Joseph Kabila - une orgie des poursuites judiciaires pour bientôt

Nous commencerons par évoquer une phrase très chère au Feu Vladimir Herzog, ancien reporter et producteur de la BBC « Quand nous perdons toute faculté à nous indigner face aux atrocités commises contre nos semblables, nous perdons aussi le droit de nous considérer comme des êtres humains civilisés... ».

Depuis que Moïse Katumbi a décidé de quitter le PPRD, Le Président Kabila se démerde comme un diable dans un bénitier pour fomenter toutes sortes de complots contre ce Congolais qui a osé le braver en quittant le navire PPRD coulant.

Nous avions dénoncé les différents stratagèmes utilisés par Kabila et ses sbires pour chercher à atteindre Moïse Katumbi. Après avoir échoué ses tentatives à instrumentaliser les appareils sécuritaires — en dépêchant des blindes à Lubumbashi et en cherchant à semer le fiasco lors du match de Mazembe avec l’équipe Soudanaise, il a décidé cette fois-ci d’actionner la Justice Civile. Mais pour y parvenir, il lui faut des éléments. Le modus operande est connu, en avons la preuve et feu Augustin Katumba Mwanke comme nous le verrons plus loin en était tombé victime. Cette fois-ci, le rouleau compresseur se dirige droit sur Moise Katumbi, le G-7 et toute notabilité qui cotoie encore cet ex-Gouverneur Moise Katumbi qui donne des insomnies au président Joseph Kabila.

Nos fins limiers nous ont appris une fois de plus, que le président a dépêché des émissaires en Zambie pour fouiner partout en vue de découvrir tout dossier susceptible de lui permettre de traduire Moïse en Justice pour le condamner ou encore le salir. Sachant que celui-ci se trouve à l’étranger pour besoin de consultation médicale ainsi, à son retour, il pourra être inculpé pour des causes inavouées. On aura beau crié que le président Joseph Kabila est entrain de tordre le cou de la Justice, mais pour lui, la fin justifie le(s) moyen(s) et il a fait pire que ça de toutes les façons.

Cette fois-ci Kabila ne veut pas s’arrêter à cette étape, il a demandé à ses collaborateurs de s’attaquer également à toute personne proche ou ami de Moïse Katumbi. Il y a un redéploiement des services à l’affût de toute proie à croquer. Gares aux Congolais qui continuent à s’afficher publiquement avec l’ex-Gouverneur du Katanga. Si vous êtes avec l’autre, vous êtes contre Joseph et vous êtes coupable et sujet à des poursuites judiciaires. Mais ne rigolez pas, pour Joseph Kabila, c’est devenu une simple affaire des « Mbanda » ! Voilà l’approche et comment on raisonne au haut sommet de l’Etat congolais. C' est à faire tordre de rire et de pitié mais que voulez-vous ? C'est votre président jusqu'à nouvel ordre.

Cela traduit d’une manière flagrante une restriction des libertés d’association ou encore de pensée. Comment peut-on maintenir à la tête d’un pays, un président, imbu de soit même, de plus en plus détraqué dans la quête du pouvoir qui estime que tout le monde doit s’aligner derrière lui ? Une constatation très triste vue qu’il n’est plus secret qu’il fait la honte de la confrérie des Chefs d’État Africains et qu’il est vu comme un paria. Vous conviendrez avec nous que cette noble fonction exige une certaine hauteur et une capacité, mais sa bassesse d’esprit lui colle dorénavant sur la peau. Il n’habite pas cette fonction.

Quand nous pivotons vers son maître chanteur national, nous avions rapporté comment il qualifiait hier le départ de Moise Katumbi du PPRD comme un non-événement. Aujourd’hui il constitue une obsession. Qu’en sera-t-il le lendemain ? Il a déjà lâché des escadrons de la mort qui sillonnent le pays. Une bavure est vite arrivée. Ce ne sont pas les mots qui feront défaut pour justifier un acte isolé.

Quand on a trop trainé sur le pouvoir, on vit dans une bulle, l’on se prend pour un petit dieu et l’on ignore que la terre continue à tourner autour du soleil et que les organisations internationales, immunes aux querelles domestiques continuent à fonctionner et à tout documenter. Ainsi, nous demandons que la Cour Pénale internationale ( CPI ) retienne ces quelques noms : Le Général John Numbi, Le Général Amissi Tango four ( déjà cité dans des dossiers obscurs du Nord Kivu ), Kalev Mutond, Néhémie, Evariste Boshab, Luzolo Mbambi, Aubin Minaku et le pasteur Theodore Mugalu parmi tant d’autres. Ces gens sont les piliers du système d’oppression du régime Joseph Kabila.

Dans une autre decennie, un autre continent, d’autres agents qui semaient la terreur, le jugement de l’histoire s’était abattu avec force sur eux. Si vous pensez directement au tribunal de Nuremberg, vous avez bien deviné. En Amérique Latine également, les anciens généraux ayant entretenu des années de terreurs continuent à être traqués. Ces crimes sont imprescriptibles.

Un jour reviendra un procès sur la mort du Professeur Samba Kaputo, un jour le Peuple Congolais sera appelé à connaître la vérité sur la mort de l’Ambassadeur Katumba Mwanke dont nous disposons d’une lettre trop brulante qui met en cause la Maison Civile du président et efface aucun doute qu' après le rapport du pasteur Theodore Mugalu sur Katumba Mwanke, ce dernier était un mort vivant. Le temps viendra que les langues vont se délier et que le peuple saura les commanditaires locaux de l’assassinat de Mzée Laurent Désiré Kabila. Le sang humain crie toujours pour vengeance.

En République Démocratique du Congo, le principe de « tu me tiens, je te tiens aussi » est de mise partout. Kabila n’est pas un saint ou encore ses collaborateurs qui font partie de cet escadron de la mort. Quand ils complotent contre le peuple Congolais, cela finit par se savoir. Personne alors personne n’échappera à la vindicte populaire. « Accusé Joseph Kabila levez vous devant la barre et déclinez votre identité ».

Que le Peuple Congolais reste vigilant. Que ceux qui ont décidé de rompre les liens qui le liaient au pouvoir de Joseph Kabila soient tranquilles. Dieu veille sur eux, car ils ont quitté les forces du mal. Faisons attention, "tolala mpongi ya nguma".