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La MONUSCO demande la libération immédiate des militants de l’opposition arrêtés hier à Lubumbashi

KINSHASA - 23 octobre 2017 – La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) condamne l’arrestation de nombreux militants de partis politiques membres du Rassemblement des forces politiques et sociales de la République démocratique du Congo acquises au changement par les forces de défense et de sécurité congolaises, hier à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga.

Les membres du Rassemblement participaient à une réunion privée au siège de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Trois véhicules de la Police nationale congolaise (PNC) sont arrivés sur les lieux pour les encercler avant de faire appel à une unité commando des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) pour forcer l’entrée du lieu de réunion dans lequel les militants s’étaient barricadés. Les forces de défense et de sécurité ont alors arrêté de nombreux militants.

« Je demande instamment aux autorités congolaises la libération immédiate et inconditionnelle des personnes arrêtées arbitrairement hier à Lubumbashi », a déclaré Maman Sidikou, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et chef de la MONUSCO. « Je rappelle également aux autorités congolaises leurs obligations de garantir les libertés publiques et les droits civils et politiques à tous, conformément à la Constitution et aux engagements internationaux de la RDC».

La MONUSCO est vivement préoccupée par les actes continus d’intimidation à l’encontre des membres de l’opposition. Deux incidents impliquant des hommes armés contre les résidences de Joseph Olengankoy et Alphonse Ntumba Luaba ont également été rapportés au cours des derniers jours à Kinshasa.

La MONUSCO rappelle la responsabilité qui incombe aux autorités congolaises de garantir la protection de tous les citoyens en toutes circonstances et de prendre les mesures nécessaires pour faire la lumière sur ces incidents.

Elle déplore, en outre, les restrictions à la liberté de mouvement imposées à Kyungu wa Kamwanza, président national du parti politique d’opposition Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) et assigné de fait à résidence depuis plusieurs mois.

« De telles restrictions aux libertés fondamentales sont incompatibles avec les efforts en cours pour promouvoir le dialogue et la sérénité nécessaires à la tenue d’élections libres, crédibles et indépendantes dans un délai raisonnable», a rappelé Maman Sidikou. « J’exhorte une nouvelle fois les autorités congolaises à urgemment mettre en œuvre des mesures de décrispation politique et à ouvrir l’espace démocratique ».

 

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