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Le Quatrio de Tricheurs: Corneil Nangaa, Aubin Minaku, Ramazani Shadary, Mova Sakanyi

Fraude électorale : Comment Nangaa, Mova, Minaku et Shandary ont été pris la main dans le sac

Un des diacres de la messe noire célébrée par les Bonzes du PPRD, sidérée par l’ampleur des dégâts en prévision de l’adoption tortueuse de la fameuse loi électorale et se rappelant de la fameuse date du 15 janvier 2015, date au cours de laquelle le Peuple congolais s’était levé comme un seul homme pour manifester contre un projet de changement de la Constitution, au prix de son sang, a décidé de mettre à la place publique, l’écho sonore des débats confidentiels survenus au sein de leur Parti.

Quelle initiative louable pour ce Monsieur qui a sur le bord retrouvé les vertus de la Citoyenneté ? Le Peuple lui sera reconnaissant et au moment venu, tiendra compte de son acte somme toute héroïque.

Quand Dieu sonne le glas d’un régime, il devient difficile de convaincre même dans son propre Parti Politique. Les Députés du PPRD en ont marre et personne ne veut hypothéquer son assise populaire autour des tripatouillages.

Il faut à tout pris faire passer la loi électorale en plénière de l’Assemblée Nationale. Pour ce faire selon les instructions de « l’Initiateur de notre Parti » (dixit Mova Sakanya), il faut se préparer en conséquence.

Il y a quelque temps, le Peuple Congolais avait été surpris de constater la présence du Vice-président de la CENI dans une messe noire présidée dans la Ferme de Kingakati appartenant à Joseph Kabila. Ce jour là, Monsieur Kantima ne s’est pas gêné de se faire photographier à côté du Chef de l’Etat, L’Autorité morale du PPRD comme pour confirmer son allégeance à ce Monsieur. Il a juste oublié qu’il était Vice-président de la « COMMISSION ELECTORALE NATIONALE INDEPENDANTE » (CENI).

Acte 1 : Le sacro-saint principe de la neutralité de cette institution citoyenne venait d’être violé au grand jour. L’élément sonore ci-haut posté nous démontre si besoin était encore de le prouver qu’effectivement, il se prépare une tricherie à grande échelle avec la bénédiction cette fois-ci de Sieur Naanga, Président de la CENI.

Ce dernier dont la présence remarquable n’est pas passée inaperçue lors de la deuxième messe noire célébrée en présence des Bonzes du PPRD à l’exception de l’Initiateur de ce Parti est venu cogiter avec ses alliés sur la meilleure façon de faire adopter une loi électorale « favorable à la Majorité ».

Acte 2. En auditionnant cet élément sonore de première main, il se tire quelques conclusions et non des moindres.

Primo. Les Bonzes du PPRD reconnaissent que le vent ne leur est pas favorable ;

Secundo. Ils reconnaissent que la période choisie pour lancer cette opération suicidaire ne leur est pas favorable ;

Tertio. Ils reconnaissent que cette loi leur sera favorable en cas de son adoption pour ne pas disparaître de la scène politique congolaise ;

Quarto. Ils doutent de sa consistance pour emballer non seulement leurs propres Membres du PPRD mais également leurs Alliés ;

Quinto. Ils se préparent pour introduire des mécanismes de tricherie pour aboutir à leur fin ;

Sexto. Ils réaffirment qu’il faille de l’argent donc, la corruption pour obtenir la Majorité dans ce processus de vote ;

Septimo. Ils se méfient de leurs Alliés qui au fond, ne représentent rien mais qui se taille la part du lion dans le partage du « gâteau » lors de la Gestion de la République ;

Octimo. Ils reconnaissent sans rire qu’ils sont à la base de la création des Partis Politiques Satellitaires et Alimentaires pour le besoin de la cause du Satrape de Kinshasa ;

Novimo. Ils confirment qu’ils contrôlent de bout en bout la CENI  avec la fameuse « Machine à voter » inventée par Cornel Nangaa

Decimo. Ils confirment qu’ils ne font pas confiance à leurs Alliés de la Majorité Présidentielle et qu’il faille s’en défaire pour éviter, le moment venu, le partage du gâteau (sic) ;

Undecimo. Ils confirment qu’en procédant sans tricher, ils n’auront aucune chance pour faire voter cette loi électorale.

Ce pouvoir a publié suite à la pression nationale et internationale un calendrier électoral, promettant ainsi d’organiser des élections transparentes, équitables et démocratiques jamais organisées dans ce Pays.

Lors de la dernière réunion du Gouvernement terminée en queue de poisson suite à une objection d’un des Ministres qui  a énervé le Président de la République, il s’agissait de revoir la carte d’électeur pour introduire la mention faisant état du Référendum. Comme dans ses élans colériques habituels sans respects à son auditoire, Monsieur Joseph Kabila s’est levé et a claqué la porte en nous rappelant le feuilleton avec Feu le Ministre Nimy, vieux Boul.

avant de quitter la salle, dieu le père a rappelé qu’au sein du Gouvernement, il ne pouvait y exister de Majorité et ni d’opposition. Tout le monde devait apprendre à dire amen. Nous avions eu droit à un compte rendu au fond falsifié, car, quand Joseph Kabila a claqué la porte, c’est le premier point à l’ordre du jour qui était en discussion après l’exposé du Ministre de l’Intérieur, Shadary sur le processus électoral. Cette réunion n’a pas connu de fin élégante.

Cet épisode est rappelé, car la scène relatée dans cet écho sonore n’est que la suite de la réunion du Gouvernement. Au fond la hantise de Joseph Kabila est d’étudier comment garder contre vents et marées le pouvoir.

La Communauté Internationale et à sa tête les Etats — Unis d’Amérique viennent d’avoir des preuves qu’en face d’eux se trouve un pouvoir voyou, illégitime et illégale qui n’est pas prêt à conduire à sa fin un processus électoral sain.

Le Peuple Congolais découvre aujourd’hui qu’on veut de nouveau lui voler son suffrage par une cohorte des hors-la-loi. Que faire devant ce tableau qui présage de la crise qui se profile à l’horizon ?

C’est ici que le testament d’Etienne Tshisekedi doit être rappelé  à haute voix:

« LE PEUPLE CONGOLAIS DOIT SE PRENDRE EN CHARGE ET CHASSER CE DICTATEUR ET SES AFFIDES ».

  1. Tous les hommes politiques à l’étranger doivent revenir au pays pour combattre à côté du peuple.
  2. Tous les prisonniers politiques et d’opinion doivent être libérés.
  3. Le peuple doit se lever pour barrer la route à cette nouvelle tentative de spoliation de ses droits.
  4. L’armée du peuple doit désormais choisir son camp, celui du peuple.

Mugabe vient d’en payer les frais.

 

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