Du Tic au Tac Entre Joseph Kabila et Moise Katumbi à New York

Les signes de temps sont de plus en plus apparents que Joseph Kabila est partant. Bien que sa diplomatie batte de l’aile, il reste déterminé à semer la mort avant de dire son dernier mot. Il n’y a plus aucune doute qu’il est maintenant traité, au regard de ses collègues, comme une vielle disque de trente-trois tours. Dans son sillage, on ne pouvait pas manquer la présence de ses caciques comme She Okitundu, Nehemie Mwilanya, la rejeton madame Mushobekwa, Kikaya Bin Karubi et l’ancienne Ambassadrice à Washington, madame Fayida.

C’est un président paria qui est descendu à New York le Dimanche 23/09/2018. Malgré que son voyage fût gardé dans le secret, nos compatriotes en Amérique et Canada, se sont vite rallié et rendu à Manhattan New York et devant son hôtel le traitant d’assassin.

C’est un bout d’homme boursouflé, peut-être avec un gilet anti balles, devenu l’ombre de lui-même avec une barbe blanchie de bouc qui a effectué son dernier voyage aux Nations Unies.

Démasqué depuis belle lurette comme un imposteur au service du Rwanda, il a tout nettoyé autour lui et a renvoyé les anciens officiers de Mobutu en retraite ne laissant qu’une armée infiltrée et vidée de toute substance.

Comme les photos affichent, Joseph Kabila s’était adressé le mardi 25/09/2018, dans une salle vide. On remarque juste les membres de sa délégation et quelques travailleurs des Nations-Unies dans la salle. Les délégations étrangères ne pouvaient courir le risque de se faire humilier par les patriotes congolais de la diaspora qui ont décidé de camper à New York.

Cela n’était pas la fin de sa misère car le président du Rassemblement Moise Katumbi était également descendu à New York et avait obtenu plusieurs rendez-vous avec les chefs de l’Etat. Du tic au tac, le président de l’Ensemble, une plateforme de l’opposition congolaise, démontrait à Joseph Kabila, qu’il n’était plus le maître de jeux.

Dans son discours à la tribune des Nations Unies, Joseph Kabila avait demandé le retrait de forces de la MONUSCO de la RD Congo. Il dit que les forces de l'ONU doivent être retirées avant les élections qu'il promet le 23 décembre. Sans aucune honte et ni pudeur, cette demande était lancée alors que plusieurs familles à Beni, venaient de perdre les leurs  dans le carnage de l’ADF-Kabila.

Bien entendu, Moise Katumbi qui se trouvait également à  New York donnait un diffèrent son de cloche aux diplomates, disant NON à la requête de Kabila. Il fut soutenu par une lettre de la CLC (Comité Laic de Catholiques) au Secrétaire General de l’ONU,  Grutières.

Par ailleurs, Moïse Katumbi avait également réfuté l’insistance de Kabila pour que le gouvernement de Kinshasa puisse organiser et payer les prochaines élections. Moise Katumbi, qui est en exil depuis deux ans, craint que l’Afrique du Sud soit invitée à financer les élections congolaises.

Il a en outre  insisté auprès de diplomates qu’il soit autorisé à participer dans la course à la magistrature suprême et qu’il deviendra le nouveau président du géant de l’Afrique centrale.

Au demeurant, Joseph Kabila  joue au Kamikaze, ou il ne sait toujours pas qu’il a été déjà démasqué par les congolais et les cercles diplomatiques comme étant le véritable chef de la milice qui sème la mort et la désolation à Beni et  Lubero et attribuant ces massacres  aux islamistes.

Dans sa petite tête de criminel, il pense que la MONUSCO doit vite vaquer le territoire Congolais pour qu’il accélère le démembrement de la RD Congo, programmé avec ses compères, Paul Kagamé du Rwanda et Yoweri Museveni de l’Ouganda. Mais les congolais de l’intérieur et de la diaspora ont dit NON face à cette menace.

Du coup, à part les marionnettes autour de Kabila, le peuple congolais face à cette menace est devenu très nationaliste, un très bon signe pour le réveil du géant africain.