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Le Jeu d’Echec de Kabila : Nomination Imminente de Jeanine Mabunda et Tambwe Mwamba, Deux Probables Escrocs, à la Tête des Hautes Institutions

L’actualité politique s’accélère en République Démocratique du Congo. D’un côté le Président de la République nommé, conscient de l’étroitesse de ses manœuvres, commence à durcir le ton vis-à-vis de son bienfaiteur d’hier suite aux pressions populaires internes et  internationales, de l’autre côté les FCC ragaillardies par leur contrôle du Parlement et du Sénat, veulent à tout prix imposer un Premier Ministre très controversé. La manœuvre des FCC étant de compromettre toute philosophie d’alternance positive prônée par Félix Tshilombo Tshisekedi.

Il nous semble qu’il y a deux dynamiques au sein même des FCC. La première impulsée par les caciques de cette plateforme, qui sont prêts au suicide collectif pour protéger Joseph Kabila et sa Famille biologique et la deuxième qui pensent se mettre en phase avec les vœux et aspirations du peuple Congolais afin de se sauver d’un probable naufrage.

C’est dans cette perspective que se situent les deux candidatures de Jeanine Mabunda à la Présidence de l’Assemblée Nationale et celle de Tambwe Mwamba Alexis au perchoir du Sénat.

Joseph Kabila est tout  sauf un idiot quoique par  moment inculte, sadique et sanguinaire hors bornes. Il se déploie pour assurer tous ses arrières. Tel un serpent anaconda, il est au milieu, en train d’avaler sûrement sa proie, qu’est son pantin de Président de la République.

Après l’avoir ficelés par les fameux accords mystico-politiques signés à Kingakati,  Joseph Kabila s’apprête à placer à la tête du Parlement, Assemblée Nationale et à la tête du Sénat ses deux irréductibles.

1. Que nous dit la Constitution dans les articles 166 et 167 ?

L’Article 166 dit que « La  décision  de  poursuites  ainsi que la  mise  en  accusation  du  Président  de  la  République et du Premier ministre sont votées à la majorité des deux tiers des membres du Parlement composant le Congrès suivant la procédure prévue par  Règlement intérieur. » L’Article 167 dit qu’« en cas de  condamnation,  le  Président  de  la  République  et  le  Premier  ministre    sont   déchus   de   leurs   charges.   La   déchéance   est   prononcée   par   la   Cour   Constitutionnelle ».

2. Assemblée Nationale 

La Candidature de Jeanine Mabunda, alias Calamité Jeanne pour ses intimes, n’est pas un fait de hasard ou encore moins d’un quelconque  attachement de Joseph Kabila à la promotion de la Femme Congolaise. Il s’agit une fois de plus de protéger ses intérêts. Comment ?

Lors de la tournée du Président Félix aux États-Unis, les Américains ont  demandé à celui-ci la réorganisation du secteur minier avec en filigrane, la révision des accords miniers, signés par Joseph Kabila et sa clique de  kleptomanes. Ils ont par ailleurs insisté sur le patrimoine de l’Etat qui avait été spolié au profit de la Famille de Kabila. 

Appliquer ces recommandations signifie pour Félix d’avoir le Parlement avec lui.  Mais ce dernier joue au jeu de dame — entendez, un jeu tactique — alors que Joseph Kabila joue au jeu d’échec — entendez, un jeu stratégique — dont voici les principales lignes d’attaques pour faire « Échec et mat » à Felix Tshisekedi :

  • Revoir la Constitution pour obtenir le retour aux affaires de Joseph Kabila passera le Parlement et le Sénat. 
  • Le vote des lois de protection de la Famille biologique de Joseph Kabila et de leurs immenses richesses passera par le Parlement.
  • La destitution éventuelle du Président Félix Tshisekedi Tshilombo passera par l’Assemblée nationale et le Sénat.
  • Bref autant des stratégies dont l’Assemblée Nationale devra en être la pièce maitresse pour entr’autre exploité les articles 166 et 167.

Qui dans ces cas pourra agir à partir du perchoir sans gêne ? Il n’y a que  Jeanine Mabunda. Au fond qui est réellement Calamité Jeanne ?

Jeanine Mabunda Lioko est native de Bumba dans la grande province de l’Équateur. Elle a fait de brillantes études en Belgique. Elle a une tête bien faite. Nous le lui concédons.

Elle est mariée à un gigolo qui de temps en temps pour démontrer sa masculinité n’hésite pas de la corriger à la manière d’un bon africain. Elle connait ce qu’on appelle la violence faite aux femmes, parce qu’elle la vit dans son foyer. Nous compatissons également qu’elle n’a pas eu de progénitures. Nous pensons que c’est cet  état de situation qu’elle vit qui la pousse à agir sans cœur, elle n’en a point. Tout porte à croire qu’elle un cœur en béton renforce. Tenez…

En sa qualité de Ministre de Portefeuille, cette dame ne s’est pas  empêchée de brader les 20 % des parts de l’État Congolais dans la  société OKIMO au profit de KIBALI Gold. Curieusement elle s’est  retrouvée membre du Conseil d’Administration de la société RANGOLD  présidée par M.  D. Mark Bristow, celui-là qui se fait passer comme ennemi numéro un du code minier Congolais tel que voté par l’Assemblée  Nationale.

Prédatrice de premier ordre des intérêts de l’État Congolais au profit de  Joseph Kabila et sa famille biologique, elle s’est tapé des biens et  immeubles dont un bâtiment de cinq étages sur l’avenue Comité Urbain dans la Commune de la Gombe.

Calamité Jeanne a alors  spolié tout le patrimoine  de l’État. La situation calamiteuse actuelle des entreprises du portefeuille de l’État fait partie d’un de ses exploits. Un audit approfondi  du portefeuille de l’État doit impérativement aboutir à son arrestation pour le Centre pénitencier de Makala. C’est la Justice distributive et équitable d’un État que prône Felix Tshisekedi Tshilombo depuis un certain temps.

En sa qualité de Candidate au Perchoir de l’Assemblée Nationale, elle doit déclarer ses biens et le peuple sera ahuri.  Avec cette dame au perchoir de l’Assemblée, le Peuple Congolais devrait s’attendre au pire des situations. Que les Américains s’apprêtent à allonger leur  liste des sanctionnés Congolais, car la kouluna en Jupon a été oubliée. Il faut se poser cette question. Pourquoi ses amis d’hier l’avaient-ils surnommée « Calamité Jeanne » ?

La candidature d’Henry Thomas Lokondo dérange. En effet, M. Thomas Lokondo fait partie du FCC, mais se situe dans la logique de la majorité silencieuse qui veut s’affranchir des méthodes lucifériennes de Joseph Kabila, au profit d’être en phase avec les aspirations du peuple congolais.

3. Sénat : Tambwe Mwamba Alexis, candidat, Président du Sénat !

Au Congo, le scandale fait partie de la vie courante et régulière. Les Congolais ne s’offusquent plus de ces genres de faits. L’éthique ne fait plus partie du lexique vital du Congolais.

Hier piètre Ministre de la Justice, l’exécuteur de Joseph Kabila qui n’a pas honte de poser des actes ignobles s’apprête à gérer le Sénat. Ce même Tambwe parcourait les rues de Washington, les billets verts pleins les poches, pour déboulonner Laurent Désiré Kabila. Comment un maquisard venu de la forêt était-il arrivé de faire geler ses comptes bancaires en Europe ! Il était prêt  à anéantir Laurent Désiré Kabila.

Le pauvre ne vivait plus que d’une maison qu’il fait louer à 25,000 USD par mois. Trop peu pour ce baron dont le papa qui était domestique des Européens de l’ancienne Sominki, l’avait fait étudier pour remercier  son papa qui était très honnête. En effet, son papa avait gardé le coffre-fort de la Sominki intacte après le départ précipité de blancs suite à la guerre de mercenaires de 1967 au Kivu. Comment l’ennemi juré de Papa est-il devenu l’Ami juré du fils ? Allez-y comprendre quelque chose !

Ainsi Joseph Kabila va accroître la pression sur Félix Tshilombo Tshisekedi. Il sera pris en sandwich et désormais sous la menace permanente de destitution. Disposant de Mabunda à la tête de l’Assemblée Nationale et de Tambwe au Sénat, Joseph Kabila pourra se frotter les mains. Échec et mat !

Le peuple Congolais attend à ce jour que Tambwe Mwamba démontre la présence des fameux 600 mercenaires de Moïse Katumbi dont il s’était fait le chantre infaillible. À défaut de quoi, la Justice doit être en mesure  de le traquer pour avoir fait écarter un Candidat aux élections  présidentielles.

Conflictogène invétéré, Tambwe Mwamba Alexis qui se prend pour le nombril de la terre, devra à la tête de cette institution, continuer son œuvre de destruction massive des tous les candidats potentiels à même de mettre en ballotage défavorable le retour de Joseph Kabila en 2023. Voici deux chantres d’un système endemiquement corrompu qu’il faut impérativement déboulonner, faute de quoi, le système va passer en attaque, au moment le plus inattendu.

Le Patriote

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