Joseph Kabila torture Dix Militants de l’UNAFEC de Kyungu Wa Kumwanza
L’actualité s’accélère en République Démocratique du Congo. Pendant que le Monde Occidental coalise pour régler le compte à l’Etat Islamique, il y a un autre autocrate et non de moindre qui est en train de régler les comptes à ses opposants.
Il s’agit de Joseph Kabila. Nous l’avions stigmatisé sans que beaucoup de gens ne prêtent pas attention. La perte du soutien de la province du Katanga par Joseph Kabila pousse ce dernier à instaurer des pratiques dignes de la Gestapo de triste mémoire.
Ceci ne continue en rien un canular. L’opinion nationale et internationale suit sans broncher le calvaire que vit le Président de l’Assemblée Provinciale du Katanga, Kyungu Wa Kumwanza.
Le dimanche passé, il lui a été empêché d’aller remplir son devoir dominical de Catholique. Même en prison, il y a un Aumônier qui encadre spirituellement les incarcérés. Il célèbre la messe chaque dimanche à l’intention des Prisonniers, car pour le Seigneur, Notre Dieu, la repentance est accessible à tout homme, car, crée pêcheur.
Le Pape Jean Paul II n’a-t-il pas rendu visité à son agresseur Mehemet Ali ? Il l’a confessé et pardonné son pêché. Tout le monde n’est pas Jean Paul II dira-t-on. Mais il faut avoir la force morale d’accepter certaines évidences. On ne devient pas Chef de l’Etat quand on traine des velléités revanchardes comme un va-nu-pied. Sincèrement, Joseph Kabila exagère !
Il a ordonné à son Sbires de Kalev Mutond d’arrêter Dix Militants du Parti UNAFFEC de Kyungu Wa Kumwanza. Il a fait coffrer sept à la très célèbre Prison de Kassapa, prison aux conditions de détention effroyables.
Pour mémoire, le Prophète Simon Kimbangu y avait rendu l’âme. Trois de ces militants de l’UNAFFEC ont été transférés à Kinshasa dans les geôles de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) sous la garde directe de Kalev Mutond.
Les trois infortunés sont séparés à travers la multitude de prisons entretenues par l’ANR. Ils subissent tellement de tortures que l’un des agents commis à la torture, outrée, a dû lâcher. « ... il faut dénoncer ce que nous faisons, car ces gens finiront par mourir. C’est inhumain ce que nous leur faisons.
Ce que Kalev Mutond oublie est qu’aussitôt qu’il aura accompli la sale besogne et déblayé l’espace politique Katangais pour Kabila, il suivra le chemin des feux Samba Kaputo, Augustin Katumba Mwanke et Nindaga Massassu bien avant lui. Il aura été utilisé comme un Kleenex et jette comme Joseph Kabila l’a fait à maintes reprises.
L’opinion nationale et internationale doit le savoir. Que les activistes des droits de l’homme demandent à les rencontrer. Ils seront édifiés. Des tortures au niveau des organes génitaux.... » Aux dires de ce brave tortionnaire, repenti, l’objectif poursuivi est d’obtenir de ces Militants des aveux sur l’existence d’une milice entretenue par Kyungu Wa Kumwanza.
Ainsi, un procès hautement médiatisé sera organisé avec la participation des médias étrangers, lequel procès sera couronné par une prononciation d’une lourde peine en l’encontre de Monsieur Kyungu Wa Kumwanza. Un troisième poids lourd de l’élite politique Katangaise sera atteint après Vano Kiboko et Muyambo.
Une fois Kyungu atteint, il s’occupera de Moïse Katumbi. Quant aux Sept Membres gardés à la prison de Kassapa, ils n’ont rien à envier à leurs collègues transférés à Kinshasa. Les Organismes des Droits de l’homme doivent intervenir, car la Torture est bannie par une loi internationale.
Vaut mieux tard que jamais. Le drame est qu’un Katangaise de pur sang comme Kalev Mutond ne se rend pas Compte qu’il participe activement à un génocide de la classe politique Katangaise.
Pour ceux qui connaissent comment agissent ces voisins de Goma, il s’agit d’une épuration purement et simplement des leaders Katangais pour permettre à ces Voisins de mettre la main basse sur la richesse de cette Province avec la complicité des propres fils du Katanga.
Kalev Mutond répondra devant l’histoire.
