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Président Royce et sa délégation ont assisté à une séance d'information et de réception avec les familles à l'ambassade américaine à Kinshasa

Le Président sortant Joseph Kabila joue au sourd muet et durci sa position face aux Américains et Britanniques.

Il faut remonter très loin dans le temps pour voir une scène semblable au durcissement de la position du premier citoyen du Congo, Joseph Kabila. Il a dans ses mains, deux dossiers très brulants : (1) les dossiers des enfants qui avaient été adoptés légalement dans les cours de Justice Congolaise ; (2) organiser les élections en vue d’une alternance pacifique du pouvoir au 20 Décembre 2016.

Face aux pressions tant internes qu’externes, Joseph Kabila reste muet. Ses collaborateurs qui essaient de l’en dissuader se font engueuler comme de vermines. C’est ne pas le Président Aubin Minaku qui peut nous contredire.

La Bible dans Exodus5.1-13 nous relate un cas de durcissement de position similaire à celui de Joseph Kabila. Il est écrit que « Moïse et Aaron vont trouver le roi d’Égypte. Ils lui disent : “Le SEIGNEUR, Dieu d’Israël, te donne cet ordre : <laisse partir mon peuple dans le désert. Là, il doit célébrer une fête en mon honneur.>” Le roi répond : “Quoi ? Laisser partir les Israélites ? Mais qui est ce SEIGNEUR ? Est-ce que je dois l’écouter, moi ? Non ! Je ne connais pas le SEIGNEUR. Alors je ne vous laisserai pas partir !” Les 10 Fléaux s’abattront sur l’Egypte pour forcer le Roi d’Egypte, le Pharaon à libérer le peuple d’Israël de leur servitude.

Les Congolais tout comme le peuple Israélien vivent toujours dans une sorte de servitude moderne. Ils ne peuvent pas jouir de richesses de leur pays et ils n’ont même pas droit à la vraie démocratie ou règne un Etat de Droit et des institutions fortes. Joseph Kabila est la loi. Il a amalgamé dans sa personne le pouvoir des autres institutions du pays, à savoir le parlement et le judiciaire. Joseph Kabila est la loi.

Cependant, la République Démocratique du Congo n’est pas comme tous les autres pays africains. C’est le seul pays à avoir pesé lourd dans la Géopolitique mondiale à cause de ses nombreuses richesses que le Bon Dieu y avait déversé avec abandon, mais qui a nos jours n’ont jamais profité au peuple Congolais. La voix du peuple est la voix de Dieu dit-on et le peuple Congolais demande le respect de la Constitution.

La démocratie miroitée au peuple Congolais par le jeune Joseph Kabila devient de plus en plus un rêve très distant. Pour Kabila, la démocratie veut dire organiser les élections qu’il va gagner d’une manière ou d’une autre. Amener Joseph Kabila à se prononcer sur son avenir politique est pareil à lui demander de se faire scier les cotes. Idem pour lui demander de libérer les enfants adoptés légalement et dont certains de parents ont tout abandonné pour prendre soin de leurs enfants en République Démocratique.

Comment expliquer ce manque criant d’empathie envers ces jeunes orphelins qui semblent avoir gagné la loterie, la chance unique d’être adoptée par de bonnes familles et d’échapper à la misère que le régime Kabila ne saurait pas juguler même si on lui accorder une présidence de 100 ans ? Si Kabila a le temps avec lui, ces enfants n’en ont pas. Car, il y a un âge optimal pour l’adoption des enfants (surtout les jeunes garçons noirs). Passé cet âge, plus personne ne se sera plus intéressé en leur adoption.

Nous avons tous lu cette histoire de trafic d’hommes, mais il y a de pays où les lois sont très sévères et devenir une famille adoptive n’est pas une mince affaire. Pour le cas des Etats-Unis et bien d’autres pays européens, une aide sociale doit inspecter la maison de la famille adoptive : entrer dans les chambres à coucher et toilettes. Ensuite, examiner à la loupe les finances et les biens de parents adoptifs et par après, leurs casiers judiciaires sont passés sous peigne fin. Les familles adoptives pour le cas des Américains sont pour la plupart de bonnes familles. Il faut faire confiance en leur système, mais vérifier. Cela est négociable et préférable au mutisme actuel ou aux tentatives de se cacher derrière de nouvelles législations sous l’élasticité de temps.

Le président Joseph Kabila ne peut pas libérer ni les enfants ni le peuple Congolais qui attendent toujours sa déclaration qu’il ne sera pas candidat et que les élections se passeront conformément aux prescrits de la Constitution.

Hélas, nous sommes exactement à 330 jours de la passation pacifique du pouvoir entre le président sortant Joseph Kabila et le nouveau président qui sera élu au suffrage universel selon la volonté du peuple et partant la volonté de Dieu. Mais, il n’arrive toujours pas à se prononcer sur son avenir politique.

Joseph Kabila se donne tellement d’importance que les lettres lui adressées par les Sénateurs et les Représentants américains ont eu une fin de non-recevoir. Le coup de fil du président Barack Obama pour la libération des enfants a mêmement subi le même sort. La visite de John Kerry à Kinshasa concernant la demande des Etats-Unis de respecter la constitution ne semble pas avoir été exaucée.

Pour l’envoyé, Spécial Thomas Perriello, Joseph Kabila a trouvé une parade spéciale : “I have never said publicly that I will not respect the constitution”, traduction, je n’ai jamais dit que je n’allais pas respecter la Constitution. Nous tous savons qu’il est en train de bruler le temps et qu’il tient au glissement. Mais, allez donc contre-prouver cette assertion négative qui semble lui acheter le temps.

Il est connu que les Etats-Unis pèsent comme un gros éléphant de 200 tonnes et prennent trop de temps pour changer de direction. Tout doit se passer conformément à la loi. Nous savons qu’en date du 30 Novembre 2015, il y avait un “briefing” — une sorte de table ronde sur l’adoption en RDC et le problème de gouvernance — au Comité Afrique du Congres Américain. Les trois invités étaient Herman Cohen,  Dr. J. Peter Pham, Directeur du Africa Center, au Conseil Atlantique (une grande autorité des affaires africaines, consultée par le département d’Etat, la Maison-Blanche et le Congres) et une femme qui représentait les parents adoptifs. Cette table ronde n’était pas publique, mais nos fins limiers avaient eu la chance de jeter un coup d’œil sur la déposition de la femme et prendre quelques photos. Dans sa déposition elle dit ceci :

 

“...Aucun parent ne devrait être forcé de faire ces décisions. Pour d’autres, l’idée de vivre loin de leur enfant était déchirante au cœur de sorte que l’un des conjoints est en RDC pour élever leur enfant adopté tandis que l’autre reste à la maison pour travailler. Nous acceptons tous que, assurer la protection de l’enfant doit être une composante essentielle du programme d’adoption de tout pays et il est louable que la RDC reconnaisse leurs besoins pour amélioration le traitement [de ces dossiers]. Cependant, ces énormes retards ont entraîné plus de mal que de bien. 25 enfants légalement adoptés, dont 12 qui étaient des enfants de citoyens américains, sont morts de maladies évitables au cours de cette suspension. Nous avons toujours reçu des messages contradictoires autour de la Commission l’état interministériel pour examiner et terminer la suspension :

• En mai, la RDC a promis un examen de 1.000 cas par le mois de Juillet 2015. Environ 400 de ces cas étaient des citoyens américains ;

• En août, le vice-premier ministre Evariste Boshab avait déclaré que l’examen était terminé, alors que le Directeur de la DGM François Beya a dit qu’il n’en était pas ;

• Le 2 novembre, l’Ambassadeur de la RDC aux US, François Balumuene avait annoncé que 14 familles américaines recevraient une lettre de sortie — tous les autres devront attendre les nouvelles législations ;

• L’Ambassadeur Swan avait reçu récemment des rumeurs contradictoires... Dans diverses déclarations au sujet de la fin de la suspension, l’Ambassadeur Balumuene utilise des mots tels que “bientôt”, “très bientôt” et “dans quelques semaines”. Aussi loin qu’Août de cette année le Président Kabila avait déclaré à l’envoyé spécial Thomas Perriello qu’une résolution devrait [sortir] “très bientôt. L’incertitude de l’impact de la nouvelle loi sur l’adoption est toujours imminente. Ce vendredi passé, le 27 novembre, nous avions reçu une autre mise à jour de la DOS (Department of State) qui était très prometteuse, mais “rumeurs” non confirmés, que le président Kabila veut que la loi soit adoptée au cours de cette session parlementaire se terminant le 15 décembre avec tous les cas résolus avant la fin de l’année... ».

Bref, vous avez le portrait de la gouvernance de la RDC projeté aux US. Il y a maintenant une grande suspicion au sein du gouvernement américain que les enfants adoptés sont prit en otage jusqu’à ce que Joseph Kabila obtienne sa rançon. Si vous avez deviné que la rançon est de lui permettre de glisser son mandat, vous avez bien deviné.

Le Calcul du régime de Kinshasa est très simple. Tant que leur régime n’aura pas relâché les enfants adoptés, il n’y aura pas de sanctions envers Kabila sur la gouvernance des élections et il pourra tirer cela en longueur jusqu’à la fin du mandat du président Obama. Ainsi donc, « Echec et mat » aux Américains, croit-il.

Conscient de cette position congolaise, le Congressiste Mark Meadows  avait même dit “assez c’est assez !” dans une audience publique au Congres que l’Ambassadeur Balumunene avait assisté et dans lequel quelques membres de la délégation venant du pays n’hésitaient pas à distribuer leurs cartes de visite. Le Congressiste était si fâché par le jeu de Kabila qu’il avait inséré dans le budget “omnibus 2015” du gouvernement américain, un amendement pour suspendre toute aide pour le Congo.

Nous savons que par après, Kinshasa avait relâché quelques enfants et que le Congressiste Mark Meadows avait rencontré l’Ambassadeur Balumunene et que ce dernier lui avait nourri d’espoir sur une décision imminente, raison qu’il avait retiré son amendement. Ainsi, c’est un secret de polichinelle que ces enfants adoptés sont devenus pour Joseph Kabila, un outil de marchandage.

Maintenant que cette Délégation “CODEL” du Congres conduit par M. Ed Royce lui même, le puissant Chairman du Comité des Affaires étrangères et que cette délégation est non seulement retourné bredouille aux USA, mais elle n’a même pas était reçu par Joseph Kabila, tout doute sur la bonne volonté de Joseph Kabila va s’évaporer. Cet éléphant qui est l’Amérique arrivera enfin à prendre toute une autre direction. La déclaration du Chairman Royce à ce propos est la suivante:

"Lors de la réunions avec notre délégation, le Premier ministre ne pouvait pas nous donner un calendrier définitif pour résoudre les cas en suspens. Cela est inacceptable. Les coûts et les pressions émotionnels sur ces familles ont déjà été énorme. En tant que président du Comité des affaires étrangères de la Chambre, je vais continuer à faire tout en mon pouvoir pour obliger le gouvernement Kabila de laisser ces enfants revenir à la maison ".

De nos sources dans l’hémicycle de la Gombe, nous savons que le message qu’on a laissé à Joseph Kabila était très dur. Si Joseph Kabila pense utiliser ces enfants comme monnaie d’échange, il se trompe de la détermination du gouvernement américain. S’il pense qu’il va convaincre un ancien professeur de droit constitutionnel devenu président des Etats-Unis de laisser à un jeune despote tripatouiller la constitution, il en est pour une bonne surprise.

D’abord c’est le papa Laurent Désiré Kabila qui avait raccroché son téléphone à l’ancienne secrétaire d’Etats américains, madame Albright, et s’en était par apprêt vanté. Maintenant c’est le fils qui se donne une telle importance qu’il n’a meme pas une heure pour recevoir une grande délégation américaine qui etait bien reçue en Ethiopie et en Tanzanie.

La Bible nous apprend qu’à la fin, le roi d’Egypte, Pharaon avait céder après que les 10 fléaux se soient abattus sur l’Egypte et après la mort de son fils ainé que les grands féticheurs d’Egypte ne pouvaient pas ramener à la vie. En essayant de rattraper les Israéliens, les Écritures saintes nous disent que ses soldats fortement armés s’étaient tous noyés dans la mer Rouge.

En ce qui concerne le Congo, il y a quelque chose qui va céder. Ce sont après tout, les Américains qui avaient dicté tous les tournants de l’Histoire du Congo depuis le Roi Léopold II. Soit ce sont les Américains et leur alliers, surtout Britannique que Lambert Mende vient de ridiculiser leur Ambassadeur pour avoir proposé 550 millions USD pour l’organisation des élections ou c’est Joseph Kabila et son entourage. Qui vivra verra et à très bientôt

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