Quand le duo André Kimbuta Yango et Kalev Mutond vous cible, Lucifer ne ferait pas mieux…

Comme promis dans notre article précédant, nous continuons à ouvrir l’œil et le bon pour le bonheur du Peuple Congolais. Bébé Doc ou Kabila a du mal à trouver des volontaires à « son Dialogue ». Pour ce faire, les caisses de la Banque Centrale sont saignées à blanc.

Pendant la deuxième République presque avant la Conférence Nationale Souveraine, le feu Président Mobutu avait un collaborateur très affûté, fin négociateur. Il était très liquide. Il s’appelait Tshibombo Moukuna Jacques.

Il gardait par-devers lui des cartons de billets de banque. Il était de notoriété publique que tout celui que le Maréchal recevait finissait par être aiguillé vers ce collaborateur très fidèle qui détenait la bourse.

A force de distribuer des tonnes de Zaïres, on finit par le surnommer « Jacques Mikombosso ». Au fond il était très généreux, mais cette générosité n’était pas gratuite. En contrepartie de l’argent reçu de Jacques Mikombosso, le récipiendaire devrait soutenir sans faille les décisions du Maréchal Mobutu.

C’est comme cela qu’à la veille de cette conférence Nationale Souveraine, plus d’une centaine de Partis politiques alimentaires furent créés dans l’optique de soutenir toutes les résolutions allant dans le sens souhaité par le Maréchal, à savoir plébisciter son Candidat comme Premier Ministre issu de cette Conférence.

In fine, au sortir de cette assemblée sus generis, le Maréchal devait contrôler le processus démocratique. La suite est connue. Une dynamique interne finit par retourner la situation et cette assemblée se transforma en tribunal contre le Régime du Maréchal Mobutu.

Comme au Congo, l’histoire se répète, Kabila a trouvé son « Jacques Mikombosso ». Il s’agit d’André Kimbuta Yango. Gouverneur de la Ville de Kinshasa. Il faudrait l’appeler désormais, « André ba Dollars ». Kinois très verve, il approche les opposants soit par téléphone ou de face.

Il commence par la formule usuelle de salutation et directement il entre dans la matière « noko, nazali na bongo na yo Père na yo atindeli yo », traduction « oncle j’ai ton argent que ton Père t’a envoyé ». Le père dont il est question est bien sûr le président Joseph Kabila.

Ensuite, il passe à la deuxième phase, il te promet un poste de Gouverneur. En contrepartie, il te demande d’annoncer que tu es d’accord de participer au « Dialogue » convoqué par le Président Kabila. C’est ainsi qu’il vient de promettre à plusieurs personnes des postes de Gouverneurs qu’il en a. A la fin il dira qu’il a beaucoup d’appelés et peu d’élus.

Le scénario est déjà prêt. Au sein du Dialogue, tous ceux qui auront touché cet argent auront l’obligation de voter une résolution qui conférera à Kabila, le pouvoir de nommer les Gouverneurs. Hélas, un tripatouillage truffé de confusion.

Les Congolais réunis au Dialogue ne se substitueront jamais au Peuple Congolais qui a voté par voie référendaire la Constitution pour en changer certains prescrits. Ils vont se mordre, une fois de plus, les doigts. Même ce scénario qu’ils envisagent ne résoudra pas le problème.

Quand Le Duo André Kimbuta — Kalev reçoit des invités pour les convaincre de participer au Dialogue, Kalev commence par le vocable « quand votre Père veut se noyer dans l’eau, vous n’allez pas le laisser mourir. Il faut le sauver… »

Au fond, qui faut-il sauver ? Celui qui n’a pas de considération pour personne et croit qu’il n’a de compte à rendre à personne ? Il a hérité le Congo de son Père et il attend en faire usage à sa guise.

Le Peuple Congolais ne se laissera plus abuser par des forfaitures. Il a décidé de reprendre son destin entre ses mains. Nous attendons de l’y aider et l’y accompagner. A l’écriture de cet article, il reste à Joseph Kabila 485 de jours, 15 d’heures, 24 de minutes et 25 de secondes avant qu’il ne bascule dans l’illégalité et l’oubliette.

Quant à André ba Dollars qu’il s’inspire de la CNS (Conférence Nationale Souveraine).