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Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Moise Katumbi et Etienne Tshisekedi

EXHORTATION A LA DIASPORA ET AUX LEADERS DE L'OPPOSITION CONGOLAISE

A voir les activités politiques de part et d’autre du spectre politique Congolais ces dernières semaines, les alliances qui se nouent et se dénouent et l’éventail des subterfuges déployés par la Majorité présidentielle, on ne peut pas se tromper en disant que le Congo approche le point de non-retour :

  • Primo, soit il ya élection présidentielle dans le délai qui  accouche  la première alternance pacifique du pouvoir au 20 Décembre 2016 —  sans Joseph Kabila ;
  • Secundo, soit un glissement maquillé comme une solution apaisée mais négociée où Joseph Kabila reste aux commandes au delà du 20 Décembre 2016 ;
  • Tertio, soit une rallonge politique est accordée au Président Kabila - via révision constitutionnelle - pour brancher son règne au-delà de 2017 et voir même en 2030 ;

Les deux dernières solutions donnent la chair de poule, car le prix serait une hécatombe qui va déferler sur l’ensemble du territoire national. Comme nous allons le voir, il faudra se méfier des appâts  du genre « enrôlement des nouveaux majeurs » et/ou « vote des congolais de l'étranger ». Ce sont là les subterfuges du jour. La prédiction qui entête Joseph Kabila est celle du ministre Angolais des affaires étrangères qui disait que les Congolais se mettront dans la rue et ils vont se lasser après trois jours... Avant de plonger dans le vif du sujet, nous interpellons tous les acteurs politiques, sans exception, en leur disant qu’ils sont tous dans les viseurs du peuple et l’on ne va pas tolérer leur trahison ! Ils ne sont pas mandatés à changer la Constitution dans n'importe quelle négociation.

Il est vrai que Joseph Kabila vient de réactiver le dossier de la révision constitutionnelle au grand désarroi de ses proches collaborateurs. Il est vrai qu’il a fait une visite en Ouganda et dernièrement au Rwanda pour s’assurer de leur soutien inconditionnel quand les choses vont barder en RD Congo. Il est également probable que Joseph Kabila va se replier à Kindu pour résister les forces démocratiques. Nous devons malheureusement rapporter qu’à ce jour, l’opposition n’a pas de stratégie solide et concrète pour le bloquer. Tout ce dont on a observé sont des slogans et positionnement tactique, mais aucune stratégie.

Vu l’urgence du moment, nous avons besoin du « all hands on deck », traduction, « tout le monde sur le pont » pour le branle-bas du combat politique du siècle contre les pirates de la démocratie — entendez la majorité présidentielle de Kabila. Réaffirmons avant d’aller plus loin que Kabila doit partir sans une minute de plus et nous faisons un appel à nos frères de la diaspora pour qu’ils se réveillent et joignent le peuple rester au pays dans ce combat. Après tout, n’est-elle pas une géante qui s’ignore et à qui nous demandons aujourd’hui de peser de tout son poids ?

UN PLENIPOTENTIEL QUI S’IGNORE

Prouver que la diaspora Congolaise est un géant qui s’ignore est une démonstration facile. Selon la Banque Africaine de Développement (ci-après BAD) et pour le cas de l’Afrique dans son entièreté, « les envois d’argent des migrants africains vers leurs pays d’origine ont dépassé 60 milliards de dollars EU en 2012. C’est plus que les 56 milliards de dollars EU du total de l’aide publique au développement et que les 50 milliards d’investissements directs à l’étranger (IDE) ».

Cependant, à cause de la maffia et la désorganisation en RD Congo, le gouvernement du duo Kabila-Matata ne peut pas produire la valeur exacte des envois de fonds de la diaspora congolaise, mais nous pouvons extrapoler les chiffres en comparant avec les envois de ressortissants dans les pays africains relativement mieux gérés. Remarquez tout de suite que notre effort est juste de démontrer le poids et l’importance de cette diaspora — qui n’a presque pas un mot à dire dans le bradage de la démocratie acquise à fort prix du sang et trésor — est important.

Nous savons, selon toujours la même BAD, que le « Nigeria et l’Egypte représentent ensemble 64 % des envois de fonds totaux en Afrique avec respectivement 21 milliards $ et 18 milliards $ US en 2012 (lorsque les derniers chiffres du pays étaient disponibles). Le Soudan, le Kenya et l’Afrique du Sud reçoivent des États-Unis respectivement 1,4 milliard $, 1,3 milliard $ US et 1,1 milliard $ ».

Vu le nombre de 8 millions de Congolais vivant à l’étranger, nous pouvons dire que les paiements des Congolais via les institutions financières et en cache, peut au minimum avoisiner 2,5 à 3 milliards $ US par année. Si le pays était organisé et que ce montant était transféré par une banque précise, la diaspora aurait la plus grande Banque du Congo. Une puissance énorme vu que les investissements étrangers avoisinant les mêmes chiffres. Pourquoi alors les investisseurs ont-ils plus de poids que la diaspora au même taux d’apport financier ? La réponse est simple. Ils sont unis et protégés par la loi commerciale internationale. Mais est-ce une raison pour que la diaspora ne puisse exercer son poids dans ce rendez-vous historique du 20 Décembre 2016 ? Voilà pourquoi la diaspora doit se ramasser rapidement comme un seul homme et peser dans l’avenir du Congo.

En effet, tenant compte de sa contribution, si la diaspora Congolaise était une province de la RDC, elle serait l’une des provinces riches et la plus puissante de la République. Un atout important est que cette diaspora est pour la plus lettrée et avec de nombreux intellectuels et professionnelles qui se sont distingués dans beaucoup de multinationales. De ce fait, elle peut répondre à un mot d’ordre.

Pourquoi reste-t-elle impassible face au bouleversement cataclysmique qui s’annonce, créer en partie par des politiciens qui ne savent pas accorder leurs notes, faire des alliances et les respecter ? Comme vous allez le voir, la solution à cette question vaut 24 trillions USD en manque à gagner. De quoi contribuer à la poursuite de bonheur de chaque citoyen Congolais en vie aujourd’hui et les générations à suivre.

Pour nos lecteurs et les autres observateurs assidus de la politique Congolaise, nous devons affirmer que nos politiciens s’embrouillent pour de futilités. La politique est un sport full contact, de ce fait, les politiciens doivent s’aligner avec les vœux et desiderata du peuple ou se faire ejecter. Les enjeux sont excessivement importants. N’est-ce pas cette diaspora qui envoie les frais de minerval des enfants, les médicaments pour les membres de familles, les robes de mariages, les soins de santé ? Pourquoi pas demander à vos frères et sœurs au pays d’observer la date du 20 Septembre 2016 et 19 Décembre 2016 comme de dates charnières dans l’histoire du Congo et que les politiciens sans exception doivent respecter ?

A titre de rappel, la première date demande la convocation des élections et la deuxième date marque la fin du règne de Joseph Kabila. C’est donc le moment de Congolais de l’étranger de faire entendre leur voix. La section qui suit donne la genèse et les dangers imminents qui guettent la république et ses citoyens.

GENESE DE LA DISCORDE ET DU CHAOS

A peine que nous venions d’accéder à l’Independence, à Léopoldville (Kinshasa), une architecture politique bicéphale — héritée par copier-coller de la constitution Belge — gérait le jeune pays independant, entendez le Président Joseph Kasavubu et le Premier Ministre Patrice Lumumba. Ayant adopté un régime parlementaire, c’est Lumumba et sa coalition qui étaient majoritaires au parlement après les élections démocratiques à travers le pays. Cette situation ne pouvait pas durer. Profitant d’une clause dans la constitution, Kasavubu révoqua le Premier ministre — qui avait réellement gagné les élections. Ayant été conçu comme un régime parlementaire, c’est le Premier ministre qui avait préséance à une présidence purement protocolaire. Le Premier ministre Lumumba à son tour révoqua le président Kasavubu. C’était le début de la « Congolisation » (lisez désordre chaotique), une sorte de malédiction qui va hanter le RD Congo au 20 décembre 2016 et qui pourra durer plusieurs décennies. Si cela n’est toujours pas clair, lisez ce qui s’était passé et qui peut se répéter sous une nouvelle forme.

Dans une élection parlementaire du 13 Septembre qui devrait séparer Lumumba et Kasavubu, les élus du peuple s’étaient rangés derrière le très charismatique Patrice Emery Lumumba et lui donnèrent le plein pouvoir. Désemparé par ce vote de méfiance, le président Kasavubu nomma le colonel Mobutu comme Chef de l’armée. Au lendemain de sa nomination, c.-à-d.  Le 14 septembre 1960, le colonel Mobutu, commandant en chef de l’armée, déclara la « neutralisation des politiciens » —  une autre façon de parler d’un coup d’Etat. Ce fut le prélude des années tumultueuses dont les trames d’événements malheureux vont endeuillée la jeune république : Sécession Katangaise, Sécession de Kalonji au Kasaï, Sécession de Kashamura au Kivu, guerres de rébellion en 1964 et finalement le coup d’Etat de Mobutu le 24 Novembre 1965. Un jeune rescapé des ces années 1960s s’appelait Laurent Désiré Kabila. Il va se réfugier dans les montagnes de Fizi qu’il va surnommer Hewa Bora.

LE GRAND PALABRE NATIONAL

Avec la fin de la guerre froide, le maréchal Mobutu fut lâché par ses anciens patrons qui lui demandèrent d’ouvrir l’espace politique. Il y consentit dans un discours émouvant. C’est le climat de complaisance et positionnement personnel qui régna. Tout le monde pouvait se lever le matin et déclarer son parti politique, même s’il n’y avait que sa famille comme membre. Du coup, la malédiction de la « Congolisation » des années 1960 nous avait une fois de plus rattrapée. Il y aura une multitude de partis « alimentaires » qui fleurirent du jour au lendemain. La classe politique congolaise se distingua dans sa médiocrité. C’est fut une période sombre et nauséabonde qu'on ne peut retraverser sans se pinçer le nez.

Dans la course folle au pouvoir pour le pouvoir et positionnement personnel, la poule pondeuse d’Or, entendez la Gécamines, succomba par manque d’investissement et entretien de l’outil de production. La mine de Kamoto tomba et la nouvelle usine d’electrorafinage de Luilu à Kolwezi brula. La production de la Gécamines connut une chute vertigineuse.

Sur le plan politique, Etienne Tshisekedi, très populaire se distingua néanmoins par son radicalisme. Il fut nommé Premier Ministre trois fois et il perdra le poste trois fois de suite. Dans ce chaos politique, le maquisard qui avait échappé la période tempétueuse des années 1960 et en refuge pendant 28 ans dans les montagnes de Fizi refit surface dans la rébellion de l’AFDL qui balaya toute la classe politique sans exception.

 LES MEMES CAUSES CONDUISENT AUX MEMES EFFETS

A voir le ballet diplomatique à Kinshasa et le positionnement personnels de nos politiciens, il n’ya plus de doute que nous allons revivre un autre cauchemar malgré cette occasion unique pour sauver la démocratie, dont le prix, a été compter à plus de six millions de morts, nombreux massacres et viols. On a vu la promesse de Genval qui avait réuni un grand nombre de politiciens Congolais. Nous avons vécu le retour triomphal d’Etienne Tshisekedi. Mais, est-ce tout ? Le calendrier nous dit qu'il ne reste qu'un mois jusqu'au 20 Septembre 2016. Où est ce plan concret pour bouter le président Kabila dehors ? Quels sont les Qui, Quoi, Comment, Pourquoi et Quand de ce plan ?

Notre question à la diaspora Congolaise reste la suivante : Pensez-vous que les opposants Congolais ont déjà réfléchi stratégiquement comment "dégager" le président Kabila ? S’il ya un plan, ce plan ne marche pas ou ce plan n’est pas cohérent. Nous assistons au même démon de la « Congolisation » des années 1960. Les opposants courent derrière l’ex-gouverneur du Katanga Moise Katumbi dès qu’il a le vent en poupe. S’il semble être bloqué par les faux procès juridiques, c’est derrière Etienne Tshisekedi que nous voyons les opposants. Vrai ou faux la course vers une primature fictive serait encours, oubliant que Kabila consulte les caïds de la région non pas pour démocratiser mais les émuler pour s'assoir indéfiniment sur le pouvoir.

 Une expression chinoise dit que quand vous dégainez votre épée vous ne pouvez pas la rengainer sans voir du sang. Loin de prôner la violence, cette expression veut tout simplement dire que les mots doivent avoir de conséquence. Le préavis doit signifier qu’au 20 Décembre 2016 Joseph Kabila doit partir. Mais il faut un plan et Etienne Tshisekedi doit se transcender, réunir au minimum Moise Katumbi et Vital Kamerhe et leur céder les initiatives, vue la réalité de son âge — sans impacte sur la pondération de l'UDPS dans l'équation. S'il le fait, le peuple Congolais lui restera redevable et entrera par la grande porte dans le panthéon de l'histoire de la RD du Congo.

De ce fait, nous demandons à la diaspora de bien peser chaque mot et action venant des leaders de l’opposition et les pilonner s’ils commencent à virer du « Kabila Dégage » ou « préavis du 20 Décembre 2016 » vers une soit-disante solution apaisée au delà de 2016.

L’ARTIFICE DES ENROLEMENTS ET VOTE DES CONGOLAIS DE L'ETRANGER

Un argument si fallacieux que l’on se demande finalement si nos dirigeants avaient appris un cours élémentaire en statistique ou observé leur maman préparer à manger. Le geste est très fréquent du Nord au Sud et de L’Est à l’Ouest. Pour savoir que le plat est salé dans la marmite de cuisson, nos mamans prenaient soit une petite cuillère où soit le point de l’index pour goutter. Remarquez qu’elle ne terminait pas 50 %, 60 % ou tout le repas pour savoir que le plan était bien salé. Revenons maintenant en statistique. Quand il y a un échantillon scientifique, c’est-à-dire aléatoire — une marmite bien mélangée —, une bonne portion de la population peut produire le souhait du peuple.

Ceci veut tout simplement dire qu’il faut privilégier la qualité et non la quantité des electeurs. Les nouveaux majeurs et les Congolais de la diaspora n’ont pas à voter pour que les élections soient crédibles. Ils auront les temps de le faire aussitôt qu’il ya un Etat de droit. C’est un subterfuge et nous commençons à voir certains leaders tomber dans ce piège.

On peut faire les élections avec le fichier actuel « aseptiser » par l’OIF ou d’autres experts. Avec l’assistance des nos partenaires étrangers, on peut couper le délai de 6 mois en 3 mois avec la technologie et en doublant ou triplant les effectifs. C’est donc une fausse échappatoire, un piège tendu par la majorité présidentielle. Les nouveaux majeurs tout comme les Congolais peuvent attendre pour sauver la constitution et le pays. Restons vigilants.

LES ANCIENS DEMONS

Nous comprenons le réflexe régional qui persiste malgré les mariages inter régional et tribal. Les Balubas voudraient que Tshisekedi prenne le pouvoir en vue de cueillir quelques dividendes régionaux et les postes ministérielles. Il en va de même au Katanga ou l’on voudrait garder le pouvoir après Kabila, et le grand Kivu qui se croit redevable vu la facture payer pour la république et/ou l’on suit de trop près la trajectoire de vital Kamerhe. On comprend également que dans les anciennes provinces de l’Equateur et Orientale, on espère encore que Jean-Pierre Bemba pourra resurgir sur la scène politique.

En notre humble opinion, c’est bien là un faux raisonnement. C’est un raisonnement fondé dans le concept qu’il ne peut y avoir de mobilité sociale verticale que si un frère ou un ami est au pouvoir. On oublie que nous sommes assis sur 24 trillions USD qui peuvent garantir la poursuite de bonheur et une vie confortable à tout Congolais qui veut bosser dure et utiliser son talent. Devons-nous rappeler aux politiciens que le peuple Congolais s’attend au vrai changement ? C’est-à-dire un Etat de droit et que les détourneurs de fonds publics devront répondre de leurs actes et qu’il y aura des interpellations des gestionnaires de l’Etat pour expliquer certaines décisions et dépenses. Appelez-nous « rêveur », mais c’est bien de ce Congo-là que l’on rêve et qui garde la diaspora sur le qui-vive.

UNE IMPROBALITITE POSSIBLE

Le spectre de la « Congolisation qui a refait surface deux fois s’annonce. Et, à cette allure, nous ne serons pas surpris de voir un outsider (un cheval noir) parachuter sur la scène politique et séparer une fois de plus les politiciens. Comme le colonel Mobutu l’avait fait en 1960 et 1965, il n’est pas impossible qu’un autre militaire le fasse.

Dans ce scénario, le compteur démocratique serait remis à Zéro. Tshisekedi retournerait passer ses derniers jours en Belgique et il en va de même pour l’ex-gouverneur du Katanga Moise Katumbi. Quant à Vital Kamerhe, il pourrait bien se retrouver professeur d’Economie quelque part en train de caresser ce que le Congo pouvait devenir.

 CE QUE LE SOUVERAIN PREMIER DEMANDE

La population congolaise est prête à faire le dernier sacrifice s’il le faut, pour se libérer et jouir des richesses dont le Bon Dieu avait nanti leur pays. Les croques en jambes que se font les politiciens laissent beaucoup à désirer. Le temps n’est plus l’allié de leaders Congolais. Bientôt les Jeux olympiques vont se terminer. Le Congres américain va retourner en session où les attend le dossier brulant du Congo. D’après nos sources, le Secrétaire John Kerry avait chargé le président Sassou Nguesso de rapprocher les différents groupes en vue d’éviter l’hécatombe qui pointe à l’horizon.

Une erreur grave du Secrétaire d’Etat américain, car on voit mal un dictateur conseiller à un autre dictateur à ne point poser les actes qui le maintient au pouvoir. Cela veut tout simplement dire que le Congres américain va s’imposer et forcer le Secrétaire John Kerry de faire ce qu’il a toujours évité. Mais il ya un préalable pour que le Congres passe à l’action.

Les Congolais doivent prendre la rue et demander les élections au 19 Septembre 2016. Tous les leaders doivent en ce moment précis activer leur base pour la manifestation du 20 Septembre 2016. Il en va de l’avenir du pays. Les leaders politiques qui croient qu’il faut plaire au comité de facilitateurs doivent regarder les élections américaines. Les insultes et insinuations fusent de partout. Pour conquérir le pouvoir, l’opposition doit enlever les gangs et se battre à poing nu et ferme. Ce sont les marches dans la rue et l'organisation de villes mortes qui doivent être prioritaire. En toute réalité, c'est la majorité présidentielle qui a besoin de négociations. De ce fait, comme il ne reste que quatre semaines, les préparatifs de cette marche doit se passer en parallèle des entretiens avec les facilitateurs.

Disons tout de suite qu'une alliance ne veut pas dire une amitié. Le peuple veut voir ses quatre grands leaders ensemble et faire table rase pour sauver la nation: Etienne Tshisekedi, Moise Katumbi, Vital Kamerhe et dans une certaine mesure Jean-Pierre Bemba. Cependant, nous comprenons l'indisponibilité d’Etienne Tshisekedi et de Jean Pierre Bemba. Mais, le reste de tous les jeunes leaders doivent marcher dans la rue — Félix Tshisekedi compris.

Nous concluons en citant la sagesse qui dit que « le parfait ne doit pas être l’ennemi du bon ». On ne doit pas sacrifier la constitution dans la poursuite des élections parfaites.  Aussi, Le peuple s'attend désormais que les leaders politiques adoptent leur langage et leurs aspirations. Tout autre leader que Joseph  Kabila comme président après le 20 décembre 2016

A bon entendeur salut

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