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Etienne Tshisekedi wa Mulumba et Moise Katumbi

Quand la dépouille d'Etienne Tshisekedi sera-t-elle rapatriée en RDC?

La dépouille de l'opposant historique congolais Étienne Tshisekedi wa Mulumba, décédé la semaine dernière à Bruxelles, est arrivée jeudi en fin de matinée, entourée des membres de sa famille, à la basilique de Koekelberg pour un requiem à sa mémoire, avant un rapatriement qui reste incertain.

Plusieurs centaines de membres de la diaspora congolaise d'Europe et quelques responsables belges - dont la présidente du Sénat, Christine Defraigne, et l'ex-ministre des Affaires étrangères Louis Michel - se sont rassemblés dans l'immense basilique pour cette messe d'obsèques, égayée de musique et de chants typiquement congolais, repris en cœur par l'assistance. Le ministre d’État Herman De Croo (Open Vld), déjà présent dimanche à une veillée funéraire au Heysel qui a rassemblé plusieurs milliers de Congolais de la diaspora, était accompagné par des représentants des ministères des Affaires étrangères et de la Défense.

Moïse Katumbi rentrera en RDC avec la dépouille d’Étienne Tshisekedi

L'opposant Moïse Katumbi, actuellement en exil en Belgique, était également présent, il a indiqué à la RTBF qu'il rentrerait en RDC avec la dépouille d’Étienne Tshisekedi. Cet homme d'affaires, et ancien gouverneur de la province du Katanga, avait démissionné du parti du président Joseph Kabila en septembre 2015 pour passer à l'opposition. Il s'est déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle, dont la date n'a pas encore été fixée.

La dépouille d’Étienne Tshisekedi a été portée à l'intérieur peu après 11h sous les objectifs de plusieurs équipes de télévisions et de photographes de presse.

La messe, ponctuée d'interventions de plusieurs orateurs, a été dite par plusieurs prêtres belges et congolais, alors que le cercueil, recouvert d'un drapeau congolais et flanqué d'une photo du défunt, avait pris place au centre de la nef.

Deux préalables au rapatriement du corps

Le parti de l'opposant, décédé le 1er février à Bruxelles à l'âge de 84 ans des suites d'une embolie pulmonaire, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), a conditionné mercredi le rapatriement du corps d’Étienne Tshisekedi à la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, objet de difficiles négociations à Kinshasa.

"Les dates du rapatriement (de Belgique) et de l'enterrement de notre héros ne seront connues que si et seulement si deux préalables rencontrent des solutions", a affirmé le secrétaire général du principal parti d'opposition en RDC, Jean-Marc Kabund-a-Kabund, lors d'une conférence de presse au siège kinois de l'UDPS.

Selon lui, ces deux conditions sont la "fixation du lieu et de la forme de l'enterrement, l'érection d'un mausolée au centre ville de Kinshasa où sera gardé pour l'éternité le corps du père de la démocratie" et "la prise en charge de tous les frais liés aux obsèques par l'Etat à travers le gouvernement de large union nationale".

La formation de ce gouvernement d'union nationale de transition (Gunt), chargé de gérer la République démocratique du Congo (RDC) jusqu'à l'organisation des prochaines élections, fait l'objet de négociations menées depuis début janvier sous l'égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) après un premier accord de partage du pouvoir conclu le 31 décembre dernier.

 

SOURCE: https://www.rtbf.be

 

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