estime disposer de suffisamment de marge de manoeuvre pour pérenniser la crise dans la région des Grands Lacs en vue de faciliter la réalisation du plan.

Car, Paul Kagamé est très conscient du fait qu’un Congo fort et stable, avec une armée forte et dissuasive constitue un sérieux obstacle, voire un danger aux projets machiavéliques qu’il nourrit depuis plusieurs années contre la RDC. Et après avoir déclenché l’opération de la déstabilisation de la RDC en provoquant les deux guerres, il sait que le règlement de la crise congolaise sonnerait le glas de son pouvoir au Rwanda et mettrait inévitablement en lumière son implication directe dans les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés contre les populations congolaises et contre les réfugiés hutus rwandais décimés en RDC par les troupes rwandaises de l’APR, alliés de l’AFDL.

3. La stratégie du « Cheval de Troie »

Pour parvenir à ses fins, Kagamé avait conçu un plan dont tout le génie résidait dans la stratégie du «Cheval de Troie». Elle a consisté à introduire des Rwandais, sous l’identité des Congolais, dans le corps expéditionnaire des coalisés et alliés de l’AFDL de LD Kabila, pour contrôler les institutions politiques et militaires de la RDC. C’est dans ce contexte qu’un nombre important de cadres politiques et militaires rwandais avaient affiché ostensiblement leur fausse identité congolaise. Parmi eux on se souviendra du cas le plus cocasse de… James Kabarebe que Kagame imposa à Laurent Désiré Kabila comme Chef d’Etat Major de l’Armée congolaise en 1997 et 1998. Et beaucoup de gens ont oublié ou n’ont pas remarqué que ce soit dans ce même lot que Joseph Kabila a été imposé à Laurent Désiré jusque dans le coeur même du système de son pouvoir pour mieux le contrôler d’abord, pour l’affaiblir ensuite, et pour l’achever à la fin.

Personne n’est en mesure de comprendre aujourd’hui la subtilité du fonctionnement du mécanisme de complicité entre le trio Kagamé, Kabarebé et J Kabila, tant qu’elle n’a pas compris la stratégie mise en place par les deux premiers pour permettre l’élimination sur le chemin de l’ascension de Joseph Kabila au sommet du pouvoir en RDC de toutes les personnes civiles et militaires qui constituaient soit un obstacle, soit une menace pour atteindre cet objectif final.

C’est pourquoi, il est indispensable de connaître les détails cachés de l’ascension de ce sphinx dont le calme et la douceur apparentes contrarient terriblement avec la férocité dont il fait montre pour exterminer ses adversaires réels ou supposés.

4. Les étapes successives de l’ascension du Sphinx

Tout commence en 1996, soit quelques semaines après le déclenchement de la guerre des coalisés de l’ AFDL contre le Zaïre de Mobutu, lorsque Laurent Désiré Kabila est recruté par le président ougandais Yoweri Museveni et présenté à Paul Kagamé (avec la bénédiction des Etats-Unis) pour chapeauter la « rébellion zaïroise ».

Lors de la présentation de LD Kabila à Paul Kagamé, celui-ci est plutôt déçu du look de son hôte qui n’avait selon lui aucune allure d’un combattant, moins encore d’un militaire pour conduire cette importante expédition militaire au Zaïre. Devant les réserves et les inquiétudes de Paul Kagamé, James Kabarebe le rassure en lui proposant la formation accélérée par les services spéciaux rwandais de son neveu Joseph qui, (cela tombe bien), est proche du nouveau patron de la « rébellion » qui n’est autre que son père adoptif…

Ainsi Joseph Kabila apparut comme l’homme providentiel qui allait désormais servir de « soupape de sécurité » et de « garde fou » aux côtés de Laurent Désiré Kabila. Il serait en même temps le gardien des intérêts du Rwanda, autrement dit, les yeux et les oreilles de James Kabarebé qui était en réalité le « patron direct » de LD Kabila.

Pour lui permettre de mieux remplir sa mission auprès de LD Kabila, le Colonel Kabarebe enverra son neveu Joseph en formation accélérée d’officier de renseignement (O.R.) dans le centre de formation des services de renseignement de l’Armée rwandaise.

A partir de cet instant, le processus de son infiltration dans le coeur du dispositif de l’AFDL et autour de LD Kabila connaîtra une forte accélération.

En effet, après un bref stage de rodage en tant que aide de camp de son oncle James Kabarebe, (question pour lui de se familiariser au « dossier Zaïre », de connaître son nouveau pays d’attache et d’intégrer les instructions et les objectifs de sa mission auprès de LD Kabila), Hyppolite Kanambe fit sa première apparition officielle aux côtés de LD Kabila qui le présenta comme son collaborateur, après la chute de la ville de Kisangani en mars 1997.

A ce stade de sa mission, sa tâche consistait à centraliser et à filtrer toutes les audiences de LD Kabila et à en faire rapport quotidiennement à son chef direct Kabarebe, à la haute attention du « Boss », entendez Paul Kagamé. Pour ce faire, James Kabarebé avait enjoint personnellement LD Kabila et les officiers de sécurité rwandais autour de lui, de n’organiser aucune audience sans la présence de Hyppolite Kanambe et l’associer à toutes ses audiences sans exception pour prendre des notes !

C’est aussi à partir de l’étape de Kisangani que Joseph Kabila commence à assumer ses responsabilités militaires en tant que chef des services de renseignements militaires de M’Zee. C’est ainsi qu’il dirigea sur ordre de James Kabarebe le massacre des centaines de milliers de réfugiés hutus dans cette région.

Après la chute de la ville de Lubumbashi en avril 1997, les coalisés engagent la marche finale vers la capitale Kinshasa. Pressé par les événements et sommé par Paul Kagamé et James Kabarebe de présenter Joseph comme son fils, LD Kabila obtempère. Ceux qui l’avaient connu jusque là sous l’appellation de « Commandant Hyppo » entendront pour la première fois LD Kabila l’appeler lors d’un entretien « Joseph Kabila », et le désigner comme « son fils ». Une étape capitale du processus venait ainsi d’être franchie !

C’était la condition imposée à LD Kabila par Kagame, avant qu’il ne soit autorisé à s’autoproclamer Président de la République Démocratique du Congo ! L’offre de Kagamé valait tout son pesant d’or, pour la simple raison que les Américains s’opposaient à la désignation directe de LD Kabila à la tête du Zaïre. La C.I.A. possédait un dossier très lourd avec des contentieux importants contre leur nouvel allié de circonstance ! Et Kagamé savait que LD Kabila était bien au courant de cette attitude américaine à son égard. Raison qui amena M’Zee à rompre quelques mois seulement après, les contrats juteux qu’il avait conclu avec les sociétés américaines originaires de Kansas ! Ce qui lui coûta plus tard la vie.

En avril 1998, James Kabarebe promu chef d’état-major général des Forces Armées Congolaises (FAC), propose à LD Kabila d’envoyer son « fils » Joseph en formation militaire en Chine, pour quelques mois.

Mais pendant son séjour en Chine, le climat des relations entre le Rwanda et LD Kabila ont commencé à se détériorer rapidement. En bon stratège, Kabarebe décida de faire revenir rapidement son joker au cas où…

Ainsi, dès son retour précipité de Chine et sur proposition de James Kabarebe, « Kabila junior » fut bombardé au grade de Général Major et se vit confier la fonction de commandant en chef des forces terrestres des FAC ! Il redevint ainsi le bras droit de… James Kabarebe au sommet des FAC !

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