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Joseph Kabila, Felix Tshisekedi

Le binôme compliqué Kabila – Tshisekedi : Des retombées sur les bouts des doigts

Félix Tshisekedi est en train de sillonner le monde entier à la recherche d’une solution qui est pourtant devant lui : Joseph Kabila. L’État de droit ne saurait pas être instauré tant qu’il siègera à Kingankati comme chef d’un culte obscur et adoré par les membres de FCC qui attendent plus son retour [au pouvoir] que celui de Jésus Christ.

La corruption endémique ne pourra être jugulée, car le pouvoir actuel est la continuité du pouvoir de Joseph Kabila. Ainsi, Felix Tshisekedi a deux choix : (1) il continue à conforter l’ancien dictateur jusqu’à ce que les deux seront boutés dehors par un major, lieutenant-colonel ou un général ; (2) il livre Joseph Kabila pour les crimes contre l’humanité commis pendant 17 ans.

Les paragraphes suivant — que nous avons lu pour vous — démontrent que les grandes puissances occidentales sont en train d’observer « impatiemment » comment Felix Tshisekedi est entrain de s'embrouiller.

Les Etats-Unis, comme la Belgique, la France et l’Allemagne et même la Russie ont tous en effet déroulé le tapis rouge à Tshisekedi. Mais à chaque fois, si des accords sont annoncés, notamment dans les domaines de coopération militaires pour la France et la Belgique, ou encore dans l’aide humanitaire, il n’y a quasiment pas eu d’accords commerciaux d’envergure.

Le Monde Attend des Réformes.

L’aide du prêteur basé à Washington dépendra de l’engagement du gouvernement à augmenter les revenus et à améliorer la gestion dans tous les domaines, notamment de la santé à l’éducation, en passant par l’industrie minière, a déclaré M. Carret. « La Banque mondiale demande également au gouvernement de réduire le nombre d’exemptions fiscales accordées à diverses entreprises », a-t-il déclaré.

De son côté, le FMI envisage  certes un nouveau partenariat financier avec la RDC à la suite de la reprise des discussions entre les deux parties, obtenue par le président Félix Tshisekedi. Mais le Conseil d’administration du FMI a achevé ses consultations, au titre de l’article IV, avec la RDC le 3 septembre dernier, annonçant une série de recommandations au gouvernement congolais. Parmi les recommandations, le FMI appelle les autorités congolaises à s’activer dans la mise en place des mesures pour la lutter contre la corruption en RDC.  “Les administrateurs ont convenu que la lutte contre la corruption et l’amélioration de la gouvernance étaient essentiels pour renforcer l’efficacité des dépenses publiques et les perspectives de croissance“, fait savoir un communiqué du FMI.

La RDC N’Est pas “Encore” Prête.

Le FMI a renoué avec la RDC pour la première fois depuis 2015. Le réchauffement a été rendu possible grâce à la rencontre du président Félix Tshisekedi et Christine Lagarde, alors présidente du FMI, à Washington en avril dernier. Après quinze jours de mission en RDC, une équipe du FMI a rendu le 5 juin son rapport sur la situation du pays, dans lequel elle préconise des ajustements de politiques économiques et financières. Dirigée par Mauricio Villafuerte, cette mission souligne que « la stabilité macroéconomique [de la RDC] a continué à se consolider en 2018 grâce aux politiques macroéconomiques prudentes mises en place depuis mi-2017 ». Selon son rapport, « la croissance des activités non minières devrait plus que doubler en 2019 », en raison de la hausse des investissements publics et de l’optimisme post-électoral.

Les Nombreux Problèmes qui Gangrènent la RDC

Du côté du FMI, ou de celui de la Banque Mondiale et même dans les coopérations bilatérales, les partenaires restent tous prudents même après l’offensive du président Tshisekedi. D’autant plus qu’au pays, aucune réforme viable n’a été entamée. Les querelles politiques touchent de plus en plus le secteur économique. Au début de son mandat, le président Tshisekedi a signé un décret nommant des nouveaux responsables à la tête de la Gécamines, la compagnie minière publique, mais ce décret a été bloqué par la ministre du Portefeuille, issu du camp politique de l’ancien président Joseph Kabila, qui n’en voulait pas. Depuis, ce décret n’a jamais été mis en place.

Ceci symbolise les nombreux problèmes qui gangrènent la RDC sur le plan structurel, et dont l’international redoute. Alors que ses tournées sont dénoncées au pays, jugées trop coûteuses, Félix Tshisekedi est suspendu aux promesses sous conditions de ses bailleurs. Une situation qui risque de compliquer la suite du mandat du président congolais.

 

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