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Le président du Congo appelle au dialogue avant les élections mais l’opposition s’y oppose, par Saleh Mwanamilongo AP

KINSHASA, Congo — Le président du Congo a appelé à un dialogue avec l’opposition pour réduire les tensions dans ce pays d’Afrique centrale, une mesure pouvant retarder les élections qui faire peur a l’opposition et la communauté internationale.

Le Président Joseph Kabila est au pouvoir depuis 2001. Il a commencé au 1er Juin, une période de trois semaines de discussion ouverte avec les politiciens, chefs religieux et la société civile, mais les partis d’opposition refusent de participer, sans la médiation internationale.

Certains dirigeants ont dit qu’ils craignent que les discussions conduisent à la formation d’un gouvernement d’union nationale qui pourrait retarder les élections de Novembre 16 et garder Kabila au pouvoir au-delà des limites constitutionnelles.

« Le peuple congolais est fatigué des dialogues, » a déclaré le chef de l’opposition, Vital Kamerhe. Il a dit que Kabila doit plutôt libérer les prisonniers politiques et les journalistes, pour créer un climat de confiance.

Le chef de l’opposition de longue date Etienne Tshisekedi, qui est maintenant en traitement médical à Bruxelles, soutient les pourparlers avec le président, mais il a souligné la nécessité des médiateurs étrangers.

Kabila, cependant, a dit qu’il ne veut pas les médiateurs internationaux. Bien que Kabila soit resté discret sur son avenir politique, le Congo n’a jamais eu un transfert pacifique du pouvoir dans ses 55 ans d’indépendance.

En Janvier, les manifestations populaire ont éclaté contre les changements proposés à la loi électorale, largement vu comme un stratagème pour retarder les élections présidentielles de 2016 et de permettre à Kabila de prolonger son règne.

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« Ce qui doit être résolu rapidement est la question du calendrier électoral, les questions des électeurs et la question du budget de l’élection », a déclaré le représentant spécial de l’ONU Martin Kobler.

Tom Malinowski, Secrétaire d’Etat adjoint américain pour la Démocratie et droits de l’homme, a mis en garde après une récente visite à Kinshasa : « Notre position est que la Constitution doit être respectée et qu’elle ne devrait pas être modifiée simplement pour permettre à une personne de rester au pouvoir pour toujours »

Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a dit que Kabila va respecter la Constitution.

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