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L’Echec de Nikki Haley en RD Congo – Le people doit se lever et bouter Kabila dehors avant le 31 décembre 2017

La plaie est profonde et elle date de très longtemps. Le Congo ne fait que compter ses morts, ses femmes et fillettes violées au mépris du monde entier qui bénéficient de ses minerais stratégiques pour ne pas déranger leur mode de vie tranquille. Les pleurs et larmes de congolais ne disent rien au monde entier. Les vicissitudes de nos frères et sœurs exilés à l’intérieur et extérieur ne disent rien au monde entier tant que nos enfants continuent à travailler dans les mines artisanales et envoyer les ingrédients nécessaires à la vie moderne venant de la RD Congo.

Cependant, la nature nous apprend que même un petit chat, tout comme d’ailleurs un  « docile » mouton pousser à l’extrême peut devenir dangereux. En guise d’exemple nous vous livrons la vidéo d'un mouton qui se révolte contre son bourreau ici-bas.

Même aux Etats-Unis, qui championne la démocratie, les choses n’ont jamais été facile. Rappelez-vous en 2000, comment les yeux du monde entier étaient rivés sur une élection présidentielle qui était minée par des erreurs comptage ?

Le Candidat George Bush avait, semblait-il gagner contre le vice-président Al Gore. Comme la marge de la victoire devenait de plus en plus fine au cours du recomptage autorisé, les républicains étaient devenus nerveux. Au vue du recomptage qui allait en faveur d’Al Gore, un membre de la Cour suprême de la Justice Américaine (un républicain), feu le Juge Antoni Scalia, stoppa le décompte ... En vrai dire il avait sauvé la démocratie américaine.

Loin des caméras,  au moment du même comptage, la résidence du vice-président Al Gore sur une grande artère de Washington, était assiégé par les jeunes républicains pour lui forcer de vider la résidence au profit de Dick Cheney, le vice-président de George Bush. Non seulement qu’un juge avait pris les choses en mains pour sauver leur démocratie, les jeunes républicains s’étaient pris en charge ! Et pourquoi pas les jeunes congolais ?

La leçon est qu’il n y a pas de système parfait et que le peuple doit se prendre en charge pour une cause juste. Nikki Haley, n’a pas de monopole sur la démocratie et elle ne doit ni dicter ni décourager les patriotes congolais qui se battent pour leur destinée.

En effet,  la semaine passée était  émouvante : le départ de l’Ambassadrice Nikki Haley des Etats-Unis flanquée par un général de quatre-étoile, ses commentaires, son point de presse à partir d’Addis-Abeba, sa réunion avec les chefs de l’opposition et finalement le grand entretien secret avec Joseph Kabila.

Au moment où nous couchons ces quelques lignes, rien n’a filtré de cet entretien secret mais, nos fins limiers sont déjà au travail, croyez-nous.

Il y a un fait connu et indéniable. La RDC est un volcan en activité dont le monde entier voudrait garder inactif pour ne pas déranger les cours de matières premières stratégiques venant au rabais de la RD Congo pour soutenir le mode de vie moderne en occident et extrême orient. Les mouvements tectoniques sont perceptibles quoiqu’à la surface les choses semblent normales. Quelque chose doit céder quelque part : Soit le peuple doit accepter d’être subjuguer pendant de décennies par chaque malfrat que les multinationales vont ramasser n’importe où, ou se mettre debout.

Ça serait une grande erreur d’appréciation et même de jugement de penser autrement. Même Joseph Kabila sait dans son fin fond que le « volcan Congo » bouillonne de l’intérieur et les cratères vont surgir et cracher les larves d’un moment à l’autre. C’est la raison pour laquelle il achemine toutes ses possessions de valeurs en dehors du pays et notamment en Tanzanie.

Le peuple Congolais avait attendu les élections en 2016 pour être trompé par les accords de l’OUA orchestrés par Edem Kodjo et peut-être une main invisible française. Suite au refis catégorique de la vraie opposition alors dirigée par le héros nationale Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le régime de Joseph Kabila fut sauvé  in extremis par les accords de la Sainte-Sylvestre, du en partie, par la naïveté de la  CENCO.

Mais qui a bu boira dit-on. Imbu par une sorte d’immunité due à la cupidité de nos politiciens, le contrôle des matières premières stratégiques dont le monde entier ne peut s’en passer, Joseph Kabila se croit tout permis quand bien même il sait qu’il est illégal et illégitime.

Il dédouble à volonté les partis politiques, jettent de l’argent aux uns, des postes aux autres et débauche de politiciens immoraux. C’est ainsi que des énergumènes comme Olengankoyi qui l’insultaient hier deviennent  des garçons de chorus qui chantent sa louange aujourd'hui. Et, soudainement, l’Ambassadrice Nikki Haley qui avait pourtant traité son gouvernement de prédateur devient malléable, empruntant la voie du milieu pour ne pas froisser la majorité présidentielle et l’opposition, jetant la population Congolaise dans une sorte de purgatoire sans lendemain. Décidément, le très célébré Mahatma Gandhi devrait se retourner dans sa tombe en regardant une indienne américaine, qui devrait plutôt être sympathique au peuple Congolaise, aménager un bourreau sanguinaire notoire.

Les  vrais de vrais leaders politiques congolais doivent dire les choses telles qu’elles sont. Le règne et présidence de Joseph Kabila sont finis, « ESILI ». C’est un illégale et illégitime. Vous avez beau mettre du rouge à lèvre sur un cochon, il restera un cochon de la même façon que les deux heures d’entretien de Joseph Kabila avec l’Ambassadrice Nikki Haley ne peuvent pas lui redonner la légitimité et de ce fait, cet imposteur doit être expulsé du pouvoir par la force de la rue.

Les politiciens Congolais doivent dénoncer le « glissement » ré-officialisé par l’Ambassadeur Nikki Haley et ne point changer le programme pour expulser Kabila en 2017. Le fait de remettre les élections pour 2018 est une anesthésie administré au peuple Congolais. Comme le disait un grand pasteur, « on ne peut pas changer ce qu’on tolère ». Si le peuple tolère 2018, de 2018 on imposera 2019, ensuite 2020, 2030 avec de formules  de gestion du pouvoir très compliquées comme 1 + 4 ou 1 + 5. Chaque fois, la même anesthésie sera réappliquée.

Il faut parler d’une seule voix : TRANSITION SANS KABILA. A l'instar du « docile » mouton, il faut bouter le bourreau dehors tel qu’indiqué et permis sous l’article 64 de la Constitution Congolaise. En ce moment précis, tous les moyens sont bons.

LA CAUSE EST JUSTE

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