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Joseph Kabila Franchit le Pas en Sabordant les Négociations de la CENCO

 

Les masques sont finalement tombés ! Débusqué et pris par son propre jeu, le vrai Joseph Kabila s’est dévoilé en mettant ses pieds dans le plat. Ce qu’il a dit aux évêques est un affront, une provocation, un appel à la violence par un dictateur sanguinaire sans moralité, sans loi, sans foi et avide du pouvoir. Joseph Kabila veut « burundisé » et/ou « somalisé » le Congo. Disons-le tout de suite, les deux options sont inacceptables. Ses démarches ne vont pas aboutir. Elles vont se buter au vaillant peuple Congolais dressé comme un seul homme dans les rues.

Nous avions vu juste et à temps. Maintenant, nous avons l’obligation d’insister auprès de nos Compatriotes et les leaders en déficit de clairvoyance pour qu’ils aient le sens de la mémoire et partant de l’histoire. La naïveté ne paie pas. L’étude de la psychologie d’un dirigeant s’avère indispensable pour prévoir ses réactions devant une situation.

Le comité de rédaction de congovox.com l’avait écrit et même schématisé, dans un article intitulé « Mise à jour — schémas de sortie de la Majorité présidentielle » les répercussions de la démarche du Dialogue, au 03-12-2015. [Cliquez pour télécharger le schéma]. Comme nous allons le voir ici-bas, nous avions également parlé dans l’article « Le plan machiavélique de Joseph Kabila est en marche », ce dont les évêques ont appris hier.

Congovox.com a même attiré l’attention de la CENCO — dans article intitulé « Soulèvements Populaires et Stabilité Politique en République Démocratique du Congo » — sur la démarche de Joseph Kabila qui visait à l’humilier et la compromettre vis-à-vis de la population et de la Communauté Internationale. Nous remercions ceux qui nous avaient crus et demandons aux autres de se rallier derrière notre vision pour bloquer l’offensive démoniaque de Joseph Kabila.

[Téléchargez Ici] le plan cousu par la firme américaine IRIS

Même au Pape qu’il l'avait reçu en audience officielle, Joseph Kabila n’a respecté aucun engagement contracté auprès de celui-ci. Pour lui le pouvoir se trouve au bout du canon. Il en a de tout calibre.

Les Evêques par déformation de métiers ont cru à la bonne foi de l’homme, Joseph Kabila. Ils ont oublié qu’ils avaient affaire à un ancien Chauffeur de Taxi et partant dont le raisonnement ne pouvait aller au-delà d’un moteur de voiture. Ils viennent d’en payer le prix. Allons-y aux faits…

Hier, le 29 décembre en pleine audience auprès de Joseph Kabila, président auto proclamée de la République démocratique du Congo, les Evêques sont restés ébahis et ont perdu tout leur latin. Ils avaient l’impression d’être en face d’un revenant qui se trouvait longtemps en hibernation et qui venait de se réveiller. Assis normalement, ils ont eu l’impression d’être assis sur un plan incliné. Ils n’en croyaient pas de leurs oreilles.

L’homme en face d’eux, Joseph Kabila venait de remettre le pacte républicain en vue en cause.

Ils ont au fond compris qu’en face d’eux, lors de négociations du côté des Représentants de la Majorité, ils n’avaient que des pantins sans pouvoir réel de prendre des initiatives heureuses.

Joseph Kabila a été tranchant

En voici le petit résumé:

1. Concernant la CENI : il a gardé le statu quo. Pas question de remettre en cause sa composition.

2. Concernant la Primature à confier au Rassemblement : Par principe oui, mais il lui appartient de choisir au sein du Rassemblement qui il veut. Il n’est point question de lui imposer un nom. Par ailleurs aucun changement de gouvernement ne peut intervenir selon lui avant le mois de mars 2017  suite aux vacances parlementaires.

3. Concernant les Mesures de Décrispation : Personne ne peut lui imposer la libération d’un quelconque prisonnier politique. Ce dossier devra être examiné au cas par cas par la fameuse commission des Magistrats.

4. En cas de blocage de la situation, il va organiser un Référendum sur la Constitution afin de permettre au Peuple de se prononcer.

C’est le contenu des entretiens d’hier entre Joseph Kabila et les Evêques.

Sous l'Effet du Choc

Faudrait-il encore disserter sur ce psychopathe ? Il faudrait remettre sur la table toutes les options. Y compris les plus obscures. L’homme a opté pour une confrontation directe avec et la Communauté Internationale et le Peuple Congolais.

Parlant du Référendum, Joseph Kabila a démarré l’opération de récolte des signatures à Kolwezi dans la Province de Lualaba. Pour mieux contrôler cette opération, il a dépêché sur les lieux l’incontournable Kalev Mutond qui y séjourne depuis deux jours. Il tient à recueillir les 100 000 voix requises pour convoquer un Référendum Constitutionnel. Sous quel titre convoque-t-il un referendum ? Ne sait-il toujours pas qu’il est dans l’illégalité et illégitimité ?

De là, le peuple aura réalisé qu’il veut revenir sur son schéma du 15 janvier 2015. Journée au cours de laquelle le Peuple conduit par l’Opposition était descendu dans les rues et que le Sénat était obligé de faire marche arrière en renvoyant ce projet de loi portant sur le Référendum Constitutionnel.

En réfléchissant de prêt, le peuple aura compris que les différentes arrestations des Jeunes, des Hommes Politiques (Franck Diongo, Jeunes de la LUCHA, etc.) ainsi que la levée de l’immunité du Député Provincial Kyungu wa Kumwanza et même le renvoi de toutes les mesures de décrispation relèvent de la Stratégie de recréer la crainte en imposant le silence de tous les leaders Politiques.

« Tuer le poulet pour effrayer les singes »

La CENCO et la vraie opposition auront appris à leurs dépens une expression populaire chinoise  qui dit: « Tuer le poulet pour effrayer les singes. »

Joseph Kabila a choisi de faire Frank Diongo, de Kyungu wa Kumwanza et Moise Katumbi  un exemple pour effrayer les « singes », c’est-à-dire les autres opposants et la population en générale, profitant du fait qu’il n’ya pas de coordination de tous les groupes disparates de l’opposition.

En prévision de ce passage en force, il a besoin de se payer le silence de tous les leaders politiques susceptibles de mobiliser la rue et surtout à l’Est du Pays. De là, il faudra comprendre les discours changeants de certains leaders de l’Est. Une fois de plus ils se feront passer pour des dindons de la farce.

« Que Faire Devant cette Usurpation de Pouvoir ? »

La machine de Joseph Kabila est en marche. Il faut l’arrêter. Elle n’hésitera pas de broyer toute velléité de résistance comme elle l’a démontré  récemment le 19 et 20 septembre et le 19 et 20 décembre 2016. Mais il n’y a pas de révolution qui se soit déroulée dans l’euphorie.

Comme nous l’avons souligné ci-haut, il a dépêché depuis hier l’incontournable Kalev Mutond à Kolwezi, dans la Province de Lualaba pour assister son autre acolyte Richard Muyez  dans le lancement de la campagne de récolte de 100 000 signatures en vue de convoquer le referendum.

Dès lors, la collision entre le régime illégal et illégitime de Kabila-Badibanga et le peuple devient inévitable. Le prix à payer sera lourd, mais le résultat à obtenir au bout de la souffrance sera noble. Les générations futures seront fières de nous. Le peuple Congolais doit se préparer au pire, y compris, faire usage de l’article 64 pour mettre en défaite Joseph Kabila et ses acolytes — quand bien même ils se disent opposants.

Dans ce combat, le Peuple Congolais a besoin de l’aide de la Communauté Internationale pour défenestrer cet usurpateur. « Dressons nos fronts longtemps courbés ».

 

Jean Marie M.

 

 

 

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