Haley Barbour — Lobbyiste de Kabila : Trump est un « magnifique doigt-phallus » à l’établissement, par Geoff Pender

Ceux qui sont branché sur la politique de la DR Congo et le plan de Kabila pour « glisser » son mandat au-delà de décembre 2016, savent que leur stratégie passe par la firme BGR de l’ancien gouverneur du Mississippi et poids lourd républicain Haley Barbour a Washington.

Il se fait que ce dernier avait fait de commentaires déplacés vis-à-vis de Trump quand ce dernier était moins favori dans les sondages, ceux qui connaissent Donald Trump savent l’importance que ce dernier accorde à la loyauté. Va-t-il succomber à l’offensive de charme après-élection de ce dernier ? Qu’en sera-t-il de ces 875,000 US que Kabila a payés sa firme pour défendre sa cause à Washington ?

Disons en passant que c’est le même Haley Barbour qui avait appelé les politiques de président Barack Obama « tar babies » (« bébés en goudron ») lors d’une conférence téléphonique postélectorale pour les clients de son cabinet de lobbying.  Ce n’est pas tout.

« La vie est une série de choix… je ne sais pas tout ce qu’il [Donald Trump] va faire, et je ne suis certainement pas d’accord avec lui... Mais je sais ce qu’elle [Hillary Clinton] va faire ». De ce fait, Harbour avait voté pour Trump, car ce dernier était le moindre mal.

Cela ne ressemble pas un grand endossement pour quelqu’un qui aura besoin de Trump pour annuler la décision de son prédécesseur (entendez Obama). Voilà donc, les trouvailles et exploit de Kikaya Bin Karubi. Nous vous livrons ici-bas l’intégralité d’autres textes pour votre appréciation.

Discussions de la Red & Blue Mississippi Panel au MEC, 15e Hobnob annuel du Mississippi.

Les républicains et démocrates sur le panel annuel « Rouge-Blue du Mississippi », de la Chambre de Commerce du Mississippi à Hobnob, s’était mis d’accord sur un point majeur concernant le cycle électoral présidentiel de 2016 aux Etats-Unis : Ils n’avaient jamais vu rien de pareil.

« C’est une élection totalement surréelle », avait déclaré le consultant démocrate Burns Strider, originaire du Mississippi et ancien conseiller principal de la campagne de Hillary Clinton en 2008.

L’ancien gouverneur républicain Haley Barbour, également ancien président du Comité national républicain, avait déclaré : « Les gens sont fous et ils ont peur » comme ils se démènent financièrement et regardent la dysfonction à Washington.

« Les gens voulaient tirer sur l’oiseau Washington », avait déclaré Barbour. « Ils pensaient que Donald Trump était le plus grand et le plus beau doigt-phallus (enc***) qu’ils puissent trouver. »

Strider s’est demandé à haute voix si cette élection marque un « phénomène moral » pour le pays, et a dit qu’il avait l’impression d’avoir besoin présentement d’un conseiller pour parler avec ses jeunes enfants comme la famille regardait les débats présidentiels.

 
Barbour et Strider ont été rejoints sur la tribune par le président du parti démocrate Bobby Moak et le président du Parti républicain Joe Nosef. Les politiciens ont eu un forum cordial sur l’élection contentieuse devant une foule d’environ 1.500 à Hobnob.

L’événement annuel tenu par MEC, la chambre de commerce de l’état, attire des chefs d’entreprise de partout dans l’État au Colisée du Mississippi pour entendre les discours des dirigeants politiques élus de l’État.

« Je pense que la plupart les gens que nous connaissons veulent garder quelqu’un en de hors de la Maison-Blanche plutôt que de mettre quelqu’un dans la Maison-Blanche », avait déclaré Moak.

Sur ce, le panel semblait aussi être d’accord, et tous avaient dit qu’ils souhaitaient que les campagnes se concentrent sur la politique et les problèmes au lieu de l’autre [personnalité]. « Je pense que cette année, malheureusement, ce n’est pas que les gens sont indécis entre les candidats, mais essayer de décider de voter ou pas », a déclaré Nosef.

 
Joe Nosef, président du Parti républicain du Mississippi, et Haley Barbour, ancien gouverneur du Mississippi, s’expriment au cours du Red & Blue Mississippi Panel lors du 15e Congrès annuel du MEC à Hobnob Mississippi mercredi. (Photo : Elijah Baylis / Le Clarion-Ledger)

Mais les panélistes ne sont pas d’accord sur le candidat qui peut apporter le changement que les gens souhaitent manifestement voir à Washington.
« Hillary Clinton étant le candidat pour le changement saurait comme moi être le porte-parole de Weight Watchers », avait déclaré Barbour. Mais Strider a posé la question de savoir comment Trump, « un milliardaire chien médiatique de New York... est en quelque sorte considéré comme un outsider. » Il a dit qu’en raison de l’expérience de Clinton et sa connaissance de la politique, elle pourrait dire : « Je suis une initiée et je sais comment m’en sortir. »

Nosef avait dit que pour soutenir Clinton, l’on « doit croire trois choses. »
— « Premièrement que ce gouvernement est trop petit » dit Nosef. « Deuxièmement, que les impôts sont bas, et troisièmement, que nous ne pouvons pas faire mieux que ce que nous faisons maintenant ».

Strider et Moak avaient ​​dit que Clinton avait essayé de concentrer sa campagne sur les problèmes [du pays] et la politique, mais que la campagne de Trump a rendu cela presque impossible.

Barbour avait déclaré que Trump a parfois été son propre ennemi : « Si l’élection est à propos de Trump, il va perdre. Si l’élection se porte sur Clinton, elle va perdre. Trump a passé les six derniers mois à essayer de faire l’élection au sujet de Trump. »

Les panélistes étaient en agrément qu’après les élections, raccommoder les pièces fragmentées du pays allait être une corvée.

SOURCE: http://www.clarionledger.com/story/news/politics/2016/10/26/hobnob-deba…