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Félix Tshisekedi et  Vital Kamerhe

Flash, Flash, Flash: Secrets dans les Placards: Les cadavres de la gestion Tshisekedi-Kamerhe remontent à la surface

Juste avant de s’envoler pour New York pour assister au sommet sur le climat qui se déroule en marge de la 74ème assémblée générale des Nations Unies, le Président Félix Tshisekedi s’est fendu d’une interview mémorable sur TV5 International. Les déclarations du Chef de l’Etat congolais ont laissé tous les observateurs sans voix. A la suite de cette interview, la bien nommée République Démocratique du Congo s’est d’un seul coup transformée en République Affairiste du Congo…

Félix Tshisekedi a été obligé de faire un exercice d’équilibrisme sur un fil de nylon

Pris en étau entre le Président Kabila qui a exigé de son partenaire la plus totale soumission et son encombrant allié dans CACH, Vital Kamerhe, cité dans l’affaire de détournement des 15 millions de dollars issus du paiement de pétroliers, Félix Tshisekedi a été obligé de faire un exercice d’équilibrisme sur un fil de nylon. Assurément, le poids et la stature du nouveau maître du Congo ne conviennent pas à cet exercice !

En 45 minutes, le Chef de l’Etat congolais a renoncé à l'audit de la Gécamines afin de ne pas être accusé d’harcèlement sur Albert Yuma. Il a blanchi les généraux des FARDC. Il a lavé de tout soupçons les personnalités sanctionnées par la Communauté Internationale. Il a blanchi le milliardaire Dan Gertler de toute accusation. Il a mis un voile sur toutes les poursuites judiciaires ayant trait au passé en considérant qu’il y a plus important à faire pour le Congo. Clou du spectacle, le président Congolais a sanctifié l’affairisme ambiant qui caractérise les premiers mois de gestion de la République sous son régime en instituant au grand dam de tous ceux qui luttent contre la corruption en RDCongo un degré de tolérance pour les combines baptisée en lingala « Cop », diminutif de coopération !

Il a lavé Kamerhe de toute accusation de détournement de denier public en confirmant aux journalistes et téléspectateurs médusés que les rétro-commissions étaient légales au Congo.

En ce qui concerne son directeur de cabinet, Félix Tshisekedi s’est employé à un véritable bouche à bouche afin de sauver son allié et collaborateur qui est directement cité par l’Inspection Générale des Finances dans son rapport. Avec un ton de sincérité déroutant, le Chef de l’Etat a réaffirmé toute sa confiance dans son directeur de cabinet. Il a lavé Kamerhe de toute accusation de détournement de denier public en confirmant aux journalistes et téléspectateurs médusés que les rétro-commissions étaient légales au Congo. A la question de savoir si le montant des 15 millions était bien rentré dans le compte du Trésor Public, le Chef de l’Etat a été trahi par une  légère seconde d’hésitation, comme quoi il reste un brin de scrupule dans le personnage.

En menant enquête, il revient que la veille de cette interview, Mme Kamerhe qui avait fait le déplacement de Bruxelless a rencontré le Chef de l’Etat congolais afin de lui faire savoir qu’un lâchage de son mari conduirait inévitablement à des conséquences fâcheuses pour tout le monde. Elle faisait savoir élégamment que la divulgation à la presse des éléments compromettants de la gestion clanique serait la réponse immédiate si Félix Tshisekedi ne calmait pas la meute lachée contre son ami Vital Kamerhe. Une première salve avait été lancée la veille  de la rencontre par le clan Kamerhe sur les réseaux sociaux avec des lettres de paiements en faveur d’une société appartenant à Patrick Tshisekedi. Pour sûr, Vital Kamerhe ne manque pas de munitions contre Félix et les nouveaux millionnaires issus pour la plupart du Kasai.

Dans son rôle de déminage, Hamida Kamerhe avait pris soin d’emporter avec elle plusieurs preuves des paiements effectués aux proches du Chef de l’Etat et aux membres de sa famille. Or, dans le même temps, par un concours de circonstances malheureux, une vidéo faisait le tour des réseaux sociaux montrant Christian Tshisekedi au volant de sa nouvelle Ferrari. Il n’en fallait pas plus pour agiter la toile sur l’affaire du détournement des 15 millions USD quand les Congolais vivant en Belgique se rappellent que quelques mois avant d’accéder au pouvoir, le clan Tshisekedi émargeait au CPAS et à la soupe populaire.

En retraçant les retraits opérés par les agents chargés de la gestion de la commission pétrolière, il apparaît que les Tshisekedi se sont taillés la part du lion dans la répartition des 15 millions USD. Si 20% de ce montant était effectivement demeurés entre les mains du Directeur de cabinet, le reste a servi a réglé les frais de ménage de la nouvelle fratrie présidentielle. Lors de leur entrevue, Hamida Kamerhe n’a pas manqué de le rappeler au Chef de l’Etat.

Ces 15 millions USD ne sont que la partie visible de l’iceberg

Devant cette bombe à fragmentation que constitue cette « cop » transformée par la voix présidentielle en rétro-commission légale, Félix Tshisekedi a été contraint de parer au plus pressé en promettant à Mme Kamerhe qu’il s’emploierait à défendre son mari lors de l’interview de TV5. Ce qu’il fit brillamment. En suscitant au sein de ses partisans et de tous les Congolais la plus grande désillusion… Car ces 15 millions USD ne sont que la partie visible de l’iceberg. De la gestion accablante des 8 premiers mois du régime, les cadavres remontent à la surface.

D’autres révélations sont à venir !

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