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Felix Tshisekedi, Mama Mapassa, Joseph Kabila

Kinshasa et Goma en Tumulte : Prélude d’une fragmentation ou d’un déboulonnage forcé ?

« On ne traite pas un ami comme ça, non ! Prenons désormais garde, rien ne va nous être donné, comme pour nous faire plaisir, nous devons nous battre (...), ou nous sommes contre ce pouvoir, ou nous sommes simplement dans l’hypocrisie et cela ne va pas profiter à notre engagement pour le changement », signé, Jacky Ndala, Patriote-Résistant. Un message émouvant au Chef de l’Opposition Moise Katumbi et voir même une appelle à la prise d’armes pour déboulonner Joseph Kabila qui porte le masque de Felix Tshisekedi, un traitre qui souille la mémoire de son défunt papa, Étienne Tshisekedi.

Une Dame Exceptionnelle — « Mama Mapassa » de Goma 

Nous allons de ces pas, féliciter la « Mama mapasa » de Goma et la réconforter pour le courage exceptionnel qu’elle a eu à exprimer sa colère, d’une façon qui est propre aux femmes, mais qui a un impact profond. Cette maman sera célébrée pour son courage et Dieu aidant, elle sera la mère de la démocratie Congolaise. Nous avons vu ces genres de courage seulement en occident, à Lomé au Togo et dans certains pays de l’Amérique du Sud.

Cependant, nous pensons que les évènements d’aujourd’hui à Kinshasa et Goma viennent de marquer un point d’inflexion vers la marche pour la démocratie et la récupération du pouvoir par le peuple Congolais. Toutes les options doivent être sur la table, même une prise d’armes contre les usurpateurs de pouvoir.

Mais encore, faudra-t-il que les leaders de l’opposition fassent preuve d’un esprit de corps ? Il faudra dorénavant que Moise Katumbi considère Martin Fayulu et non Felix Tshisekedi comme son frère et adopter la même ligne de déboulonnage. Il faudra que Jean-Pierre Bemba considère Moise Katumbi et Martin Fayulu et non Felix Tshisekedi le traitre, comme ses frères.

En plus, les leaders de l’opposition doivent cessent d’aménager Felix Tshisekedi Tshilombo, derrière qui Joseph Kabila se cache et continue à télécommander ses forfaits.

Une Journée mouvementée

Deux évènements majeurs, complètement indépendants se sont passés dans deux villes de la RD Congo séparées par 2000 kilomètres de vol d’oiseau. Le premier évènement qui s’est passé à Kinshasa, nous a montré les combattants de l’UDPS qui ont déferlé sur le parlement Congolais. Quelques députés en ont pris pour leur compte. Les militants de l’UDPS demandent à Felix Tshisekedi Tshilombo d’exercer l’article 148 pour dissoudre le parlement et appelé les élections anticipées. Ils attendront longtemps d’un traitre sans le courage de son défunt père et sans épine dorsale.

Le même article dit « Aucune  dissolution  ne  peut  intervenir  dans  l’année  qui  suit  les  élections,  ni  pendant les périodes de l’état d’urgence ou de siège ou de guerre, ni pendant que  République est dirigée par un Président intérimaire ».

Mais la dure réalité de ce qui est devenu l’UDPS ne pouvait pas échapper l’œil d’un fureteur. L’UDPS n’est devenu que l’ombre d’elle-même. Ses militants sont incapables d’interpréter les textes de la Constitution. L’UDPS a perdu sa capacité de mobilisation. En plus, elle n’a plus pignon sur rue. Nous ne pouvions pas dénombrer plus de 500 personnes. Une triste réalité !

De l’autre côté, le « safari » du chef de l’opposition Moise Katumbi vers Goma a pataugé, après avoir été interdit par la présidence la république pour la deuxième fois. Les opinions recueillies tant à Kinshasa qu’à Goma démontrent que la marche vers la démocratie vient de connaitre un point d’inflexion. Le géant peuple Congolais qui dormait va-t-il se réveiller et récupérer sa démocratie qui s’est retrouvée dans les mains du même tyran, Joseph Kabila ?

Références Historiques

Il y a cinq types de régimes, tels que classés par Plato, l’un des grands penseurs de la démocratie dans la Grèce ancienne. Ce sont l’Aristocratie, la Timocratie, l’Oligarchie, la Démocratie et la Tyrannie.

D’après le philosophe Plato, « la Démocratie est prise en charge par le désir de liberté. Le pouvoir doit être saisi pour maintenir l’ordre. Un champion viendra et fera l’expérience du pouvoir, ce qui le fera devenir un tyran. Les gens vont commencer à le haïr et finiront par essayer de l’éliminer, mais se rendront compte qu’ils ne le peuvent pas. L’homme tyrannique est le fils de l’homme démocratique.  Il est la pire forme de l’homme, car il est le plus injuste et donc le plus éloigné de toute joie du vrai genre. Il est consumé par des désirs sans loi qui le poussent à faire beaucoup de choses terribles, comme assassiner et piller[1] ». Parlait-il de Joseph Kabila ou de Félix Tshisekedi ? A vous de nous le dire.

Ceci a été exprimé aujourd’hui par Jacky Ndala, dans une lettre pathétique qu’il a envoyée au leader de l’opposition, Moise Katumbi :

 « Mon Président et mon Leader, mon modèle ; le Félix Tshisekedi que vous traitez chaque fois avec respect et considération, comme votre frère (ex. frère), ne l’est plus depuis un moment ! Svp, Félix Tshisekedi joue le jeu de Joseph Kabila son nouveau partenaire, ami et frère. Ne vous fatiguez pas à le reconnaître comme Président de la République (…) Restons dans le combat, dans une opposition radicale, contre lui et son nouveau Partenaire ; le régime et le système politique n’ont pas changé, nous sommes dans la Continuité de la Kabilie, avec à sa tête juste une nouvelle figure, en dessous, il y a Kabila qui décide de tout. Avec pour mission : Humilier Notre Nation tout entière ». En d’autres mots, le régime tyrannique que définit Plato règne toujours à Kinshasa, quel que soit le masque que porte cette tyrannie ou les béquilles qui lui servent de support.

La jeunesse d’Ensemble adopte la Position de Martin Fayulu ?

Le Président de l’Ensemble n’aura pas de choix s’il doit rester dans la politique. D’après un leader charismatique à Goma, la jeunesse « attendait l’arrivée de moïse katumbi qui malheureusement n'est plus venu à Goma parce que Kabila est resté au pouvoir. Il s’est habillé le corp d’un monsieur qu’on appelle Felix Tshisekedi, qui calque les méthodes de Kabila, qui pense qu’au Congo, on est naïf parce que nous l’avons accepté. (…) Et je pense que Tshisekedi est tout simplement naïf, parce que le peuple congolais n’acceptera pas indéfiniment les bradages de la république et des intérêts congolais ».

Ces deux évènements doivent interpeler les leaders de l’opposition et le peuple Congolais. Il faut garder toutes les options sur la table, même le déboulonnage forcé de Joseph Kabila et Felix Tshisekedi si ce dernier refuse de se découpler de son maitre Joseph Kabila.

A bon entendeur, salut.

 

 

 

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