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Joseph Kabila, le pyromane pompier

Joseph Kabila : Un Pyromane Aux Allures De Sapeur-Pompier

Il n’est un secret pour personne que J.Kabila avait un problème identitaire à son arrivée d’où il a fallu que certaines personnalités Katangaises puissent lui en fabriquée une pour qu’ils apparaissent aux yeux du peuple congolais comme fils à M’zee Laurent Désiré Kabila, lui qui aura vécu pendant longtemps en dehors de la RDC. Comment un seul pyromane a-t-il pu enflammé la maison Congo avec près de 94 millions de Congolais? Magie, cupidité, immoralité, manque de patriotisme ou laissez-faire de la classe dirigeante et les intellectuels congolais?

 

Pendant son règne, il a appris en silence à connaitre les Congolais, agités de nature, dans sa mentalité et surtout dans ces faiblesses. Ainsi donc, il aura développé une intelligence pour maitriser l’intellectuel congolais : qui était celle de le laisser baigner dans les anti-valeurs, débouchant dans une impunité inimaginable, faisant par la même occasion, de la RDC, un pays mal classé dans presque toutes les études de développement des Nations unies. C’est de cette manière qu’il va bâtir sa notoriété en dénudant l’être congolais de son identité.

 

Après multiples tentatives de conservation du pouvoir, Joseph Kabila se verra contraint d’abandonner le pouvoir suivant les articles prescrits dans la constitution, ne lui autorisant que deux mandats. Il s’avère que l’homme, en dix-huit ans de pouvoir, a dirigé le pays sans pour autant penser au lendemain c’est-à-dire à l’après-pouvoir. Par conséquent, il s’est distingué par un pouvoir très autoritaire avec tout ce qui s’en suit et un enrichissement sans cause ne laissant personne indifférente.

 

Ne dit-on pas qu’en politique, diviser pour mieux régner est une stratégie à semer la discorde et à opposer d’un tout pour les affaiblir et à user de son pouvoir pour les influencer? J.Kabila a su mettre en pratique cette stratégie en manipulant ceux qui lui ont donné une identité, en démembrant leur province qui est le Katanga en quatre provinces. Et cela avec comme objectif premier : diminuer l’influence de Moïse Katumbi qui était devenu un leader incontesté pour ses frères afin de contenir l’ingratitude et l’arrogance de J.Kabila. Agissant de la sorte, il a cru que le peuple Katangais allait se désunir pour lui donner enfin l’occasion de le dompter; mais fort malheureusement, ce peuple-là ne se reconnaissait plus en lui après tant de mal fait à ce dernier avec la complicité de certains de ses fils.

 

En donnant le pouvoir à Felix Tshilombo Tshisekedi, toujours dans sa stratégie manipulatrice, au détriment du vrai gagnant des élections 2018 en la personne de Martin Fayulu soutenu par ces frères de Lamuka, et croyant profiter de la naïveté de Félix Tshilombo T. pour lui chauffer le siège présidentiel pour un éventuel retour en 2023, Kabila aurait en partie mal jugé le fils du sphinx.

 

La goutte d’eau de trop qui mettra à nu, dans une certaine mesure, sa stratégie de diviser pour mieux régner : ce sont les nominations faites par le Chef d’État au niveau de l’armée. Comme avant toute nomination, il est toujours consulté par Felix Tshisekedi, l’homme validera malignement la mise à l’écart du General John Numbi; tout en sachant bien que les relations entre les communautés Kasaienne et Katangaise ont été toujours tumultueuses; et que tous les opportunistes et oiseaux de mauvais augure vont saisir cette occasion pour réveiller les vieux démons du tribalisme. Cela constitue encore une fois pour lui une bonne manière de continuer à manipuler le peuple Katangais, connaissant bien sa sensibilité face à ce sujet troublant.

 

En dépit de son expérience acquise dans l’armée, il était impensable de voir le General John Numbi faire de déclarations dignes d’un politique devant une certaine communauté Katangaise en visite dans sa ferme; oubliant qu’il était encore sous drapeau et appelé au silence de toutes décisions émanant de sa hiérarchie. Il étale alors, sans le savoir, son ignorance sur le mode opératoire de son boss de Kingakati.

 

Voilà de quelle manière J Kabila use de sa ruse pour mettre le feu entre ces communautés, appelées à vivre dans le respect des us et coutumes du Katanga et apparaitre comme étant l’unificateur, pacificateur et l’homme providentiel de cette grande communauté.

 

C’est pourquoi, il est impérieux que les leaders Katangais comprennent ou se situe le mal qui les ronge et les empêchant de parler un seul et unique langage, non seulement du développement de cette province démembrée, mais surtout de la consolidation de son unité dans la diversité de culture et de peuple.

 

Et enfin que le chef de l’État soit réellement le garant de la nation dans ces prises de décisions, car ce pays est notre patrimoine commun. La classe dirigeante et les intellectuels congolais doivent lutter contre les maux qui gangrènent l’État congolais, notamment faire montre de haute moralité et patriotisme pour barrer la route a tout pyromane même s’il a des allures de taciturnes.

 

Par ailleurs, point n’est besoin de rappeler la place du sénateur à vie Kabila dans l’échiquier actuel de la politique congolaise. Lui qui était au pouvoir depuis 18 ans, il n’a jamais essayé de négocier, subitement il veut qu’on embrasse sa cause.

 

C’est trop tard! Sa place est au CPI... s’il est chanceux.

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