NIEME MISE EN GARDE: LA LETTRE DE SIX SENATEURS AMERICAINS A JOSEPH KABILA
Nous vous transmettons ici-bas la lettre des sénateurs américains au renégat Joseph Kabila. Hélas, il est triste de constater que les législateurs américains pensent écrire à une personnalité politique à même de comprendre la teneur de leur lettre. Ils ne savent toujours pas qu’ils s’adressent à un truant, insensé d’une cruauté inouïe, qui se croit au-dessus de tout, surtout quand il est sous effets de substances abusives.
Il y a surement de la bonne volonté de Sénateurs américains mais, nous savons tous que Kabila ne va même pas lire la lettre et quand bien même il le lisait, il s’en fout éperdument...c’est un Kamikaze. De ces faits, le peuple congolais doit comprendre que l’aide ne viendra pas, qu’il faut s’assumer et compter plutôt sur les forces internes et non à la communauté internationale.
Son Excellence Joseph Kabila Kabange
Président de la République Démocratique du Congo
Palais de la Nation
Ave de Lemera
Kinshasa
République Démocratique du Congo
Cher Président Kabila,
Le récent voyage de l'Ambassadeur Haley sur le continent africain a été une occasion importante pour le gouvernement des Etats-Unis d'exposer sa politique à l'égard de la République Démocratique du Congo et de souligner sa préoccupation concernant le calendrier des élections congolaises. Nous sommes heureux que, suite à la visite de l'Ambassadeur, la Commission électorale congolaise (CENI) ait annoncé que des élections auront lieu avant la fin du mois de décembre 2018. Cependant, beaucoup de travail doit être fait pour faciliter ces élections.
Les retards dans la tenue des élections ont accru les tensions, les troubles et l'instabilité dans votre pays. Près de deux millions de personnes ont fui leur maison en 2017, à la recherche de la sécurité, ce qui en fait, le pays avec le plus grand nombre de nouveaux réfugiés au monde l'année dernière. En somme, avec plus de 4 millions de personnes déplacées à l'intérieur de la RDC et 620 000 réfugiés congolais dans d'autres pays, le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des Nations-Unies appelle cela «la plus grande crise de migration en Afrique».
Nous prenons note des déclarations de l'Union Africaine, de l'Église catholique et du Conseil de sécurité des Nations Unies ces dernières semaines qui indiquent clairement qu'il ne peut y avoir d'autres reports d'élections. Nous souhaitons maintenant faire en sorte que la Commission électorale nationale indépendante congolaise (CENI) et le gouvernement de la RDC mettent en œuvre le calendrier et n'engagent aucune action qui retarde davantage les élections tardives. A cette fin, nous vérifierons si le gouvernement prend les mesures nécessaires pour appuyer le calendrier de la CENI ci-dessous, en fournissant des ressources adéquates, en assurant la transparence et la redevabilité pour ces ressources et en adoptant les lois électorales nécessaires. Nous rechercherons l'accomplissement de ces points de référence:
- Publication des chiffres d'inscription des électeurs au niveau de chaque province avant le 7 avril 2018;
- L'accomplissement de toute législation pour permettre le redécoupage de circonscriptions d'ici le 8 mai 2018;
- Respecter l'étape constitutionnelle requise pour «appeler l'électorat» d'ici le 23 juin 2018;
- Publication de la liste définitive des candidats présidentiels et parlementaires d'ici le 19 septembre 2018; et
- Tenir des élections présidentielles, parlementaires et provinciales d'ici le 23 décembre 2018.
Nous croyons que ce calendrier aidera à faire en sorte que les élections aient lieu avant la fin de décembre 2018 et qu'elles soient libres et équitables. Tout effort visant à modifier la constitution ou à modifier les limites du mandat présidentiel serait contre-productif. Les représentants de votre gouvernement continuent d'insister sur le fait que vous vous engagez à réaliser ces élections et que vous n'avez pas l'intention de servir au-delà des deux termes prescrits par votre constitution. Nous vous demandons de faire une déclaration publique à cet effet.
Enfin, nous demandons à votre gouvernement de démontrer son engagement en faveur d'un processus électoral crédible. La libération immédiate des prisonniers politiques, comme convenu dans l'Accord de décembre 2016 et permettant que des manifestations pacifiques et des réunions politiques organisées par l'opposition et des groupes de la société civile se déroulent, montrerait un tel engagement. L'attaque cruelle et violente des forces de sécurité de l'État contre des manifestations politiques le 31 décembre au cours desquelles des civils ont été tués est inacceptable et les responsables devraient être traduits en justice. En outre, nous vous demandons d'arrêter la répression des médias et de la liberté d'expression en donnant accès aux médias qui ont été arbitrairement interdits.
Nous croyons qu'il est nécessaire de prendre les mesures nécessaires pour que les critères de la CENI soient respectés, en plus de libérer les prisonniers politiques et d'ouvrir l'espace politique nécessaire pour démontrer votre engagement envers la démocratie et le bien-être des hommes, des femmes et des enfants congolais.
Cordialement,
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JEFF FLAKE
United States Senator
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JOHNNY ISAKSON
United States Senator
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TOM UDALL
United States Senator
