Skip to main content
De gauche à droite: le président rwandais Paul Kagame, le président congolais Felix Tshisekedi, Denise Tshisekedi (Première dame de la RD Congo) et le président angolais João Lourenço lors d'une messe de funérailles pour le vétéran leader de l'opposition Etienne Tshisekedi à Kinshasa le 31 mai 2019. PHOTO | URUGWIRO

Le Rwanda au Centre de Relations Mauvaises, Rompues et Réparées

Tous les congolais devraient connaitre le mot « PSYOP», le diminutif anglo-saxon des opérations psychologiques. Les PSYOP sont des opérations visant à transmettre des informations et des indicateurs sélectionnés au public pour influencer leurs émotions, leurs motivations et leur raisonnement objectif, et, finalement, le comportement des gouvernements, des organisations, des groupes et des individus.  Que ne fut la surprise general quand l'ex Premier Ministre Adolphe Muzito avait declaré qu'il fallait annexer le Rwanda par la force. Ne disait-il donc pas une verité qui est clairement évidente ?

En effet, et vis-à-vis du Rwanda, une sorte de PSYOP avait été lancée depuis 1996 de telle manière que jusqu’aujourd’hui et surtout à l’ouest de la RD Congo, l’armée Rwandaise est vue comme une super puissance en Afrique. Nous n’allons pas citer les noms, mais parmi les victimes du PSYOP, ils sont nombreux les leaders congolais qui vont se prosterner à Kigali.

En bon acteur politique, Paul Kagamé ne lésine pas avec les moyens et il est passé maitre pour projeter une force dont il n'a jamais été détenteur et qu’il n’a pas aujourd'hui. Beaucoup de chefs d’Etat, surtout dans la sous-région de Grand Lacs,  sont infiltrés. Voyant le danger à mille distances, les tanzaniens avaient expulsé les rwandais ; le président du Burundi est à couteau tiré avec le président Kagamé et il en va de même pour Yoweri Museveni, président de l’Ouganda et Paul Kagamé.

Comment se fait-il qu’un pays qui n’est même pas listé parmi les grandes forces armées de l’Afrique terrorise tout le monde ? Nous n’avons pas inventé la liste, l’Egypte reste la plus grande puissance militaire du Continent et la RD Congo est la neuvième. Le Rwanda ne figure même pas sur la liste. Ainsi, Adolphe  Muzito avait craché la vérité aux Congolais pour les faire voir non pas la realité, mais la vérité. Oui !!! les FARDC peuvent marcher des frontières rwando-congolaises de Cyangugu et Gisenyi jusqu'à Kigali dans quarante huit heures et y installer les opposants de Paul Kagamé au pouvoir. Cela est aussi vrai et simple comme 1 + 1 = 2 !

Felix Tshisekedi Tshilombo reste l’exception à la règle, il croit dans la force herculéenne de Paul Kagamé. Mais hélàs ! il est en train de le payer au prix du sang. Nous y reviendons !

L’article d’East Africain jette un peu de lumière sur les relations dans la sous-région. Comme vous lisez cet article, essayez de jetter un coup d'oeil sur liste des puissances militaires Africains. Le Rwanda n'y figure pas. Mais tôt ou tard, le Rwanda pourra subir le sort de l'Allemagne Hitlérien. Ca ne sera pas la faute d' Adolphe Muzito mais de Paul Kagamé qui passe son temps à tuer ses opposants à l'arme blanche et attiser des foyers de tensions un partout dans la sous-region.

Malgré le partage des frontières et l'appartenance au même bloc économique, les pays d'Afrique de l'Est entretiennent des sentiments hostiles les uns envers les autres émanant de différences économiques et politiques.

La plupart du temps, les tensions ne sont que des courants sous-jacents ou éclatent parfois dans des déclarations publiques négatives, et personne ne prévoit une arme entre eux, mais récemment, et surtout en 2019, ces courants sous-jacents se sont transformés en une "guerre froide" entre l'Ouganda et Le Rwanda et le Rwanda et le Burundi, avec le Rwanda et la RD Congo deviennent chaleureuses.

Cette année, les défis diplomatiques et sécuritaires du Rwanda avec l’Ouganda ont atteint un niveau sans précédent. Pour la première fois, le pays s'est clairement exprimé et a fortement accusé l'Ouganda de soutenir les rebelles en quête d'un changement de régime à Kigali.

En outre, le Rwanda a accusé l'Ouganda de saboter des projets d'infrastructures partagées, le commerce et de torturer les citoyens rwandais qui se rendent en Ouganda. Kigali a fermé ses frontières avec l'Ouganda et a ordonné à ses citoyens de ne pas s'y rendre.

L'Ouganda a nié toutes les accusations.

La fermeture de la frontière, imposée en mars 2019, a perturbé la vie sociale et économique non seulement des communautés vivant autour de la frontière, mais aussi des voyages et du commerce national entre les deux pays.

Depuis les guerres par procuration des années 1990 en République démocratique du Congo, lorsque les deux pays ont soutenu différents groupes, les relations diplomatiques et sécuritaires entre les deux se sont détériorées et ont atteint un nouveau creux en 2019.

Les efforts pour normaliser les relations doivent encore porter leurs fruits, les pourparlers diplomatiques se sont terminés dans une impasse il y a quinze jours, chaque partie accusant l'autre de l'impasse.

Tout espoir repose désormais sur les présidents dont les délégués aux pourparlers bâclés de Kampala ont déclaré avoir consulté leurs chefs d'État respectifs.

Les querelles entre le Rwanda et le Burundi se sont poursuivies

Le Rwanda affirme que les attaques rebelles dans le district de Nyamagabe en décembre 2018 provenaient du Burundi. Les tensions sont restées élevées entre les deux pays depuis le coup d'État militaire déjoué de 2015 au Burundi.

Kigali dit que certaines des forces rebelles accusées du coup d'État ont obtenu les bénédictions de Kampala. Kigali pense que l'Ouganda manipule la question de la sécurité du Burundi pour isoler le Rwanda, régionalement et internationalement.

Les accusations et contre-accusations entre le Rwanda et l'Ouganda persistent depuis la tentative de coup d'État de Bujumbura.

Rapprochement Rwanda / RD Congo

La décision de l'administration du président Félix Tshisekedi d'améliorer les relations avec les pays voisins porte ses fruits. Un certain nombre de milices basées dans l'est de la RD du Congo qui constituent une menace pour la sécurité du Rwanda sont désormais prises pour cible par les forces de la RD du Congo dans une offensive militaire jamais vue auparavant.

Quelle que soit la raison du dernier développement, la circulation des marchandises et des personnes s'est considérablement améliorée aux postes frontaliers avec la RD Congo et le transporteur national, RwandAir, effectue six vols par semaine vers Kinshasa, ce que Kigali a poursuivi pendant une décennie sans succès.


Categories

Add new comment

Filtered HTML

  • Web page addresses and email addresses turn into links automatically.
  • Allowed HTML tags: <a href hreflang> <em> <strong> <cite> <blockquote cite> <code> <ul type> <ol start type> <li> <dl> <dt> <dd>
  • Lines and paragraphs break automatically.