FLASH, FLASH, FLASH !!! — Kabila envoie des sbires pour achever le gouverneur du Katanga, Moise Katumbi Tchapwe

Un autre jour, un autre complot, une autre tentative d’assassinat, des enlèvements à Béni en République Démocratique du Congo. Vraiment, un climat macabre et morose, entretenu au sommet du pouvoir et qui plane sur le Congo. Les Congolais doivent encore endurer ce climat pendant 517 jours, 13 heures et 29 secondes.

En dernière minute, il nous revient, selon une indiscrétion obtenue à partir de nos sources, qu’un commando a été diligenté à Lubumbashi par Joseph Kabila afin de procéder à l’élimination physique du Gouverneur Moïse Katumba Tchapwe. En date du 07-15-2015, Congovox avait dévoilé une autre machination criminelle, montée au très haut sommet de l’Etat contre le même gouverneur du Shaba. La machination consistait à falsifier les bordereaux de versements des régies financières au profit du gouverneur Moise Katumbi. Mais la politique de dysfonction instauré par l'Etat, ayant ses revers de médaille, l’ANR Lubumbashi, n’était pas au courant du complot monté dans la maison civile du président Kabila à Kinshasa. Nos confrères de la presse en ligne avaient reçu la même information et l'avait devoilé simultanément. En ce jour, aucun démenti n'a été apporté par le gouvernement.

Les observateurs du Congo se demandent dorénavant, pourquoi le président est-il animé d’une si grande haine viscérale contre ce gouverneur populaire du Katanga, qui à ce que l’on sache, ne s’est toujours pas prononcé sur son avenir politique et qui a délibérément respecter les prescrits de la constitution sur le découpage ?

Ne peut-on donc pas accepter d’avoir de points de vue différents sans attenter à la vie de l’autre ? Est-ce qu’avoir de différence d’opinion justifie une élimination physique ?

Ce commando, d’après notre informateur, était constitué de trois jeunes militaires originaire du Sud Kivu, qui faisait partie du contingent déployé dernièrement au Katanga par le Président Kabila. La conscience agissant, un des membres du Commando s’est confié à une dame qui à son tour a vendu la mèche à l’un de nos représentants. Du fil en aiguille, Congovox s’est empressé d’en informer le public congolais.

Une chose est vraie et le président Kabila le sait, même si on lui permettait de briguer un troisième mandat, il échouerait lamentablement, tellement il est impopulaire. Mais, pensait-il, un instant, qu’il pouvait attenter à la vie du fils bien-aimé du Katanga sans aucune réaction adverse de la population à travers le Congo ? Est-il aveugle ou obtus ?

Est-ce que le nouveau plan est de provoquer des émeutes populaires pour maintenant justifier un état d’urgence et se maintenir au-delà du 16 Décembre 2016 ? Il ne faut pas être savant pour entrevoir ce qui se serait passé au Katanga si son forfait avait réussi et comment l’effet domino se propagerait et embraserait tout l’Est avant d’être relayé par les habitants de Kinshasa qui le vomit et qui n’attendent que la dernière goutte, événements qu’il aurait du mal à contenir et qui l’emporterait illico presto.

Ayant peur et anticipant la réaction des Katangais, à la lumière de décision impopulaire pour découper cette province riche du Congo, dont les originaires affichent en majorité un refus total, Kabila avait positionné ses troupes au Shaba. Dans notre article du 22-06-2015, nous avions mentionné un mot sur la militarisation du parc de Kundelungu. Est-ce que c’est cela la justification de troupes de choc à Kundelungu pour mater la population Katangaise en cas de forfait envers l’un de leurs fils bien aimé ?

Comme c’est connu de tous, ce découpage est basé sur un vaste projet de pillage systématique des richesses de cette province ! Une firme américaine de Wall Street dont nous allons taire le nom, a estimé le coup entre 740 000 000 et 1 000 000 000 (lisez sept cent quarante millions et un milliard d’USD), que le Congo n’a pas. N’ayant pas mis de côté le budget nécessaire pour implémenter le découpage, le découpage est réduit à une aventure destinée à échouer.

Comme cette entreprise américaine l’avait remarqué, le Congo est le 168e sur 182 au point de vue de la corruption, dispose seulement, entre 80,000 et 100,000 points d’accès à l’internet — un chiffre minable — pour une population de plus 70 millions d’habitants ; dispose d’environ 2,500 kilomètres de route praticable. N’est-ce pas un gâchis, une priorité mal orientée, rien que pour prolonger le mandat de Kabila ? Que va-t-il se passer après ?

En bien, comme nous l’avions déjà souligné dans un de nos articles précédents, le satrape de Kinshasa, à défaut de procéder à des arrestations des opposants politiques les plus irréductibles — car, son modus opérandes  est déjà mis à nue — il a décidé de changer de fusil de l’épaule. Que tous les opposants ouvrent les yeux. Vous êtes tous dans le viseur.

Ainsi donc, nous appelons les membres de l’opposition à la vigilance et nous interpellons une fois de plus, la Communauté internationale pour qu’elle puisse déployer des observateurs sur le terrain, car, l’homme est décidé d’en finir avec ceux qui lui empêche de jouir de l’héritage lui légué par son défunt Père. Quant à nous, nous restons vigilants, en appelons au Peuple congolais pour qu’il redouble sa vigilance.