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Joseph Kabila, Nikki Haley, Lieutenant General Thomas D. Waldhauser

La peur a changé de camp : les mesquineries de Joseph Kabila derrière les coulisses

Dans nos investigations, nous voulons être toujours à la pointe de l'information sur les derniers moments de la vie politique de Joseph Kabila à la tête de ce Pays continent qui est la république Démocratique du Congo.

Cet article est publié au moment où l’Ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley se trouve au chevet de ce Peuple, meurtri par des années de rapine de Joseph Kabila et sa Famille biologique restreinte.

Plusieurs spéculations se font sur le contenu du message que la Représentante des Etats-Unis portera au Président Joseph Kabila. Selon les premières déclarations de Nikki Haley avant de quitter son Pays pour ce voyage, ne laisse très peu de doute sur le caractère musclé de ce message.

Aussi, sur base de sa conférence de presse à l’UA, la fin du régime Kabila, n’est plus un mirage ou une impossibilité, c’est plutôt une possibilité avec un dénouement qui dépendra du président Kabila.

« Parle doucement et porte un gros bâton »

Par ailleurs comme l'ont écrits certains confrères, son arrivée à Kinshasa abord d'un avion militaire et flanqué d'un Commandant des Forces Américaines stationnées en Europe et en Afrique laisse très peu de marge de manœuvre à Joseph Kabila à l'instar du Feu Président Mobutu recevant Bill Richarson.

Plus loin, le président Emile Jonassaint et son chef d’État-major, le General Raoul Cedras en Haïti avait également reçu la visite du président Carter, Sam Num (Ministre de la défense) et le « gros bâton », un général quatre-étoiles, Colin Powell sous le règne du président Clinton.

Nikki Haley va parler doucement (entendez diplomatiquement) en suivant l’adage du président Roosevelt et son « gros bâton », c’est le général quatre-étoiles, Lieutenant General Thomas D. Waldhauser. Méfiez-vous du langage diplomatique.

Ce qui intéresse le peuple Congolais c'est de savoir si Joseph Kabila comprendra véritablement le message de l'Oncle Sam et épargner les vicissitudes et casses inutiles au peuple Congolais. Le langage du General Powell envers le General Raoul Cedras pourrait illustrer ce qui se passe dans ces genres de négociation/ultimatum :

« I need to hear it from you » (je veux entendre de votre bouche), Powell dit  au General Raoul Cedras à  Port-au-Prince, Haïti en 1994.

«We've got youngsters coming in here tomorrow morning and I need to know they won't meet resistance.», traduction “Nous avons des jeunes qui arrivent ici demain matin et je dois savoir qu'ils ne rencontreront pas de résistance ». Par « youngsters » (jeunes), Powell voilait le mot « marines »… La suite était previsible.

Un déménagement en coulisses ?

Selon nos informations de premières mains, pendant un mois, jour pour jour et cela depuis que la tension politique s'accentue sur son pouvoir, Joseph Kabila a entrepris l'opération de déplacer ses biens personnels. Ces déplacements s'effectuent à partir du hangar militaire de l'aéroport International de Ndjili, à Kinshasa.

C'est ainsi que quelques avions cargo appartenant aux Sociétés GOMAIR, SERVAIR et même un avion-cargo militaire de la Force aérienne Congolaise est mis à contribution.

Son luxueux Yacht, ses Motos, ses Jets sky, certains de ses véhicules etc... sont embarqués et sur la feuille de vol, la destination de Kalemie est reprise.

Pourquoi toutes ces munitions ?

Au-delà de ces cargaisons, intrigant est le chargement de nombreuses caisses de munitions qui accompagnent ces précieuses et présidentielles cargaisons. Que cachent donc réellement ces mouvements ?

Après analyse par nos spécialistes en aviation, l'aéroport de Kalemie ne remplit pas des caractéristiques pour accueillir ces avions. En poussant nos recherches un peu plus loin, nous avons découvert que les routings indiqués sur les plans  des vols avalisés par l’aviation civile de Ndjili étaient faux. Ces avions, une fois au-dessus de Kalemie faisaient route vers la Tanzanie pour y déposer leurs cargaisons.

Cela suscite un questionnement :

  1. pourquoi ces transferts de ses Biens de Kinshasa vers la Tanzanie ? 
  2. que cache réellement cette initiative ?
  3. Pourquoi ces transferts des munitions ? 

Primo: Joseph Kabila est conscient que ses jours sont comptés à la tête de ce Pays dont le Peuple ne le porte plus.

Secundo: Joseph Kabila ne veut pas être surpris comme l’a été Mobutu.

Tertio: Joseph Kabila est très attaché à ses biens matériels au point de les placer en lieu sûr  

Quarto: Joseph Kabila fait le caïd en public alors qu'en privé, il cultive une peur incommensurable.

Quinto: Joseph Kabila estime que la Tanzanie constitue son lieu sûr d'exil mais à la porte de la RDC  et surtout à côté de son maillon faible de frontière.

Sexto: Joseph Kabila veut contrôler un vaste territoire du côté de Kalemie où il s'est fait délivrer des titres de propriétés. Ainsi fort de son armement et de ses nombreuses munitions, personne  ne saura l’y déloger. Il est en train de constituer un état dans un état.

Septimo: Il démontre à travers cette forte militarisation de cette partie du Pays, l'entretien par ses soins  personnels ces nombreuses poches de rébellions en gestation ou déclarées.

    Octo: Joseph Kabila opte pour le schéma catastrophe en cas de perte de pouvoir donc pas d’élections.

Rien ne se fait au hasard ?

Comme à l’accoutumée, Congovox.com livre l'information de premières mains et actionnables mais, les politiciens Congolais, mû par d'autres préoccupations, ne peuvent l'exploiter pour le bien du Peuple qu'ils sont censés représenter. Dommage !

Pendant longtemps joseph Kabila qui, par ailleurs, n'est pas bête avait commencé à tisser sa toile de défense à travers un transfert massif des Blindés lourds quand un certain Kimbembe Mazunga dirigeait la SCTP (ex. ONATRA). Personnellement, il avait supervisé ces opérations de transferts de ces matériels lourds de Kinshasa vers l'Est en passant par le port d’Ilebo. Rien ne se fait au hasard chez Joseph Kabila qui veut à tout prix garder son pouvoir. Le sous-estimé serait une erreur très grave.

Affaire à suivre

 

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