New York : Joseph Kabila prononce un discours vide dans une salle presque vide à la tribune des Nations Unies

«  Pour conclure madame la présidente je mesure le progrès réalisés aujourd'hui par mon pays qui il y a encore quelques années était confiné au rang d'état en faillite mais aujourd'hui affiche des ambitions d'émergence incontestable temps les signaux économiques sécuritaires et politiques sont encourageants les défis qui se dressent devant nous ne sont certes pas le moindre mais ils ne peuvent infléchir ma foi en un avenir radieux pour mon pays où le peuple s'est déjoué le pied » disait sans honte, Joseph Kabila devant une poignée de gens qui comprenait presque les membres de sa délégation.

De Quelle Emergence Incontestable Parle-t-il ?

En effet, le plus grand Imposteur de l'histoire africaine Joseph Kabila Kabange, de sa vraie identité fils de Kanambe et Marcelline est arrivé à New York le Dimanche 23, septembre 2018 pour le ballet annuel des Chefs de l'Etat aux sièges des Nations Unies pour la 73 ème session de cette Organisation Mondiale.

Chaque Chef de l'Etat passe à la tribune de cette Organisation Mondiale pour présenter ses avis sur l'évolution de Monde. En 1973, Le Feu Président Mobutu y avait prononcé un discours demeuré à ce jour, l'un des meilleurs prononcés par un Chef d' Etat africain.

Ce discours a même été étudié dans certaines Universités Africaines comme étant une grande vision pour l'Afrique et une analyse exhaustive de la situation des pays du Tiers Monde. Ce discours reste à ce jour de par son contenu d'actualité tant au niveau des relations Politiques Internationales qu'au niveau des rapports économiques, la situation demeure identique.

Joseph Kabila s’est adressé a la même tribune de l’ONU, hélas devant une poignée de gens dont la plupart était les membres de sa délégation.

La République Démocratique du Congo n'existe que de nom. Tout fonctionne d'une manière anachronique. Le Peuple est complètement démuni. La situation sociale et économique se trouve le gouffre. Il ne suffit pas seulement  de traquer les UJANAS mais c'est l'expression réelle de la destruction culturelle de ce peuple.

« Nos actes inconscients trahissent nos consciences réfléchies, témoignage de nos perplexités schizophréniques » disait Mofaddel Abderrahim, Médecin Chirurgien et Auteur Marocain.

Comparons les paroles de Joseph Kabila à ses actes.

Joseph Kabila a prononcé son discours au moment où il s'apprête à organiser la plus grande escroquerie électorale du siècle. Il a prononcé son discours en laissant au pays des milliers de prisonniers politiques et d'opinions qui croupissent dans les geôles infestées disséminées à travers le Pays. Et juste après, il s’est empresse de quitter l’Amérique pour arriver à Kinshasa le mercredi.

• Il a prononcé son discours après avoir intentionnellement et personnellement implanté des rebellions à travers tout ce Pays. 
• Il a prononcé son discours après avoir allumé du feu sur toute l'étendue de ce Pays. 
• Il a prononcé son discours après avoir priver le Peuple Congolais de son droit légitime de se choisir librement et à travers une élection transparente, démocratique et inclusive son futur Président de la République et ses différents dirigeants à tous les niveaux. 
• Il a prononcé son discours au moment où il procède à une vaste transplantation forcée des populations rwandaises à travers l'Est du Pays.
• Il a prononcé son discours après avoir littéralement pillé, spolié et bradé les richesses du sol et sous-sol de ce Pays béni de Dieu. 
• Il a prononcé son discours après avoir désarticulé tout l'appareil militaire, sécuritaire, policier et judiciaire de ce Pays. 
• Il a prononcé son discours après avoir ainsi fait tant de mal à ce Pays. 
• Il a prononcé son discours enfin dans des allures arrogantes pour déverser des mensonges pour injecter une bonne dose de somnifère à la Communauté Internationale. 

Que le Peuple Congolais ne s'attende à rien de nouveau. Il connait sa rhétorique habituelle. Un Dictateur ne deviendra jamais un démocrate. En fait, Il a inculpé la MONUSCO, oubliant le carnage qu’il orchestre avec l’ADF-Kabila.

Les élections demeurent hypothétiques. Les Grands Leaders doivent revenir dans le jeu démocratique. Une élection sans Jean Pierre Bemba et Moïse Katumbi demeure vaine. Les Mambo, Diomi et Franck Diongo et consorts doivent être libres et jouissant de leurs droits civiques.

Pourquoi extermine-t-il nos freres et sœurs au Kasaï, Beni, Ituri et nos jeunes à Kinshasa avec une ferveur schizophrénique ?