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Kabila, Richard Muyej, Moise Katumbi

Richard Muyej — Amnésie partielle et sélective contre Moise Katumbi.

Le génie, d’après Albert Einstein est l’aptitude naturelle de l’esprit de quelqu’un qui le rend capable de concevoir, de créer des choses, des concepts d’une qualité exceptionnelle. Comme nous l’avions mentionné dans un autre article, le Seigneur notre Dieu a été excessivement bon vis-à-vis de notre pays.

Que de ressources naturelle et humaine nous a-t-il donné ? 24 trillions USD de ressources naturelles inexploitées, des génies musiciens et artistes d’un talent inégalable dans toute l’Afrique et des ingénieurs de grands talents qui ont fait leur preuve à travers le monde ou ils se terrent sans faire de bruit.

Un Leader rassembleur ou un diviseur ?

Joseph Finder avait vu et prédit juste l’ascension des hommes au caractère de Muyej quand il avait dit que « quand on travaille dans une grande entreprise [pourquoi pas le gouvernement], on ne sait jamais trop à quoi s’en tenir. On est gavé en permanence de discours machos et stressants, comme quoi on doit écrabouiller les concurrents, taper là où ça fait mal, on te rabâche sans cesse que c’est la loi de la jungle, le panier de crabes, qu’il faut casser du jeune et piétiner le voisin ». Effectivement quand vous mettez les crabes dans un panier ouvert, ils ne peuvent pas sortir, car ils passent leur temps à se tirer les pattes. Ceci nous ramène au discours de Richard Muyej.

Comme vous le savez, Monsieur Richard Muyej a été nommé dernièrement Commissaire Spécial de la Province de Lualaba. L’une des quatre Provinces issues du démembrement de l’ancienne Province du Katanga. Ayant pris ses fonctions et avant de commencer pratiquement à exercer ses nouvelles fonctions, il s’est livré à un exercice de Communication ce 19 décembre à l’Hôtel Grand Karavia du Lubumbashi. Pour ce faire, il a tenu un point de presse pour faire l’Etat des lieux de sa juridiction. Au lieu d’être rassembleur, il en a profité plutôt pour déverser sa bile sur l’ancien exécutif provincial. Il fallait s’y attendre, car le contraire aurait étonné plus d’une personne. Il n’a pas dérogé à sa nature de menteur invétéré.

Le problème d’Arithmétique de Kalej

D’une manière ostentatoire et avec le verbe haut qu’on lui connaît, mais sans vergogne, il a annoncé que l’exécutif Provincial précédent dirigé par le très populaire Gouverneur Moïse Katumbi avait laissé une ardoise de 56 000 000 USD auprès des Banques Commerciales. Aussitôt que nos fins limiers qui étaient présents à cette conférence de presse ont eu connaissance de cette information, ils se sont mis en contact avec les banques commerciales concernées. De ces contacts, il ressort qu’une fois de plus, Monsieur Richard Muyej a de nouveau raconté des mensonges ou il ne peut pas faire une simple opération mentale de soustraction

La dette serait de moins de dix pour cent du montant avancé par Muyej !!! Ceci nous pousse à nous appesantir sur ce personnage, hier instructeur à Kolwezi. Il fait montre de cet instinct primaire à toujours vouloir tirer tout le monde vers le bas comme un crabe, ne pas reconnaitre les mérites et talents naturels des autres, exactement comme un crabe. Je m’excuse monsieur Kalev, la bonne gestion de Moise Katumbi et ses réalisations inédites au Katanga depuis l’époque de Moise Tchombé ont déjà traversé les frontières.

Revenons sur la prétendue dette dont a parlé ce Commissaire Spécial. Il a fait preuve d’une amnésie partielle et sélective quand il fallait reconnaître que le Gouvernement central dirigé par Augustin Matata Ponyo doit plus de deux milliards de dollars (2.000.000.000 $) américains à la Province du Katanga dans le cadre des fonds à rétrocéder. Une simple arithmétique nous dit que 2.000.000.000 $ — $ 56.000.000 = 1.944.000.000 $. L’ex-Gouverneur Katumbi a donc laissé un excédent de 1.944.000.000 $.

Prenons même l’hypothèse la plus négative que cette Province devait deux cents millions de dollars américains aux banques privées. Que représenterait cette dette par rapport à la dette détenue par le Gouvernement Central ? A peine le dixième. Dans cette hypothèse l’excédant serait de 1.800.000.000 USD, n’est pas ? Dès lors, quel effet visait Richard Muyej en publiant faussement ces chiffres ? Uniquement un processus de dénigrement du Gouverneur Moïse Katumbi.

Haine tribale de Muyej contre les vaillants peuple Tshokwe

Ce personnage goujat de son état et ingrat par dessus le bord inquiète plus d’une personne. Alors Ministre d’Etat chargé de l’Intérieur, il avait confié à son Fils tous les marchés liés aux dédouanements de toutes les importations en relation avec ce ministère qu’il dirigeait. Aussitôt nommé à ce nouveau poste, il se moque du Peuple autochtone Tchokwe qui habite cette Province.

Non seulement qu’il se comporte comme un crabe, il est également doublé d’un tribalisme viscéral, plus fort que lui même. Selon Richard Muyej, Joseph Kabila ne pouvait pas confier la gestion de cette Province riche à un représentant de ce peuple selon lui, sale et qui ne peut que déboucher les égouts (sic).

Drôle de considération pour un Responsable provinciale. A y regarder de près, l’homme ne serait pas lui même propre. Nous rappelons à Muyej que c’est un Tchokwe qui avait inventé la technique pour arriver au cuivre « spot bleu » du temps de Mobutu. Cuivre congolais provenant de Luilu atteignait une pureté de 4 PPM (4 parties par million). Parmi les deux grands métallurgistes Congolais, l’un est Muluba du grand Kasai et l’autre est Tchkowe, deux ingénieurs de grand renom.

Quant à la notion de propreté qu’il reproche aux vaillants peuples Tchokwe, ce n’est pas le Ministre Évariste Boshab qui l’a remplacé à la tête de ce Ministère qui peut nous contredire. Le pauvre a dû recourir à un service de cleaning pour désinfecter les bureaux jadis occupés par Richard Muyej.

Au demeurant, Muyej a intérêt à travailler et à faire mieux que celui qu’il critique ainsi, le peuple puisse lui juger par sa gestion et ses actions. S’il ne peut pas faire une simple opération de soustraction comment va-t-il gérer une province aussi complexe ? Nous présageons qu’il va plutôt faire preuve d’une course effrénée vers un enrichissement illicite rapide. Le contraire nous étonnera. Prenons date et nos lecteurs jugeront nos prévisions.

Il est grand temps de rappeler à Richard Muyej et ses Directeurs de conscience, dont Joseph Kabila, Kalev Mutond et consorts, que comme le démontre la Photo ici-bas reprise, en 1997, la Société MCK existait déjà et se livrait à ses activités de découverture minière, fruit des contrats qui la liaient aux Entreprises Minières.

Le génie d’affaires, la sagesse et la clairvoyance sont de dons de Dieu

A titre de rappel, la mine de Kamoto était tombée en 1990, suivie par l’explosion de la nouvelle raffinerie des usines de Luilu qui avaient conduit à la chute de production de la Gécamines. D’apres Franck FWAMBA, avec l’effondrement de la mine de Kamoto, « nous sommes passés d’une production de 3 millions de tonnes sèches en 1989 à 16.300 tonnes sèches en 2002 soit 0,5 % de la production de 1989.

Pour ceux qui ne connaissent pas le flowsheet de l’ancienne Gécamines, le gros de la production se trouvait à Kolwezi. SKM était chargé de la découverture et possédait des gros pelles et camions de gros tonnages (150 tonnes) pour le faire, secondé bien entendu par les ateliers de AO (Ateliers de l’Ouest) qui s’occupait de la maintenance de ces engins et permettait aux mines de tourner 24 heures sur 24, 365 jours par an. Malgré cela on restait plafonne a 450,000 tonnes de cuivre métal. Après concassage par des gros Concasseurs, les minerais bruts étaient concentrés et puis envoyés par pipeline ou train dans les usines de raffinage de Luilu à Kolwezi ou Shituru a Likasi.

Cependant, avec la chute de la mine de Kamoto, qui avait été prévue par les calculs du géologue congolais le Dr Edmond Bulundwe (devenu DEX-CENTRE) et un géologue français, la Gécamines ne pouvait plus se relever toute seule. Il faut reconnaitre les mérites de Moise Katumbi, en tant qu’homme d’affaires, d’avoir pris le risque pour s’attaquer à la découverture, un travail difficile, poussiéreux, dangereux et surtout d’y avoir réussi, car même le Siege de Kolwezi  Mines (SKM) (le plus grand de la Gécamines) y avait succombé par la mauvaise gérance. Notez également qu’il avait pris ce gros risque sans être lui même ingénieur de Mines.

MCK disposait déjà d’un parc impressionnant d’engins lourds — que seuls les Ingénieurs en connaissent les coûts —, mais qui avaient revitalisé le flowsheet de la Gécamines. Sans découvertures la terre reste la terre sans valeur, car les usines de transformations ne sont pas alimentées. De même que Bill Gates (Microsoft), Steve Jobs (Apple), Mark Zunterberg (Facebook) et tant d’autres génies aux Etats-Unis, ils n’ont pas de doctorat, mais ils sont géniaux. Ces gens ont la capacité de venir avec des idées simples, mais révolutionnaires et qui amène tout droit vers la solution. Ils ont la capacité de voir plus loin que les autres et cela est un don de Dieu.

Voici la vérité toute crue. La terre reste la vraie richesse d’un pays, car elle reste constante et finie. C’est sur base de la terre que sont érigées les grandes économies, et cela des Etats-Unis jusqu’à la Chine. Moise Katumbi avait vu plus loin que tout le monde en se focalisant tout d’abord sur la terre — minérale et agricole — c’est ne pas étonnant qu’il soit, par la grâce de Dieu, riche.

Les gouvernements des pays développés reconnaissent la valeur de ces génies et les protègent. Par contre, nous les lapidons, nous les insultons à la longueur de la journée à la télévision et cherchons même à les empoisonner ou mettre de commandos à leurs trousses.

Une photo vaut mieux que mille mots.

Remarquez donc que l’homme n’était pas encore Gouverneur de la Province et comme l’a reconnu l’honorable Vital Kamehere et l’honorable Francis Kalombo dans des émissions radio et de télévision, tous sans exception y compris Richard Muyej faisait le déplacement de Lubumbashi pour aller chercher de l’argent auprès de Moïse Katumbi pour financer les activités politiques de leur Parti Politique, le PPRD.

 Cela étant vrai, comment peut-on aujourd’hui faire croire aux Fils Katangais et spécialement à ces Mineurs qui l’ont vu avaler la poussière des carrières à ciel ouvert, sillonner les galeries souterraines avec eux pour inspecter les travaux réalisés par ses engins et son Personnel ? Moise Katumbi restera selon la longue tradition du Katanga, un mangeur de cuivre et les fils du Katanga qui l’on vu a l’œuvre dans les mines ne vous croirons jamais et dito pour votre chef Kabila.

Ils vont à la longue vous détester, car, les responsables doivent être dignes, et intègres, mais pas apparaître comme des menteurs d’un autre siècle. Au lieu de vous attaquer à cet entrepreneur exemplaire, il serait mieux de reconnaître ses mérites et fournir des efforts pour encourager d’autres entrepreneurs à suivre son exemple pour créer une classe des entrepreneurs congolais, en espérant que de leur effort naitra la classe moyenne congolaise pour rivaliser avec leurs homologues africains.

En cherchant à le détruite, quel message envoyez-vous au patronat congolais et investisseur étrangers ? Quelles ambitions suscitez-vous au niveau de la jeunesse ? Quant à Joseph Kabila et ses collaborateurs du genre de Kalev Mutond, il faut détruire l’entrepreneuriat congolais au profit de qui ? Ces Étrangers qui courent les rues ?

Nous connaissons trop que nous ne saurions pas, par responsabilité, déverser le tout sur la toile en espérant que Kalej va se concentrer sur son travail. Congovox est fier de parler du Congo qui réussit et non pas du Congo qui échoue. Monsieur Richard Muyej, prière de travailler et que le Peuple apprenne à apprécier votre travail. Le contraire n’a pas droit de cité.

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