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Amb.  Linda Thomas-Greenfield et Senateur Ed ward Markey

Sénateur Edward Markey de Massachussetts revient à la charge contre Kabila.

Tous les signaux sont rouges et nous pouvons dire que la fin du régime de Kabila est proche. Pour ceux qui ont suivi la brève échange entre le Sénateur Edward Markey et la Sous-secrétaire d'Etat aux Affaires Africaines, il n y a plus de doute possible. La politique de terre brulée que Kabila vient de mettre en scène contre Moise Katumbi et plus tard contre Vital Kamerhe, n'est qu'un dernier soubresaut d'une aventure qui avait commencé par l'AFDL de Laurent Désiré Kabila et a couté plus de 5 millions de mort. SUIVEZ SUR VIDEO ENTRE 00:58:05 et 01:01.17

SENATEUR EDWARD MARKEY : Au Congo il existe une tension politique importante parce que le Président essaie de se cramponner au pouvoir au-delà de la limite constitutionnelle de deux mandats. Ses agents de sécurité harcèlent l’opposition, les politiciens d’une manière très sérieuse. Des manifestations de masse contre la tentative apparente de Kabila de rester au pouvoir semble imminentes.

Qu’est-ce qui est donc, en fin de compte, la probabilité que ces manifestations puissent susciter davantage d’instabilité en RDC, en particulier si les forces de sécurité continuent à mater la réponse à ces instincts démocratiques que les gens ont [montré] comme cela a été le cas ?

Dans le passé j’avais envoyé une lettre au Secrétaire [John] Kerry en Février suggérant que les États-Unis devraient communiquer au Président Kabila de déclarer publiquement son intention, de respecter la Constitution et de se retirer à la fin de son second mandat en Décembre, que s’il ne parvient pas à le faire, faire des préparations appropriées pour les élections, que nous devrions mettre en application des sanctions s’il ne le fait pas.

En réponse à ma lettre, vous sembliez dire que les actions de Kabila au cours des prochains mois détermineront si oui ou non le [département] d’Etat va choisir ou non d’adopter des sanctions. Votre témoignage auprès de ce comité tourne autour de ce même temps. Il me semble que l’environnement politique se détériore au Congo et que Kabila n’a pas démontré un intérêt à préserver son héritage démocratique. Est-ce que le temps est arrivé pour imposer des sanctions au gouvernement Congolais ?

HON. LINDA THOMAS-GREENFIELD (sous-Sécrétaire d'Etat): Je vous remercie pour cette question. OUI, nous cherchons activement des sanctions comme elles se rapportent à ceux qui sont impliqués dans la violence et nous avons transmis cela à Kabila et son entourage. Le Secrétaire [d’Etat] l’a rencontré il y a quelques semaines à New York, et notre envoyé spécial est activement engagé dans la région au cours des derniers mois. Nous espérons que nous pouvons obtenir du gouvernement Congolais et le Président Kabila de faire la bonne chose, leur constitution est très claire que son mandat se termine en Décembre et ils doivent avoir une élection. Nous avons relayé pour lui et nous travaillons également très proche avec d’autres partenaires comme le U.E., la France et d’autres pour nous assurer que nous sommes sur la même feuille de musique sur cette question.

SENATEUR EDWARD MARKEY : L’élection est prévue pour la fin de cette année, et nous ne sommes qu’en Mai, il y a beaucoup de temps pour l’organisation d’une élection. Maintenant ils parlent de la fin de 2017, comme le plus tôt qu’ils puissent le faire. Ce sera une violation flagrante de la Constitution.

HON. LINDA THOMAS-GREENFIELD (sous-Sécrétaire d'Etat): Absolument !!!

SENATEUR EDWARD MARKEY :

Nous devons être très clairs avec lui que nous n'allons pas accepter cela, Merci Mr. Chairman

 

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