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Yoweri Museveni et Joseph Kabila

L'armée ougandaise attaque les camps rebelles dans l'est de la RDC

La mascarade continue à l’Est de la RD Congo. Après avoir infligé d’énormes pertes suite à une attaque conçus par les services de Joseph Kabila, résultant à une perte de 14 casques blues et plusieurs blessés, la communauté internationale reste circonspecte. Maintenant, c’est au tour de l’Ouganda de convaincre les sceptiques sur l’existence de prétendus ADF dont leur chef Jamil Mukulu était pourtant un hôte de marque de Joseph Kabila a Kinshasa. Pourquoi Kinshasa a-t-elle permit les troupes Ougandaise d’attaquer l’Est du pays ?

Dommage que les hommes politiques de la RD Congo soient aussi docile jusqu’à avaliser  les crimes contre l’humanité et actes de haute trahison perpétrés  par un président sur les bords renégat, illégale et illégitime. Nous vous livrons ici-bas l’entièreté de l’article de l’AFP.

Kampala - L'armée ougandaise a annoncé vendredi avoir lancé des attaques contre un groupe rebelle dans l'est de la République démocratique du Congo, où se trouverait les militants qui ont tué 14 casques bleus de l'ONU au début du mois.

Le porte-parole de l'armée, Richard Karemire, a déclaré que l'armée de l'air et l'artillerie à longue portée ont été utilisées dans la frappe transfrontalière, mais qu'aucune force terrestre n'a été déployée dans ce qui a été décrit comme un "mouvement préventif".
Il a indiqué dans un communiqué que le partage de renseignements avec la RDC révélait que le groupe rebelle des Forces démocratiques alliées (ADF) prévoyait des "activités hostiles" contre l'Ouganda.

L'ADF, un groupe rebelle musulman ougandais dont les motivations et l'idéologie de base reste floues, a été à l'origine d'une attaque qui a fait 14 morts de soldats tanzaniens il y a deux semaines et des dizaines de blessés, selon l'ONU.

L'Ouganda et la RDC insistent sur un motif djihadiste pour les actions du groupe, mais de nombreux observateurs et experts affirment qu'il n'y a aucun lien prouvé avec le clan djihadiste mondial, et que c'est une explication «simpliste» de leurs actes.

Karemire a déclaré que la grève était l'aboutissement de la coopération entre Kinshasa et Kampala contre "cette menace terroriste croissante dans notre voisinage". "Ils recrutent, entraînent et mènent la radicalisation même des femmes et des enfants tout en travaillant avec des djihadistes étrangers", a-t-il dit.

Karemire a déclaré que même si l'ADF a mené des massacres en RDC, elle a également «incité la tuerie des religieux musulmans et de certaines personnes notables», en Ouganda. "Récemment, il y a eu de plus en plus de signaux d'activités hostiles actives contre l'Ouganda, ce qui nécessite de renforcer la sécurité le long de la frontière."
L'ADF a débuté en 1989 dans le but de renverser le président ougandais Yoweri Museveni, considéré comme hostile aux musulmans. Mais il a continué à absorber d'autres factions rebelles dans ses rangs et a commencé à mener des attaques en 1995.

Forcé à l'ouest par l'armée ougandaise, le groupe a délocalisé la plupart de ses activités en RDC, trouvant un créneau lucratif dans l’Est de la RDC, un pays sans loi et riche en ressources. Son appel  à des crimes inclut des massacres et des mutilations à l'aide de machettes, l'utilisation d'enfants soldats et le viol, selon l'ONU.
L'ADF a été accusée d'avoir tendu une embuscade aux forces de maintien de la paix de l'ONU dans l'est de la RD du Congo en octobre, qui a tué deux soldats de maintien de la paix et blessé 12 autres. Il a également été accusé par Kinshasa et la mission de maintien de la paix de l'ONU MONUSCO d'avoir tué plus de 700 personnes dans la région de Beni depuis octobre 2014.

Motifs nébuleux

Le groupe aurait des liens avec Al-Shabaab et al-Qaïda. Son fondateur et dirigeant, Jamil Mukulu, a été arrêté en Tanzanie en avril 2015 et extradé vers la RDC, dans l'attente d'un procès.

Cependant, un groupe dirigé par le chercheur américain Jason Stearns a publié un rapport l'année dernière basé sur des entretiens avec des centaines de témoins, affirmant que plusieurs groupes distincts "semblent être impliqués dans les massacres", y compris des soldats de l'armée régulière.

Le gouvernement a rejeté les demandes et Stearns a été expulsé de la RDC après la publication du rapport. Stearns a déclaré vendredi: "Les ADF sont en effet une menace militaire, mais nos recherches suggèrent que le groupe, qui est au Congo depuis plus de 20 ans, est profondément ancré dans la société locale, collaborant souvent avec d'autres groupes armés congolais. "Il est peu probable que l'action militaire imprudente puisse pacifier cette zone."

Premièrement, nous devons comprendre la nature de la menace: qui a attaqué les Casques bleus de l'ONU, comment ont-ils pu obtenir une telle puissance de feu et des armes sophistiquées? "Quelle est la relation entre les ADF et la prolifération d'autres groupes armés dans la région de Beni au cours de l'année écoulée."

Les ADF font partie d'un certain nombre de groupes armés, basés sur des lignes ethniques ou sectaires, qui se déplacent dans l'est de la RDC. Le maire de Beni, Bwanakawa Nyonyi, a déclaré à l'AFP l'année dernière qu'il croit que les massacres sont perpétrés par un groupe nébuleux, avec derrière lui des "mains congolaises" motivées par des considérations politiques.

En expliquant la violence, certains ont cité des luttes pour le contrôle de la traite dans diverses industries comme le bois, les produits agricoles ou les minéraux dans une région avec un potentiel extrêmement riche.

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