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Norbert Luyeye

L’Opposant Norbert Luyeye : Le Cas-Ecole d’Un Prisonnier Inoffensif, Politique et d’Opinion

Dans l’article 23 de la Constitution Congolaise, il est clairement bien dit que « toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs ».

Cependant, la constitution est tellement profanée par Joseph Kabila au point de se demander si ça vaut encore la peine d’obéir aux institutions qui en découle, à commencer par la Présidence elle-même, les Cours et les Tribunaux. Qu’arrivera-t-il si l’opposition déclarait « institution morte » sur l’étendue territoriale juste pour une semaine comme l’avait suggéré Honore Ngwanda ?

Cela veut dire qu’on ne paye aucun impôt au gouvernement, aucune facture a une compagnie étatique, on ne respecte rien, on ne répond point aux convocations du tribunal… ça serait l’anarchie, mais quand on examine de très près, a quoi sert la loi fondamentale si elle n’est pas appliquée ? Elle crée également l’anarchie et la loi du plus fort. Alors faut-il combattre le feu avec le feu ? Dans l’affirmatif, on peut combattre l’anarchie par une anarchie beaucoup plus massive pendant une semaine.

Nous ne parlons pas en l’air, car nous avons un cas-école que nous allons projeter devant plusieurs centaines de milliers de nos lecteurs. Notre thèse est que nous vivons dans un Etat policier pire que l’Allemagne sous la GESTAPO. 

En effet, Monsieur Kabila avait envoyé les soldats de la Garde Républicaine le lendemain pour l’enlever de son domicile a N’djili pour l’emmener manu militari a la DEMIAP puis a Ndolo avec comme raison qu’il voulait faire un coup d’État, mais jusqu’aujourd’hui ils n’ont jamais brandi les preuves.

Nous publions ci-bas le message vient de monsieur Norbert Luyeye, prisonnier de Joseph Kabila, qui est détenu à la prison de Ndolo depuis le 4 juillet 2016 pour avoir dit que Kabila en septembre 2016 deviendrait illégitime.

« Je continue à passer injustement mes jours en Prison pour une affaire purement politique. Aujourd’hui les jours et faits ont démontré que depuis le début j’avais totalement raison et je l’ai redit encore, Je suis le Seul à détenir la solution de la résolution de cette Crise Actuelle, tant sur le plan politique que sécuritaire.

Sur ce, je demande à Mr Bruno Tshibala qui d’ailleurs a connu juste avant son élévation. La même situation que moi à la Prison Centrale de Makala à cause de ses Opinions Politiques, et qui avait bénéficié de mesures décrispation pour sa sortie, d’en faire à son tour un exemple prioritaire pour les détenus politiques et d’Opinions que nous sommes, suivant les mesures de décrispations souscrites dans l’Accord qui lui a valu sa Nomination comme Premier Ministre.
Norbert Luyeye ».

Voici donc un cas-école d’un prisonnier inoffensif, politique et d’opinion. Pourtant, Constitution dans l’article 23 garantie cette même liberté d'expression. Son cas avait été repris dans RFI Afrique du 10-08-2016 (http://www.rfi.fr/afrique/20160810-rdc-arrestation-opposant-norbert-luy…) sans succès. Nous sommes en face d’un Etat policier et de force de l’ordre plus pire que la Gestapo.


 

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