Le Rwandais Jacques Mugabo, Garde du Major Christian Ngoy Kenga Kenga, au Centre des Actes Criminelles à Lubumbashi

Dans un article de RFI Afrique intitulé « RDC : dans l’affaire Chebeya-Bazana, les condamnés vus à Lubumbashi », RFI avait indiqué que les « condamnés à mort par contumace dans l’affaire Chebeya, Christian Ngoy Kenga Kenga et Jacques Mugabo s’étaient soustraits de la circulation ».

Au vu de la recrudescence des crimes perpétrés par ces criminels à Lubumbashi et nos propres sources dans le Pointcarré de Joseph Kabila, nous pouvons affirmer sans ambages que leurs crimes sont télécommandés par le régime à partir de Kinshasa pour surtout nuire les opposants politique de Joseph Kabila.

D’après les informations en notre possession, c’est le Rwandais Jacques Mugabo qui mène les opérations à Lubumbashi et qui instrumentalise  les jeunes du PPRD comme Patty, Styve et Mwape le gestionnaire du marché zone de la commune Kenya.

Les victimes de leurs actes criminels sont nombreuses. Les sièges du parti PND (Parti National pour la Démocratie) ont été brulés sous l’impulsion du rwandais Jacques Mugabo. La raison de ce forfait est le fait que Salomon Idi Kalonda Della est le conseiller spéciale du chef de l’opposition Moise Katumbi Tchapwe. Tout ce qui touche de près ou de loin Moise Katumbi est une cible.

Curieusement, c’est au moment précis que Joseph Kabila a décidé de visiter la ville de Lubumbashi que la barbarie et le regain de la criminalité prend de l'ampleur. Ce qui confirme la nouvelle qui circule dans la GR attestant que Joseph Kabila a dépêché de Rwandais de Kinshasa à Lubumbashi pour des missions suicide. Et cela justifie d’ailleurs la tenue de maquisards que Joseph Kabila a porté de Kinshasa à Lubumbashi.

A titre de rappel, nous avions observé en 2010 des actions similaires de ces deux énergumènes. RFI Afrique avait dit que « Christian Ngoy et Jacques Mugabo auraient même tenté en pleine journée (…),d’enlever Dadi Boumba Mayalale, l’épouse du troisième condamné à mort par contumace, Paul Mwilambwe, qui [cherchait] de lui-même à éclairer la justice sur le double assassinat en juin 2010 de Chebeya-Bazana ».

De quelles complicités auraient bénéficié Christian Ngoy et Jacques Mugabo dans l’assassinat de Chebeya ? La réponse à cette question devrait permettre de comprendre l’acharnement contre tout ce qui de prêt ou de loin est en relation avec Moise Katumbi Tchapwe.