Lettre Ouverte au Peuple Congolais: Pourquoi la Nouvelle Provocation de la CENI Ne Doit Pas Etre Tolérée

Peuple Congolais Bonjour,

La Fête de Noël vient de passer dans la foi, le Peuple chrétien a rempli ses obligations spirituelles. Il est grand temps de revenir sur notre préoccupation nationale à savoir, comment entrevoir le départ du Satrape de Kinshasa, Joseph Kabila.

Peuple Congolais,

Regardons la réalité de face, regardons nous à travers un miroir. Que sommes-nous devenus ? Sommes-nous encore un peuple ou un troupeau de moutons ?  Eh oui, nous sommes la misère.

• Nous la vivons au quotidien. Nous la côtoyons. 
• Nous sommes la risée de tous nos voisins. Nous sommes le ridicule.
• Nous sommes un Peuple sans guide et aveugle. 
• Nous sommes un Peuple sans vision, sans ambition et sans défi.
• Nous remplissons les cimetières au rythme d'une aiguille d'une montre qui dépasse la précision d'une montre Suisse.Les morgues sont submergées par les corps de nos compatriotes en attente soit de trouver des généreux bienfaiteurs pour financer leurs enterrements ou soient d'être enterrés dans des fosses communes de Kinkole comme des indigents dixit Tambwe Mwamba et Mende Omalanga.
• Nous sommes un peuple réduit à la vie au quotidien.
• Nous sommes un Peuple réduit à une portion congrue de vie.
• Bref, nous sommes tout sauf un Peuple.
• Devrions-nous supporter encore autant d'années ce tableau sombre ?
• Devrions-nous encore observer au quotidien, nos bourreaux nous exterminer ? 
• Où est passé le Congolais qui avait eu l'audace et le courage de se détacher de la masse pour aller retirer l'épée royale de la gaine attachée autour de la hanche du Roi Baudoin Premier perché sur sa voiture à Léopoldville et la brandir devant tout le monde médusé ?
• Sommes-nous tellement anesthésiés par une morphine collective au point d'ignorer même nos droits élémentaires ? 

Nous sommes entrain de vivre l'impensable devant nos yeux. Ce matin, Naanga et sa cohorte se décident d'exclure Plus de 1.200.000 votants de Beni, Butembo et Yumbi  au motif de l'épidémie d'ébola. Aussi curieux que cela parait, ces contrées ne veulent pas sentir le candidat des FCC Emmanuel Shadary. 

Il n'y a pas une dizaine de jours que les différents candidats sont passés en campagne électorale dans toutes ces contrées et là, la mobilisation était à son comble. Personne n'a évoqué le cas d'Ebola. Des masses se sont déplacées par millions pour exprimer leurs soutiens au candidat commun de la Plateforme Lamuka, Martin Fayulu. 

Nous félicitons les Notables de ces contrées injustement écartées qui ont réagi avec spontanéité. Que justifient la suppression des certains bureaux de votes au Katanga et le retrait de certaines machines à voter ? Où vont ces machines à voter ? Celles qui se trouvaient à Beni et Butembo ont pris la route de Goma pour quelle destination finale ?

Ces imbéciles vous disent que les élections auront lieu dans ces contrées au mois de mars 2019. La conséquence est directe: en vertu de la Constitution, on ne peut pas publier partiellement les résultats présidentiels et attendre trois autres mois pour organiser des élections dans ces contrées. Ce qui revient à dire que Joseph Kabila sera toujours à la tête de ce pays. Cela est inacceptable et intolerable. Un affront et une provocation directe.

Quelle foi avons -nous dans ces élections ? Vont-elles résoudre autant nos problèmes ? Nous ne le pensons pas et ne le penserons jamais.

Joseph Kabila ne quittera jamais le pouvoir par un jeu électoral. Il faudra le comprendre et s'armer autrement pour le pousser au départ. Nous sommes 85 millions de Congolais. Sûrement que dans cette lutte, certains parmi nous tomberont mais l'essentiel est d'affranchir notre pays de ce joug colonial du temps moderne.

Il ne faut plus rêver, Joseph Kabila s'est préparé pour perpétuer son règne à la tête du Pays. Dès lors que devrions -faire ? Il faut chasser ce batard par la force car c'est le seul langage qu'il comprenne. 

Il ne faut pas compter sur ces fameux Chefs d'états de la SADEC qui se sont réunis à Brazzaville pour émettre des veux pieux. L'heure d'amen à la messe est révolue. 

Passons à l'action