Flash, Flash, Enquête (Suite) : La main basse de Paul Beveragi sur le FC Lupopo et la MCK Rebaptisée NB Mining

Nous avions présenté les résultats de notre enquête sur M. Pascal Beveragi dans un article publié dans trois de nos médias en date du 11 mai 2019. Après trois mois, nous nous demandons toujours où est l’outrage des autorités compétentes à Kinshasa.

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Nous allons détaillés, comment M. Paul Beveragi avait, dans son premier acte, rebaptisé la MCK en NB Mining et comment il a vidangé cette compagnie de toute substance, prenant de dettes au nom de la compagnie, rapatriant le profit et puis liquidant la compagnie.

Nous allons aborder le deuxième acte de M. Pascal Beveragi, qui avec la complicité de certains compatriotes et pour de gains personnels, ont permis à ce dernier de concourir à la présidence du FC LUPOPO, ignorant le danger que représente M. Pascal Beveragi. Ces dangers ont été confirmés par les fanatiques du FC Lupopo dans la vidéo ci-contre.

Les supporteurs du FC Saint Éloi Lupopo dénoncent la barbarie perpétrée chez maitre Muyambo par des fanatiques recrutés par monsieur Pascal Beveragi. Ils dénoncent le fait que Pascal Beveragi « est venu prendre les commandes du FC Lupopo pour cacher le forfait qu’il avait commis contre Moise Katumbi Tchapwe ».

En fin, nous allons brosser le profil de deux acolytes de MM. Beveragi qui opèrent en interne et externe dans les malversations et montages financiers de ce que ces truands à col blanc font avec impunité en RD Congo. Nous allons introduire pour la première fois dans le lexique congolais, le mot « capitaliste vautour » pour tirer une fois de plus, une sonnette d’alarme sur des aventuriers qui désemplissent l’assiette fiscale de la RD Congo.

Le Capitaliste Vautour

Les capitalistes vautours sont des investisseurs, généralement sans scrupules, qui acquièrent des entreprises en difficulté dans l’espoir de les rendre plus rentables afin de les vendre à terme. En raison de leur nature d’investissement agressive et des méthodes utilisées pour rendre les entreprises plus rentables, les vautours capitalistes sont souvent critiqués. Le problème avec Paul Beveragi est qu’il n’est pas un vrai investisseur, et nous allons même le démontrer, qu’il ne peut même pas être classé comme un Vautour Capitaliste. La raison en est simple et nous allons le répéter, il fait partie de la Mafia Corse.

Avant le départ de Moise Katumbi et sa fameuse allégorie de troisième penalty, il y avait une compagnie fleurissante dans la sous-traitance minière au Katanga qui s’appelait MCK et qui appartenait à l’ancien gouverneur du Katanga, Moise Katumbi. Après la chute aux enfers de la SKM de la Gécamines qui s’occupait de travaux de terrassement, MCK avait comblé le vide, permettant à la production du cuivre et du cobalt de rebondir et de classer la RD Congo comme le plus grand pays exportateur du cuivre et cobalt du monde.

Vous pouvez ne pas aimer Moise Katumbi qui fut le propriétaire de MCK, mais l’honnêteté intellectuelle oblige de reconnaitre que l’avènement de MCK était un point d’inflexion ascendant, dans la courbe de la production du cuivre congolais.

A titre de comparaison, nous avions consulté le niveau de payement de MCK au niveau du « guichet unique », entendez IPR, INSS, ONM and INPP. Le niveau de payement de MCK sous la gestion de Moise Katumbi était à environ, 500,000 USD et la TVA (taxe en valeur ajoutée) équivalait à 1.500.000 USD. Bref un minimum de 2.000.000 USD remplissait régulièrement l’assiette fiscale de la RD Congo et par conséquent, les comptes du trésor public.

Par contre depuis 2016 jusqu’aujourd’hui avec la NB Mining, une métempsycose de MCK sous Pascal Beveragi, la contribution au guichet unique n’est plus qu’à 50.000 USD et la TVA à 60.000 en 2018. Si les agents de la DGRAD sont aveugles ou ils ont un problème d’arithmétique élémentaire, nous allons expliquer en terme de base ce qui se passe :

Primo : La même compagnie, sous la mafia Corse, a cassé sa contribution mensuelle de 94.5 %. Ces truands sont en train de vidanger une compagnie de droit congolais en plein jour, au vu et su de tous, y compris le PGR Numbi ! Ceci est une signature de la mafia, Cosa Nostra ou Maffia Corse.

Secundo : En terme de travail, sous MCK, il y avait 2.000 travailleurs et sous NB Mining, le chiffre est tombé de jusqu’à 900 une attrition de 65 % de nos frères, qui sont pour la plupart de responsables de famille. Ceci est une signature du « Capitalisme Vautour ».

Tertio : La masse salariale sous MCK variait entre 3 et 4 millions USD mensuellement et maintenant, cette masse salariale de nos frères congolais a été cassée de plus de la moitié jusqu’à 1.500.000 USD, soit une chute de 50 % à 62.5 %

Le Schéma de Piste de Pascal Beveragi

Pascal Beveragi a créé une société-écran, appelé CGO, qui est logé dans les enceintes mêmes de la NB Mining. Parmi les contrats en cours dans la sous-traitance minière, citons la Ruashi Mining. La NB Mining a pratiquement le monopole de 80 % de la Ruashi Mining ; 10% à Kanfundwa et 10% à Tenke Fungurume.

Aussitôt que le verdict avait été rendu au tribunal de Paris, Pascal Beveragi a procédé à la liquidation de NB Mining l’année passée à la date effective du 3/9/2018, laissant une coquille vide et vidangée de toute substance.

A la pression de créditeurs, il fut appel à Monsieur Mwema pour jouer le rôle de liquidateurs. Pour ce qui ne connaisse pas ce « kuluna » col blanc, Monsieur Mwema est un ancien de la Gécamines et un professeur à l’UNILU.

C’est lui que Paul Beveragi a embrigadé pour que les créditeurs (les banques, etc.) perdent leur argent dans cette liquidation, qui à vrai dire, a siphonné les biens du NB Mining. Un crime dans n’importe quel pays doté d’un État de droit. Il ne le ferait pas chez lui en France ! Il serait en prison !

En effet, il prenait des espèces sonnantes et trébuchantes, corrompant les autorités gouvernementales. Tous les bénéfices étaient envoyés en dehors de la RD Congo.

La liste non exhaustive des créanciers malheureux de NB Mining est les suivants :

1. LA BCDC pour 3.000.000 USD ;
2. LA BGFI et UBA  pour un prêt de : 5, 000, 00 USD
3. La société Auto Lubumbashi, des Libanais : Un prêt de 3.000.000 USD
4. Une dette de 5.000.000 USD pour tous les restes de fournisseur.

L’Equipe de ce Gangstérisme Financier

Nous traversons l’atlantique pour chercher la sagesse auprès du plus grand joueur de basketball de tous les temps, Michael Jordan qui avait déclaré : « Le talent gagne les matchs, mais le travail d’équipe et l’intelligence gagnent les championnats. » Il en va de même dans les affaires, quand bien même il s’agit de la mafia ou du Capitalisme Vautour.

Quelle est l’équipe de M. Pascal Beveragi dans ces crimes financiers ? Qui sont les spécialistes en interne et externe ? Qui fait quoi dans les montages financiers ?

1. Laurent Duboss : Le mauvais génie derrière cette manipulation, qui agence et orchestre en interne. Il est directeur financier de Pascal Beveragi. Comme nous allons le voir dans les paragraphes qui suivent, Laurent est un personnage aguerri dans l’art de manipulation financier. C’est un génie, hélas, dans le mauvais sens !

Laurent Duboss réside au Congo depuis 2013. Il avait travaillé pour le groupe Bazano dans le même montage financier qui avait causé une fuite de capitaux de 1 milliard de dollars USD dans le deal entre Bazano et Glencore, soit un quart du budget national de la RD Congo. Bien entendu, Joseph Kabila était dans le coup. Comme vous allez le voir, son palmarès est trop riche.

Laurent Duboss se retrouve dans un autre montage de Necotrans qui a amené au deal de NB Mining. Necontrans avait acheté MCK en novembre 2015. Après avoir fait le montage financier pour l’achat de la MCK au Congo, il est récupéré par Pascal Beveragi au mois de mai 2016 comme chef financier de NB Mining.

Laurent Duboss corrompt l’ANR Kolwezi Likasi, Lubumbashi chaque mois pour le compte de Paul Beveragi. C’est lui qui avait fait la présentation de la NB Mining, et une enveloppe spéciale quand Felix était passé à Lubumbashi. Pascal Beveragi avait remis cette enveloppe spéciale au nouveau DG de l’ANR, Justin Inzun Kakiak, pour le compte de Felix Tshisekedi Tshilombo. Une histoire de déboulonner à son propre profit ?

2. Samuel Opare : Il est ghanéen et c’est le DG de la compagnie. Mais il est juste un épouvantail, un masque, une façade qui cache les crimes financiers que Laurent Duboss opère pour les comptes de la NB Mining, CGO et la multitude de compagnies-écrans en toute impunité en en RD Congo.

3. Orphée Tshimbadi Sangudia: Il est diplômé de droit économique et social de l’université de lubumshasi et il est au barreau de Lubumbashi depuis 2008. Il était membre cofondateur de pour la défense des enfants dans le monde. Il est également détenteur d’un master en Gestion de l’Université de paris et d’un exécutif MBA à HEC à Paris. Il est membre du cabinet d’avocat « Tshimbadi Law Firm » depuis février 2018. Ce cabinet existe depuis longtemps, car ça appartenait à son père.

C’est Orphée qui s’occupe de tout ce qui est corruption politique des autorités à Kinshasa. Il fait tout ce qui est comme justificatif. Il corrompt les différents responsables de l’administration Congolaise. Cela soulève deux questions fondamentales :

• Comment un jeune homme plein d’avenir et avec un tel cursus académique doit-il se prostituer devant la mafia Corse ?
• Pourquoi Orphée Tshimbadi Sangudia a-t-il trahi son peuple et sa nation ?

4. Paul Beveragi: né le 21 mars 1966. Il est marié à Lettucia, du vrai nom de Lettucia Fiori. La société avait été créée en 2006 et n’avait qu’un chiffre d’affaires de 3.000.000 USD et une poignée de travailleurs en Haute Corse.

En effet, nos recherches ont montré que ce sont de mafieux qui n’étaient pas riches chez eux, mais qui se sont enrichi avec les montages financiers en RD Congo et au détriment du de l’assiette fiscale de contribuables congolais. Une évasion fiscale qui est punissable devant la loi.

5. Mathieu Gilbert Octave Casalonga : Necotrans l’avait mis comme président du Conseil de la NB Mining. C’est un gestionnaire d’entreprise avec mandat. Une gymnastique que les gens au dossier sale utilisent pour se cacher et brouiller leur malversation financière. Comment une compagnie avec 5 salariés en Haute-Corse se fait-elle prévaloir en RD Congo comment un grand patron ?

Cette aliénation mentale de Congolais doit prendre fin. Par ce qu’un homme est blanc, articulé et parle bien français, on pense qu’il a un passe et un crédit sans reproche. On ne saurait pas construire un État de droit si le président arrive à accueillir de tels acteurs et accepte les enveloppes tendues par la gangrène qui ronge le tissu économique de la RD Congo.

A très bientôt