RDC : La lamentable fuite de Félix Tshisekedi
Nous avions nos doutes depuis le départ, mais pour le gain de la cause commune, nous avions adopté Felix Tshisekedi, lui accordant même le bénéfice de doute pour qu’il ait le temps de s’affirmer. Nous avions été très patients, quand il s’absentait lors de villes morte. LA goutte qui a fait déborder la vase pleine est le fait d’avoir quitté l’église et déclarer forfait face aux forces de répressions du régime Kabila.
Que ne fut donc notre déception en apprenant non seulement sa fuite, mais également qu’il mange dans plusieurs râteliers, y compris des payements sous la table d’une filière du moyen orient qu'une de nos sources libanaises a retracé au pouvoir de Kinshasa. Dommage, c’est vraiment dommage !
Si vous vous en doutez, posez-vous la question de savoir quelles ressources le fait vivre et le fait effectuer tous les voyages à l’étranger ? Il n’a pas du travail rémunérateur, il n’a pas d’affaires florissantes et nous doutons que son feu papa avait une assurance vie valant de millions de dollars qu’il lui avait légué. Nous doutons également que ses amis, dont l’homme d’affaires Alexis Kayembe, pourvoient à tous ses besoins.
Nos frères de l’UDPS doivent juger la fuite de Felix sans émotion et sans sentiment. Felix a fui le ring, pourtant vu son immunité vis-à-vis du pouvoir, c’était une occasion de s’affirmer et de gagner ses propres galons. Nous allions saluer son acte de courage.
Le Constat est vraiment amer : Felix n’est pas prêt à porter la grosse pointure de son feu Papa, le héros nationale Etienne Tshisekedi. C’est la vérité, elle va surement blesser, mais les choses sont telles qu’elles sont.
Nous sommes d’accord avec sa déclaration pour n’est plus reconnaitre Joseph Kabila comme président, mais c’est ne qu’une déclaration car son dernier acte dit le contraire. Felix n’est pas encore prêt, voilà.
Nous vous livrons ici-bas les conclusions de notre confrère de la Libre Belgique qui recoupent les nôtres.
“Lamentable”, regrette un de nos interlocuteurs à Kinshasa, désolé. Il était à Notre-Dame, dans le quartier de La Gombe, là où Félix Tshisekedi, président du Rassemblement d’opposition et secrétaire général adjoint de l’UDPS (le parti de feu son père) assistait à la messe de dimanche. “La police empêchait les gens de sortir s’ils étaient à plus que cinq personnes à la fois. Les femmes étaient sorties, il ne restait que des hommes. Félix Tshisekedi est sorti et est monté dans sa voiture pour partir. Les gens qui étaient dehors ont commencé à le huer, à taper sur sa voiture en criant “Tu nous abandonnes”. Beaucoup étaient des jeunes qui croyaient que Félix allait marcher avec eux”.
Une fuite qui n’est pas la première même si elle est la plus visible. Le 10 avril dernier, Félix Tshisekedi avait convoqué une manifestation – mais avait préféré partir à Addis Abeba plutôt que d’y participer, laissant ses lieutenants se débrouiller seuls, tout en assurant sur les médias sociaux : “Je suis bel et bien à Kinshasa aux côtés du peuple congolais”. Ce 30 novembre, il avait convoqué une autre manifestation mais avait quitté si tard son domicile, pour s’y rendre, que la police avait eu le temps d’encercler sa maison et de l’empêcher ainsi de sortir.
