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Eric Dupond-Moretti, Joseph Kabila, Moise Katumbi

L'opposant Katumbi assure que son retour en RDC est "imminent"

PARIS — L'opposant congolais en exil Moïse Katumbi  a assuré vendredi que son retour au pays était "imminent" après que le comité  des droits de l'homme de l'ONU a sommé les autorités de la République  démocratique du Congo de l'autoriser à rentrer et d'assurer sa sécurité. 

Mon retour est imminent

 "Je vais rentrer au pays. Mon retour est imminent", a déclaré l'ancien  gouverneur du Katanga (sud-est), sans vouloir préciser de date, au cours d'une  conférence de presse à Paris.

Autorisé à se rendre à l'étranger pour suivre des soins médicaux depuis mai  2016, l'opposant a été depuis condamné en RDC à trois ans de prison pour  spoliation d'immeuble et attend de comparaître devant la justice pour une  affaire de recrutement présumé de mercenaires. Les autorités congolaises ont  promis de l'arrêter dès son retour.

Récusant ces accusations, M. Katumbi avait porté plainte le 2 juin auprès  du comité des droits de l'homme de l'ONU à Genève contre le gouvernement du  président Joseph Kabila qu'il soupçonne de vouloir l'empêcher de se présenter à  l'élection présidentielle, théoriquement prévue avant la fin de l'année.

L'institution onusienne a accusé réception de sa plainte dans une lettre  datée du 13 juin où elle demande à l'Etat congolais de "prendre toutes les  mesures nécessaires en vue d'assurer" que M. Katumbi "puisse rentrer en  République démocratique du Congo et puisse participer, librement et en toute  sécurité, en tant que candidat, aux élections présidentielles".

Selon ce texte communiqué à la presse par Eric Dupond-Moretti, avocat de M.  Katumbi, l'Etat congolais est également tenu de garantir à l'opposant "son  droit à la liberté et à la sécurité en le protégeant contre toute forme  d'arrestation ou de détention arbitraire", pendant toute la durée d'examen de  sa plainte à Genève.

Ce n'est pas un appel, c'est une injonction

"Ce n'est pas un appel, c'est une injonction", a souligné Me  Dupond-Moretti, qui a annoncé son intention de "saisir la Monusco" (Mission de  l'ONU en RDC) pour assurer la "protection efficace" de son client, "pour ne pas  qu'il lui arrive malheur".

"Je rentre avec une garantie des Nations unies", a relevé Moïse Katumbi.  "Je dois aller faire campagne au pays et sauver le peuple congolais".

Ancien allié du président Kabila, Moïse Katumbi a rompu avec lui en  septembre 2015 et a été choisi un an plus tard comme candidat à la  présidentielle par l'opposition.

Si les élections ne sont pas organisées...Kabila doit  partir

Âgé de 45 ans, M. Kabila est au pouvoir depuis 2001 et la Constitution lui  interdit de se représenter. Un accord entre la majorité et l'opposition prévoit  la tenue de l'élection présidentielle fin 2017.

"Si les élections ne sont pas organisées" cette année, "Kabila doit  partir", a martelé vendredi Moïse Katumbi.

AFP

 

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