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Jacob Zuma

Les Dernières Nouvelles: Le Protecteur de Joseph Kabila, le Sud-africain Jacob Zuma Démissionne

JOHANNESBURG – Le pouvoir politique de Jacob Zuma détruit par des sentiments mitigés, qualifié d'incompétent et d'inapte par la majorité sud-africaine, y compris ses propres alliés, a annoncé mardi après-midi qu'il démissionnait de la présidence de l'Afrique du Sud.

Le compte à rebours s’était déjà enclenche sur la présidence du président Jacob Zuma; Le Sunday Times a rapporté que le nouveau vice-président élu du Congrès national africain (ANC) David Mabuza s'est entretenu samedi avec le président sud-africain résigné et que, pour éviter toute éviction, trois jours plus tard, Zuma a décidé de se défaire.

Dans un discours rempli d'émotion et diffusé à la télévision cet après-midi, Zuma a déclaré que le nouveau chef élu de l'ANC, Cyril Ramaphosa, devait prêter serment à la suite des protestations immédiates et des préoccupations de ses propres dirigeants, pour lui succéder à midi le mercredi 10 janvier 2018. "La direction de l'Afrique du Sud sera entre de bonnes mains", a déclaré Zuma, avec une voix vacillante.

Le président n'a mentionné que brièvement les querelles politiques et le scandale qui ont frappé son administration actuellement. Le nouveau vice-président élu du Congrès national africain (ANC), David Mabuza, a déclaré que Zuma n'était plus la "bonne personne" pour diriger le pays.

Les vétérans de la lutte anti-apartheid avaient également appelé l'African National Congress (ANC) à retirer le président. M. Zuma a subi une pression croissante à la suite d'un important remaniement ministériel et de la crise économique. On pense que cela a conduit à la réduction de la cote de crédit de l'Afrique du Sud au statut de pacotille mettant plus de pression sur une économie en difficulté.

Sa décision de démissionner de son administration est présumée éviter toute action qui pourrait entraîner une destitution possible.

"J'aurais préféré aller jusqu'au bout, quelle que soit l'agonie personnelle que cela aurait impliqué, et ma famille m'a unanimement encouragé à le faire. Mais l'intérêt de la nation doit toujours venir avant toute considération personnelle.

Zuma a conclu l'allocution de 10 minutes sans souhaiter une bonne journée, juste une prière:

"Que la grâce de Dieu soit avec vous tous dans les jours à venir." Avec cela, Zuma a terminé sa carrière dans la politique sud-africaine.

Il aurait également mis fin à une crise constitutionnelle sans précédent, associée à des problèmes de corruption et de fiscalité qui avaient divisé et paralysé la nation, ralentissant ainsi dangereusement le travail du gouvernement et obligeant certaines personnalités de son administration à démissionner avec effet immédiat.

"Alors que nous tournons notre regard vers l'avenir, le premier pas essentiel est de commencer à guérir les blessures de cette nation", a déclaré Zuma, "pour mettre de côté l'amertume et les divisions du passé récent et découvrir les accords partagés qui sont au cœur de notre force et notre unité en tant que peuple grand et libre. "

Zuma n'a pas mentionné directement les cris de plus en plus forts de Ramaphosa et de Malema pour sa démission.

La plupart des demandes émanaient du Congrès national africain, notamment lors de sa rencontre avec le vice-président du Congrès national africain (ANC), David Mabuza, samedi.

Mais il a reconnu qu'il avait décidé de démissionner quand c’était devenu évident pour lui qu'il n'avait plus de base politique suffisante au Congrès pour continuer à exercer ses fonctions.

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