Skip to main content
Platform Petrolier

La RDC envisage d'offrir 19 blocs d'exploration pétrolière onshore fin 2021

Dans le conseil du ministre du 8 mai 2020, il avait été reporté que « le ministre des Hydrocarbures [avait] informé le Conseil sur le contenu du patrimoine pétrolier et gazier de la République Démocratique du Congo. À cet effet, il [avait] initié un état des lieux puis [avait] fait procéder à la sélection des blocs pouvant faire l’objet d’attribution des droits d’hydrocarbures, par une première phase d’appel d’offres. Pour cela, il [fallait] procéder à la matérialisation,  c’est-à-dire, la délimitation des blocs pétroliers et gaziers ou l’identification pour réunir les données techniques. On peut relever que cet état des lieux a permis d’identifier les concessions ainsi que les blocs pétroliers et gaziers libres ou ayant fait l’objet d’attribution. Pour assurer cette matérialisation, monsieur le ministre d’État [avait] sollicité l’octroi de 525.000 USD, pour la matérialisation, tandis que pour l’organisation de l’Appel d’offres un montant de 725.000 USD est sollicité ».

 

Il nous revient de S&P Global de Kampala que la République démocratique du Congo prévoit d’offrir 19 blocs pétroliers et gaziers terrestres au quatrième trimestre de cette année dans le cadre de son premier appel d’offres ouvert depuis que le pays a adopté une nouvelle loi pétrolière en 2015, Rubens Muhima, ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures dit le 12 février.

 

 

Neuf des blocs sont situés dans le bassin central du pays, trois dans le bassin côtier onshore, quatre dans le bassin du lac Tanganyika et trois dans le lac Kivu, a indiqué le ministre.

 

« Nous rassemblons les données pour ces blocs qui se sont avérés lucratifs après d’importantes découvertes dans les zones d’exploration voisines », a déclaré Muhima à S&P Global Platts.

 

La RDC produit actuellement environ 25 000 b/j, mais l’exploration a été rare ces dernières années en raison de l’absence d’une nouvelle loi pétrolière et des conflits civils, qui ont empêché les compagnies pétrolières internationales d’entrer dans le pays.

 

Le cycle était initialement prévu pour 2019, mais retardé par la lenteur du président Félix Tshisekedi à former un nouveau gouvernement, qui n’a été formé que la semaine dernière.

 

La RDC ouvre l’appel d’offres à un moment où l’industrie pétrolière redevient brillante, avec la hausse des prix mondiaux du brut après la découverte d’un nouveau vaccin.

 

Les prix mondiaux du brut ont récemment augmenté de plus de 60 $/b ont renouvelé l’espoir d’une nouvelle exploration dans le pays, a-t-il déclaré.

 

Les tentatives précédentes du gouvernement de la RDC pour offrir des licences dans le bassin central ont rencontré la résistance des écologistes qui se sont opposés à l’exploration à l’intérieur des sites du patrimoine culturel.

 

L’année dernière, le français Total a obtenu une prolongation d’un permis d’exploration pour une zone proche de la frontière orientale avec l’Ouganda, où il envisage de développer les découvertes pétrolières du lac Albert. Une autre société française, Perenco, est la seule entreprise qui produit actuellement du pétrole en RDC.

 

Categories

Add new comment

Filtered HTML

  • Web page addresses and email addresses turn into links automatically.
  • Allowed HTML tags: <a href hreflang> <em> <strong> <cite> <blockquote cite> <code> <ul type> <ol start type> <li> <dl> <dt> <dd>
  • Lines and paragraphs break automatically.