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Joseph Kabila ne lâche pas prise — les plans diaboliques se succèdent contre l’ex-Gouverneur du Katanga Moise Katumbi

Le tic-au-tac du compte à rebours nous indique exactement qu’il reste au président Joseph Kabila, 443 jours, 16 heures, 22 minutes et 07 secondes à l’écriture de ces lignes. Le président Kabila et ses services savent faire l’opération de « soustraction » et savent qu’il n’a plus beaucoup de temps devant lui pour agir. Les plans diaboliques semblent germiner du néant, mais se dépassent quant en leur intention de nuire, d'annihiler ou tout simplement d’éliminer physiquement l’ex-Gouverneur du Katanga, devenu desormais, ennemi numéro un du régime .

Nous avions promu à nos lecteurs de poursuivre ce dossier et consécutivement à notre dernier article posté sur la rébellion en préparation par le Président Kabila dans l’intention de l’imputer au Gouverneur démissionnaire, rébellion que nous avions dénoncée, il nous paraît urgent de fournir un complément d’information au sujet des actions en préparation, toujours contre Moïse Katumbi.

D’abord, congovox salue ses confrères du site Afrique au Canada, qui ont indépendamment corroboré nos informations. Bien entendu, le gouvernement n’a pas disputé qu’il y ait bel et bien une forte militarisation inexpliquée à Kundelungu au lieu de Béni dans le Nord Kivu où le sang congolais continu à couler à flot comme un petit ruisselet. Vous parlez de la myopie et le manque de priorité ?

Leur source à Kundelungu avait dit : « c’est un militaire de la Garde républicaine que Moïse avait aidé sa femme à être opérée et sauvée, et il a été choqué par cette information en alertant les proches de Moïse Katumbi Chapwe ». Choqué et en désarroi, la même source ajouta : « Au moment où je mets ces informations en ligne, les militaires de la garde républicaine sont en train de se déployer à Mitwaba. “La vie de Moïse Katumbi est en danger ».

Dans un autre article, nous avions déballé, le recrutement de l’ancien Ministre de l’Intérieur Richard Muyej, pour monter une attaque contre l’ex-Gouverneur Moise Katumbi. Nos sources nous parlent maintenant de quatre ministres en fonction tous, originaires de la province du Katanga. Ils ont été dépêchés à Lubumbashi avec comme mission principale pour Muyej de fomenter des troubles autour du match de ce dimanche. Lequel match opposera le Club T.P Mazembe  au Club Soudanais d’El Merreikk dans le cadre de la manche retour portant sur la ligue des Champions Africaine.

Richard Muyej a reçu hier soir le 2 octobre, quelque supporters de L’Équipe de Lupopo de Lubumbashi qui ne sont pas d’accord avec le rapprochement intervenu entre leur Président Vigbo et le Président de T.P. Mazembe. Il leur a fait procurer des billets d’entrée au match de ce dimanche du T.P. Mazembe.

Il leur a également  procuré des T-shirts — aux couleurs du Club T.P. Mazembe,  y compris des drapeaux de ce club. Ils les ont chargés de se dissimuler parmi les vrais supporters de Mazembe pendant le match et créer des incidents. Ainsi, le Club Mazembe pourrait être disqualifié et le cas échéant, ces troubles pourront permettre à la police et quelques éléments de la Garde Présidentielle dissimulés en policiers d’intervenir pour commettre des forfaits et pourquoi ne pas atteindre à l’intégrité corporelle de Moïse ?

Comme d’habitude, un de ces éléments a trahi le stratagème. Toute leur stratégie de se saisir physiquement de l'ex-Gouverneur Moïse Katumbi est concentrée pour ce weekend. Quant aux autres Ministres, leur rôle est d’organiser aussitôt le forfait commis, une grande marche de soutien populaire pour manifester le soutien de la population au Président Kabila.

Pour ce faire, madame le maire de Lubumbashi a déjà ordonné la fermeture des magasins et marchés ce lundi et invité toute la population à participer à la marche de soutien. Nous assistons à la recrudescence des pratiques de la deuxième République. Ce qui nous ramène de publier quelques lignes des articles où nous avions donnés les grandes lignes pour mettre fin à cette dictature de Kabila.

Nous avions alors écrit que « la voie de la résistance et la défiance politique nous renseignent Gene Sharp sont les seules forces capables de faire basculer un régime de la dictature à la démocratie, même si ça demande une peu de temps et quelques sacrifices. L’opposition doit faire laisser courir le compte à rebours du chrono, jusqu’à l’illégalité de ce régime. Le Président sautera de lui-même dans le premier avion et le peuple congolais aura été libéré ».

Mais Gene Sharp nous renseigne également  que « les stratégistes de la Défiance doivent se rappeler qu’il sera exceptionnellement difficile, ou impossible, de désintégrer une dictature si la police, les bureaucrates et les forces militaires restent complètement en soutien à la dictature et obéissant à mettre les ordres en pratique ».

Les peuples congolais doivent deconseiller leurs frères et sœurs dans l’armée et la police de mener à bout les plans diaboliques du régime Kabila. Nous devons tous assurer cette responsabilité pour mettre fin à cette dictature et demarrer une ère nouvelle où les congolais pourront enfin jouir de richesses de leur pays.

A ce titre, voici ce qu’Aristote avait une fois dit. « L’oligarchie et la tyrannie sont les formes de gouvernement qui ont une plus courte durée de vie que les autres formes constitutionnelles ».

En voici la preuve que Gene Sharp nous avance :

1. Cela a pris 10 ans, de 1980 à 1990 pour mettre fin à dictature en Pologne ;

2. En 1989, la dictature en Tchécoslovaquie était vaincue en quelques semaines ;

3. En 1944, la dictature au Guatemala et Salvador étaient terminés en deux semaines chacune ;

4. La dictature du Shah d’Iran avec sa puissante armée était mise en défaite en quelques mois ;

5. En 1986, la dictature de Marcos aux Philippines était boutée dehors en quelques semaines. Les Etats-Unis abandonnèrent Marcos dès qu’ils se rendirent compte que la force de l’opposition était forte.

6. Le coup d’Etat contre Gorbatchev en Union soviétique, en 1991, par l’aile dure de l’armée et du parti communiste, fut mis en échec par Boris Eltsine en quelques jours.

Combien de temps pensez-vous que Joseph Kabila va durer aussitôt que son pouvoir tombe dans l’illégitimité quand on sait qu’il a moins de 10 % de popularité ?

A cette question rhétorique, nous avions conclu en ces termes. « Le pouvoir de Kabila vient par sa capacité à nommer un opposant au poste de Premier ministre, distribuer les postes et sa capacité à instrumentaliser la justice et l’armée pour régler les comptes politiques. Si les grands opposants se désintéressaient de ce poste jusqu’au 27 novembre 2016, Kabila n’aura plus d’emprise sur eux. »

Nous avons progresser sur cette voie bien qu’il reste quelques cas cliniques comme les chantres de Kabila : Richard Muyej, Lambert Mende Omalanga, Aubin Minaku — connu de se faire engueuler comme un gamin par Kabila, Evariste Boshab, Matata Monyo, Albert Yuma et consort. Mais, congovox peut rapporter à son audience qu’a ces jours, les gros leaders — la troïka d’Etienne Tshisekedi, Vital Kamerhe et Moise Katumbi — restent immunisés contre le virus congolais du « pouvoir pour le pouvoir » même s’il faut faciliter la subjugation vos propres frères et sœurs et faire couler le sang.

Le départ de G7 et l’ex-Gouverneur Katumbi ainsi que les vagues de démissions sont les signes avant-coureurs qu’ils sont en débandades et nous montrent que nous avons bien progressé. Nous devons cependant rester en alerte et éviter toute complaisance. Nous avons affaire à un monstre froid qui n’a pas peur de tuer et qui vendra sa peau très, très cher.

Utilisez les réseaux sociaux, le téléphone et même le tam-tam au moindre soupçon d’un autre plan diabolique. Que le Bon Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et ses vaillants fils et filles courageux.

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