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Madame Jeanine Mabunda

La Présidente du Parlement Congolais, Jeanine Mabunda Embauche un Lobby Américain Pour Rééquilibrer le Rapport de Force Avec Felix Tshisekedi

On ne peut pas blâmer Madame Jeanine Mabunda d’avoir engagé les services de Lobbyiste américains à Washington DC, car le climat n’est plus bon entre le FCC et le CACH. Felix Tshisekedi qui a le vent en poupe pour le moment peut pousser l’enveloppe un peu plus loin... L’éléphant dans la salle que tout le monde refuse de regarder, c’est la nomination de Ronsard Malonda, un spécialiste en fraude électoral. Le FCC a besoin de Ronsard Malonda et Joseph Kabila est prêt à tout dynamiter pour assurer son retour au pouvoir en 2023. Pour Joseph Kabila, c’est une question de vie ou mort politique. De ce fait, Jeanine Malonda voudrait rééquilibrer le rapport de Felix là où le soutien de Felix Tshisekedi provient. Cependant, a moins que Jeanine Mabunda parie a la victoire de Joseph Biden contre Donal Trump, il est impossible de changer de donne contre Felix Tshisekedi avec ce petit montant qui ne correspond même pas à un bon salaire aux USA. L’article ci-après nous provient de foreignlobby.com.

 


La législature de la RDC embauche un lobbyiste au milieu des tensions avec le président soutenu par les États-Unis. La présidente de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a engagé une société de lobbying à Washington pour faire pression sur les priorités de la législature au milieu des tensions croissantes avec le président de la RD Congo, soutenu par les États-Unis.



Avocate de profession, Jeanine Mabunda, la première femme à diriger le parlement Congolais, a retenu les services de Greystone Global Strategies, un cabinet de conseil politique de Washington qui travaille depuis longtemps avec les pays africains en transition politique. Le contrat de 7 500 $ par mois et par mois court du 1er août à la fin de l’année. Greystone a déjà reçu des honoraires de consultation de 7500 $ le 3 juin.



Mabunda est une femme  politique de longue date, proche de l’ancien président Joseph Kabila, dont le Front commun pour le Congo domine la chambre de députes, ayant remporté 341 sièges sur 500 lors des élections de décembre 2018. Elle a été élue présidente du parlement en avril 2019 après avoir été nommée par Kabila.



La firme américaine «concevra et mettra en œuvre un programme de relations gouvernementales et de communication dans le but de sensibiliser les principales parties prenantes aux États-Unis au rôle constitutionnel et aux priorités politiques de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo», précise le contrat. «Greystone Global Strategies cherchera également à identifier de nouveaux domaines de partenariat et de collaboration avec les institutions américaines pour soutenir l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo dans la mise en œuvre des meilleures pratiques mondiales.»



Chris Beatty, PDG de Greystone, est le seul agent étranger enregistré sur le compte. Il a auparavant travaillé avec les campagnes politiques et les administrations des présidents Ellen Johnson Sirleaf au Libéria et Nana Addo Dankwa Akufo-Addo du Ghana.



La poussée de lobbying intervient alors que le parlement congolais s’est heurté à l’administration du président Félix Tshisekedi sur des questions allant des élections aux réformes judiciaires.



En juin, les alliés de Kabila à l’Assemblée nationale ont proposé un trio de réformes judiciaires donnant au ministère de la Justice plus de contrôle sur les poursuites pénales, y compris les affaires de corruption contre d’anciens fonctionnaires. Les ambassades des États-Unis et d’autres ambassades occidentales se sont alors déclarées «préoccupées» par une législation qui «pourrait être utilisée pour saper un pouvoir judiciaire indépendant». Le ministre de la Justice, Célestin Tunda, allié de Kabila, avait démissionné le mois dernier après un différend avec le président Tshisekedi au sujet des réformes.



Et le mois dernier, le parlement a cree beaucoup plus de vagues en votant sur la recommandation d’un panel d’organisations religieuses de nommer Ronsard Malonda, un homme accusé d’avoir aidé à truquer les élections passées en faveur de Kabila, à la présidence de la commission électorale nationale indépendante, la CENI. Cette décision, qui n’a pas encore été approuvée par le président, a déclenché des manifestations de masse au cours desquelles des dizaines ont été arrêtées.



Fred Bauma, un activiste congolais du Groupe de recherche sur le Congo au Centre de coopération internationale de l’Université de New York, a déclaré que Mabunda pourrait chercher à construire des alliances américaines dans un contexte de lutte contre la corruption qui constitue une menace particulière pour Kabila et ses alliés. Le département d’État est considéré comme proche de Tshisekedi depuis qu’il a approuvé son élection en janvier 2019 malgré des allégations de fraude électorale.

«
Les États-Unis jouent maintenant un rôle très intéressant au Congo», a déclaré Bauma à Foreign Lobby Report. L’embauche d’un lobbyiste pourrait être un «moyen d’essayer d’équilibrer l’influence de l’ambassade à Kinshasa en tirant parti de certaines influences à Washington».

 

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