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Les FARDC

RD CONGO — LE BILAN PROVISOIRE DES MORTS A TSHIKAPA

Selon les sources de la Voix d’Amérique, « vingt-trois personnes ont été tuées dans des affrontements survenus entre vendredi et dimanche dans la région de Tshikapa, dans le centre de la République démocratique du Congo, selon un bilan officiel donné lundi ».

Mais le bilan est plus lourd que cela. Nos sources sur le terrain, la population de Tshikapa, dans le centre du Congo déplore les morts suivants :

  1. 15 Policiers
  2. 15 Angolais
  3. 46 militaires Bana Mura.
  4. 48 civiles et 4 milices de Kamwina Nsapu
  5. Le capitaine Daniel Mobutu qui a ses bureaux dans la commune de Kanzala
  6. Un certain nombre des Lieutenants

Par ailleurs la VOA ont reporté que les miliciens ont « incendié le commissariat de la police » et les violences se sont poursuivies dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-il expliqué, précisant que les assaillants « ont utilisé les armes de guerre et armes blanches ».

Le même reportage de VOA continue en disant que le Samedi, à la mi-journée, des renforts militaires et policiers ont été acheminé de Kinshasa vers la capitale du Kasaï, a indiqué à l'AFP un témoin à Tshikapa.

« A partir de 20h00 (18h00 GMT) » dit-elle, « on a entendu des détonations à l'arme lourde et des rafales d'armes automatiques en provenance des faubourgs. Cela a duré toute la nuit » avec une reprise d'intensité « entre 05h00 et 07h00 », avant de se calmer, a-t-il ajouté. Le témoin a déclaré avoir vu de nombreux habitants évacuer la ville le dimanche matin avec quelques affaires.

« La situation sécuritaire demeure préoccupante à Tshikapa avec le renfort des troupes de la garde présidentielle arrivées de Kinshasa vendredi soir à bord de deux avions cargos et un autre contingent arrivé par route pour contrecarrer la progression des milices du chef Kamwina Nsapu », a ajouté une source humanitaire sous couvert d'anonymat.

« Dimanche, des tirs nourris étaient encore entendus dans les faubourgs de Tshikapa », a-t-on encore dit.

Kamwina Nsapu avait été tué après s'être opposé aux autorités locales. Depuis, les provinces voisines du Kasaï sont le théâtre d'incursions meurtrières de ses partisans.

La VOA reporte qu’à la « fin septembre, les partisans de Kamwina Nsapu, dont les revendications ne sont pas clairement connues, avaient pris le contrôle de l'aéroport national de Kananga, dans le Kasaï central voisin, pendant plusieurs heures, avant d'en être délogés au cours d'affrontements qui, selon les sources, ont fait entre 49 et 100 morts ».

Cependant, la situation actuelle en Lundi 12-05-2016 est, d’après nos sources, calme au niveau de Kele, la colline qui abrite les communes de  Mbumba et Mabondo.

Les habitants affirment être entièrement sous le contrôle des miliciens du compatriote Kamwena Nsapu. Ils ont réussi  à repousser les troupes des Bana Mura la commune de Kanzala.

Le pont jeté sur la rivière Kasaï est sous le contrôle des miliciens de notre compatriote. Le stade de football de Kanzala est aussi sous leur contrôle.

Le vice-gouverneur Hubert M'bingho et toutes les autorités ont fui le siège des institutions se trouvant à Kanzala, pour se réfugier à Dibumba.

En revanche des détonations d'armes lourdes sont entendues du côté de l'aéroport où il y a des violents affrontements avec  l’avancée des  miliciens de notre compatriote Kamwena Nsapu.

A la dernière minute, le bilan pourrait être effroyable. On vient de nous annoncer qu’on a aperçu beaucoup de militaires de Bana Mura se diriger vers le cimetière en repli désordonné.

 

 

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