Mbusa Nyamwisi rompt avec Lamuka et s’en va à la mangeoire — Un Leader du passé ?
- Mbusa n’a pas suspendu les activités.
- Mbusa est rentré chez Félix qui est son ami.
- Mbusa est dans la continuité de ce qu’il a toujours fait. C’est-à-dire un homme versatile qui n’a pas des positions réelles.
- Il ne défend que ses propres intérêts, malheureusement de toute une communauté qui hélas, par naïveté de fois finisse par le croire.
- Mbusa est dans sa logique de tous les jours. C’est une logique qui consiste à vivre pour lui-même, pour ses intérêts, mais, malheureusement pas pour notre peuple.
- Non, Mbusa depuis un moment, n’était plus avec nous.
- Mbusa a vu Tshisekedi à Nairobi. Il est dans les négociations, il veut être ministre, mais malheureusement, il met ça au nom d’Ebola, au nom de la guerre.
- Mais je voudrais quand même dire à Mbusa Nyamwisi que la période des hommes providentiels est finie en République démocratique du Congo.
- Les problèmes des Béni-Butembo s’inscrit dans la logique des problèmes du Congo.
- Nous n’avons pas l’armée, une armée forte
-
- On n’a pas une police. Nous avons les services des renseignements qui ne sont pas en train de bien fonctionné
- Les enseignants ne sont pas payés et la sécurité n’est pas à Beni-Butembo
- L’insécurité est aussi à Walikale, l’insécurité est aussi à Masisi, l’insécurité est en Ituri.
- Mbusa ne doit pas penser qu’il n’y a que lui qui a des solutions aux problèmes du nord Kivu.
- NON
- Les problèmes du Nord-Kivu vont se résoudre dans les problèmes du Congo :
- Quand on aura une armée forte ; quand on aura une police ; quand on aura un gouvernement responsable, les problèmes du Congo vont se résoudre.
- Mbusa au gouvernement sera toujours comme Mbusa avant d’être au gouvernement.
- Ce n’est pas lui la personne providentielle de cette province.
- Les problèmes du Nord-Kivu vont continuer et ce n’est pas à Mbusa de dire que lui va régler le problème du Nord-Kivu.
- C’est une façon de flatter les gens qui croient en lui, mais il faut qu’ils disent la vérité à la population Nande.
- Il rentre dans son business.
- Il entre au gouvernement pour manger le Congo, c’est tout !
- Est-ce que ça revient seulement à Mbusa de régler ces problèmes ?
- Ce sont des problèmes de la république
- Il n’a pas le monopole de la maîtrise de ces milieux-là.
- Il a été de députés à Béni-Butembo. Le MLC en a eu. Julien Paluku en eut. Tout le monde en a eu.
- Mbusa n’a pas le monopole
- Et le fait qu’il claque la porte ?
- Il est le plus faible des leaders de la coalition.
- Ça ne nous fera ni chaud ni. Bon voyage et bon à petit.
- Mbusa, était-il là quand on mobilisait pour Martin Fayulu.
- Combien de députés il a eu ! La force politique se pèse par le nombre de députés.
- Son disciple Julien Paluku a fait deux fois les députés qu’il ait eu
- Mbusa, ce sont les leaders de l’ancien temps.
- Ce ne sont plus des leaders actuels. Ça, c’est le passé .c’est fini.
- C’est le dernier des tous les trois candidats gouverneur ici.
- Ce [sont] de leaders de l’ancien temps. Ce [sont] de leaders du passé. C’est fini.
- C’est un non-évènement. Il rentre là où il devrait rentrer.
- Il est rentré de l’exil ; il a besoin de l’argent. Bon appétit
- Il va faire ce qu’ils ont toujours fait avec ses amis, manger le Congo.
- C’est la continuité rien ne changera. Il ne faut pas que les gens rêvent.
- Nous devons réfléchir.
- Nous devons sauver notre pays.
- Nous devons sauver notre démocratie pour sauver notre république
- Sinon nous allons rester dans un éternel recommencement l’histoire du Congo
- Malheureusement, c’est nous qui mourrons, nous le peuple.
D'APRES PATRICK MUNDEKE
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