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General François Olenga

RD CONGO : LA RUSSIE ET LA CHINE DEMANDENT A JOSEPH KABILA DE QUITTER LE POUVOIR A LA FIN DE SON MANDAT EN 2016

Le dimanche 3 décembre, les ambassadeurs de Chine et de Russie ont invité le Général Olenga à se présenter à la résidence de l’ambassadeur de Russie pour lui communiquer un message important destiné à son chef, « Joseph Kabila ».

Après avoir obtenu l’accord de ce dernier, le Général Olenga, qui fait normalement office d’officier de liaison de « Kabila » auprès de la Chine et la Russie, se rendit donc au rendez-vous.

Mettons en perspective la personnalité du General Olenga pour comprendre l’ampleur de ce que nous allons révéler ci-après. D’après Joel Kandolo Owawa, l’histoire de François Olenga « n’est pas un fait du hasard ni le fruit d’une certaine compétence en tant que chef militaire, mais c’est une histoire qui remonte plus loin que l’époque de l’accession de Joseph Kabila au pouvoir ».

Joël Kandolo Owawa ajoute que « lors de l’accession de Kabila au pouvoir, il faut noter que Olenga [avait] été parmi les hauts gradés à encadrer cette prise de pouvoir par Joseph et il a toujours été à ses côtés et parmi les personnes les plus influentes du régime à un certain moment ».

C’est ne pas tout, car il ajoute que « le général Olenga, grâce ses liens avec les pays de l’Europe de l’Est — pour y avoir séjourné et effectué sa formation militaire inachevée en Tchécoslovaquie pendant son exil — est la personne qui a ouvert à Kabila les portes de l’est et de surcroit celles du Kremlin ».

Ceci étant dit vous comprendrez aisément le choix du messager et le choc du message  qui avait été livré par les deux grands diplomates.

En effet, c’est sans langue de bois, que les deux diplomates lui ont demandé sèchement et fermement, de la part de leurs gouvernements, de convaincre son chef d’accepter de quitter le pouvoir à la fin de son mandat en 2016 et de renoncer à toute épreuve de force avec l’Occident et la Communauté internationale.

Joignant la parole aux faits pour justifier leur démarche, les deux diplomates lui ont révélé que  les services spéciaux américains avaient remis sur la table du président Obama le dossier de la vente frauduleuse de l’uranium à la Corée du Nord. C’est bien la grande raison et la cause de la détermination du président américain à stopper « Kabila », une condamnation sans recours et ni appel.

Ainsi donc sonnent les glas. La meilleure porte de sortie pour « Kabila » diront les diplomates, est de s’arrêter à la fin de son dernier mandat constitutionnel.

A la question de savoir pourquoi ces deux poids lourds ne pouvaient pas exercer leur influence pour sauver leur poulain, la réponse fut beaucoup plus brutale: Les deux diplomates vont conclure le conciliabule en disant que leurs pays amis (la Chine et la Russie) ne pourront pas le protéger au-delà de ce contexte légal, entendez les sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord et la prolifération des armements nucléaires.

Attention les murs ont des oreilles !!!

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