Deux écogardes ont été tués dimanche dans une nouvelle attaque contre le Parc national des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo, a annoncé la direction du parc. Dans un communiqué publié dimanche, le parc indique que les assaillants seraient des membres du "groupe armé Mai Mai Kabido", une milice à base communautaire, parmi les dizaines qui sévissent dans l'est de la RDC. A Nyamusengera, au cours d'une patrouille dans le parc près des rives du lac Edouard qui marque la frontière avec l'Ouganda, deux écogardes "ont été touchés par balle et ont succombé à leurs blessures", précise le communiqué. "Ce matin (dimanche) nous avons entendu des +crépitements+ de balles. Un groupe des braconniers venait d'abattre un hippopotame et pour se protéger ils ont tendu une embuscade aux gardes du parc", indique Kambale Muhindo, un fonctionnaire en poste à Vitshumbi, un village de pêcheurs situé à environ 5 km du lieu de l'attaque. En plus des deux décédés, "six gardes ont été blessés et acheminés à l'hôpital catholique de Vitshumbi", précise Blaise Kalisha, un défenseur des droits humains dans la zone. Le 18 mai dernier, à une soixantaine de kilomètres plus au nord, quatre agents du parc, dont trois gardes, avaient été tués dans une embuscade tendue contre "un convoi de techniciens (du parc des Virunga) affectés à des projets de développement", selon les autorités, qui avaient également attribué l'attaque des miliciens maïmaï. Depuis 2020, plusieurs dizaines de gardes ont été tués au cours d'attaques ou d'embuscades menées par différents groupes armés hostiles au parc des Virunga. Les gardes armés en sont les principales cibles. Ils tentent de les empêcher, parfois avec des moyens militaires, de pratiquer des activités destructrices de la faune et de la flore dans les limites du parc.   Toute la partie sud du parc, y compris son quartier général de Rumangabo, est depuis novembre passée sous le contrôle d'une autre rébellion armée: le M23 (Mouvement du 23 mars), soutenu et appuyé sur le terrain par des unités de l'armée rwandaise, selon plusieurs rapports du groupe d'expe rts des Nations unies. Plus vieille réserve naturelle d'Afrique, créé en 1925, le parc des Virunga est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979. Réputé pour sa faune et ses paysages grandioses, il est aussi connu pour servir de base arrière à de nombreux groupes armés depuis plus d'un quart de siècle.

La Chine et la RDC vont renforcer leur partenariat et intensifier leur coopération, a déclaré Pékin vendredi, alors que se poursuivent les discussions sur la renégociation des contrats miniers pour les précieuses réserves minérales du pays africain. Des responsables de la RDC ont déclaré à la presse à Pékin que les discussions sur la renégociation des contrats miniers visent à conclure un accord d'État à État, plutôt que des accords entre la RDC et des sociétés minières individuelles. Pour en parler Jean-Roger Bion a joint Jimmy Kande, président de l’ONG le Congo n’est pas à vendre.

La Chine et la RDC vont renforcer leur partenariat et intensifier leur coopération, a déclaré Pékin vendredi, alors que se poursuivent les discussions sur la renégociation des contrats miniers. Réaction de Jimmy Kande, président de l’ONG le Congo n’est pas à vendre.

En République démocratique du Congo, cinq jours après une marche de l’opposition dispersée par la police, des leaders de cette même famille politique et leurs partisans ont été empêchés jeudi de tenir un sit-in devant la CENI, Commission électorale nationale indépendante. Ils protestaient contre ce qu’ils appellent le "chaos électoral" qui se prépare. Eddy Isango a joint à Kinshasa un des leaders de l’opposition congolaise, l’ancien Premier ministre, et actuellement sénateur, Augustin Matata Ponyo.

Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, poursuit sa visite d’Etat en Chine prévue du 24 au 29 mai. M. Tshisekedi devrait renégocier un contrat signé en 2008 par son prédécesseur, Joseph Kabila, avec les autorités chinoises. Analyse Germain Ngoie Tshibambe, Professeur à l’université de Lubumbashi.

"On a peur, mais où aller?" Les maisons en planches s'enchevêtrent sur les collines de Bukavu, une grande ville de l'est de la RD Congo, dans un amoncellement précaire hérité des guerres et désormais vulnérable aux déluges de pluie du changement climatique.

En République démocratique du Congo, Moïse Katumbi a été empêché hier d’entrer dans la province du Kongo central, dans le sud-ouest du pays, où il avait prévu des activités avec ses partisans. L’incident s’est produit trois jours après la marche de l’opposition que la police a dispersée à Kinshasa. Eddy Isango a joint à Kinshasa le porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu.

En République Démocratique du Congo, l'épiscopat a condamné lundi la répression d’une manifestation de l’opposition samedi à Kinshasa. Cette répression a aussi été condamnée par les Etats-Unis.

Les évêques catholiques ont, sans les nommer, accusé dimanche des responsables politiques congolais d'instrumentaliser le conflit communautaire entre les Yaka et les Teke - conflit qui a fait des centaines de morts, dans l'ouest de la République démocratique du Congo. Eddy Isango a joint à Kinshasa, le chancelier du cardinal Fridolin Ambongo, l’Abbé Edouard Isango.

Les évêques catholiques ont, sans les nommer, accusés dimanche des responsables politiques congolais d'instrumentaliser le conflit communautaire entre les Yaka et les Teke qui a fait des centaines de morts, dans l'ouest. Le chancelier du cardinal Frindolin Ambongo, M. l’abbé Edouard Isango.

En RDC, les évêques catholiques ont, sans les nommer, accusé hier dimanche des responsables politiques congolais d'instrumentaliser un conflit communautaire qui a fait des centaines de morts, dans l'ouest du pays.

La police a lancé des gaz lacrymogènes et procédé aux interpellations musclées d'au moins une dizaine de personnes.

Des militants de mouvements citoyens congolais ont manifesté jeudi devant l'ambassade de France à Kinshasa contre l'organisation prochaine en RDC des Jeux de la Francophonie, sur fond de conflit dans l'Est impliquant le Rwanda soutenu selon eux par les pays occidentaux.

Les volontaires à Kalehe fustigent ce qu’ils considèrent comme une négligence des autorités concernant l'inhumation des victimes, qui sont enterrées dans des fosses communes.

La RDC et le Rwanda se sont engagés à Genève à entamer un dialogue constructif afin de créer les conditions favorables au retour durable des réfugiés congolais et rwandais dans leurs pays respectifs. Il y a peu, cette question avait suscité des réactions dans la classe politique congolaise après la déclaration du côté congolais disant qu'il n’y a pas de congolais au Rwanda.

A Genève, les gouvernements de la RDC, du Rwanda et le Haut Commissariat pour les Réfugiés ont convenus de la mise en œuvre d'un plan de rapatriement volontaire des réfugiés dans leur pays d’origine. Dans la province du Nord-Kivu, des avis divergent sur cette annonce.

Kinshasa, Kigali et le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés ont signé lundi une entente pour le rapatriement de leurs réfugiés. La signature a eu lieu au siège du HCR à Genève.

Les activités socio-économiques ont été paralysées dans la ville de Beni, dans l’est de la RDC. La société civile a appelé la population à observer des journées "ville morte" pour dénoncer l'incapacité du comité de sécurité urbaine à rétablir la paix dans la ville.

L’armée régulière de la RDC affirme avoir mis la main sur une soixantaine de miliciens Mobondo qui ont tué et décapité le week-end dernier le commandant des troupes du secteur de Kwango ainsi que onze autre personnes de sa garde, dans l’ouest de la République démocratique du Congo.

Le président Félix Tshisekedi déplore la cohabitation entre les forces de l’EAC déployées dans l’est de la RDC et les groupes armés, précisément avec les rebelles du M23. Pour une analyse, Eddy Isango a joint à Kinshasa, l’éditeur du quotidien "La prospérité", Marcel Ngoyi.